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Presse :

La touche du coach..

Nice-Matin, le 10/08/2003 à 10h58

Nice a battu Sochaux.
Gernot Rohr a dominé Guy Lacombe. On appelle ça la touche du coach. Parce que ce match fut une drôle de
bataille tactique.


Une bataille commencée dans la tête des entraîneurs depuis le début de la semaine.
Une guéguerre terrible.
Intense, indécise.
Usante, stressante.

Jamais à court d'idées pour aller chercher le bonheur, Gernot Rohr et Guy Lacombe n'hésitèrent pas à modifier leurs plans en cours de route.

Dessiné en 4-1-4-1 avec Roy devant la défense et Laslandes en pointe, l'OGCN passa en 4-4-2 lors de l'entrée de Cherrad (55e) à la place d'un Dié, jusque-là, plutôt défensif selon le vceu de son guide.

En face, le FCSM mêla audace et prudence en s'installant dans un 4-3-3 à géométrie variable puisqu'en seconde mitemps un attaquant (Santos) s'effaça au profit d'un milieu (Trapasso) avant que l'offensif Zairi ne soit lancé pour sauver ce qui pouvait encore l'être.

Une double démonstration de stratégie au tableau noir.
Avec des coups de craies dans tous les sens et des joueurs qui, jamais, ne se mélangèrent les intentions et les crayons.

Pourtant, les schémas et les consignes étaient multiples.
Parce que Nice ne voulait pas se faire contrer.
Parce que Sochaux refusait de se faire aspirer.
Longtemps, le milieu de terrain eut d'ailleurs des faux airs d'autoroute du soleil un jour de grand départ comme ce
fut le cas hier par exemple...

En inscrivant le seul but du match, Everson, le bison fûté du Gym fit sauter tous les bouchons. Grâce, il est vrai, à l'inspiration magnifique d'un Cherrad passeur en or.

Le Gym pouvait, dès lors, foncer vers la victoire et goûter au champagne.

Retour sur les bienheureux dégustateurs de trois points qui pétillent...

GREGORINI
En première période, il aurait pu jouer en maillot de bain et en tongs. Il aurait eu moins chaud... Il toucha deux ballons. Peut-être trois. Des ballons inoffensifs. Tout doux. Preuve que ses défenseurs, cette saison encore, font du bon boulot. Protégé, il le fut aussi après la pause. Mais là, les Sochaliens ne se privèrent pas de titiller sa sérénité. Ils étaient un peu venus pour ça me direz-vous... Le grand ne s'affola point. Une sortie, deux arrêts. Il quitta son but avec le sourire. Pour un gardien, ça résume tout.

PAMAROT
Suspendu à Auxerre, il faisait sa grande rentrée. Intraitable, il boucla son couloir droit. A triple tour. Personne n'est passé. Pourtant, à Sochaux, les clients ne manquent pas. Santos, Pagis, Frau, Zairi. C'est tout bon. Les permutations de ces oiseaux-là ne l'auront jamais effrayé. Noé, le roc, s'offrit même un raid ponctué d'un centre bouillant qui se fracassa sur la main involontaire de Monsoreau. Certes, le latéral perdit un ou deux ballons dans le jeu long, mais une fois encore, sa puissance et sa volonté firent merveille.

COBOS
Comme toujours, le patron a mis les siens sur le bon chemin. Autoritaire, il a également mis ses adversaires à l'amende. Comme un capitaine de gendarmerie, il posa des sens interdits partout où le danger pouvait se faire sentir. Ainsi, les Sochaliens ne savaient plus pas où passer pour aller jusqu'à Grégorini. Bref, le libéro a fait régner l'ordre dans sa zone de vérité.

ABARDONADO
Précieux dans les combats aériens, utile dans les duels au sol, Pancho démontra, si besoin, qu'il est plus que jamais indispensable au système défensif rouge et noir. Lucide, efficace, il fit ce qu'il sait faire. C'est-à-dire : jouer avec son coeur. Jouer avec son corps. Parce que pour le passer, le bougre, il faut se lever de bonne heure. Les rivaux, du soir, n'y parvinrent jamais. Ils sont à ajouter à la longue liste de ses victimes.

VARRAULT
Du jus, de l'envie, il débuta, sur son aile gauche, comme un zébulon déchaîné. Témoin, ce débordement (27e) où il enrhuma deux Sochaliens dans le vent. Un exploit par cette chaleur. L'enfant du Sud, lui, ne sembla guère gêné par la canicule. Il termina à fond. S'offrit, entre-temps, un superbe centre pour la tête de Laslandes et mit un point d'honneur à fignoler son travail défensif.

ROY
Placé devant sa défense, il soulagea les siens et harcela les autres. L'élégant sait ce que signifie un bon pressing... Le pressé finit essoré. Comme d'habitude, son sens du placement et son intelligence dans le replacement sautèrent aux yeux des observateurs. Au coeur des débats, il n'oublia pas d'aller placer son coup de tête ou sa belle frappe du côté de Richert. Un match sérieux. Un réalisme de tous les instants.

BIGNE
Il s'est souvent décalé comme un ailier à l'ancienne. A droite. Le long de la ligne de touche. Pas évident avec cette température et la surveillance de Raschke puis celle de Boudarène. Surtout lorsqu'il faut aussi songer à défendre. Si ses centres ne trouvèrent pas toujours preneur, le milieu ne renonça jamais à déstabiliser le bloc jaune. Il fut remplacé par TRAORE à 18 minutes du verdict. Un Traoré bien dans le ton.

DIE
Après son match réussi à l'Abbé-Deschamps, Gernot Rohr se doutait bien que les Sochaliens l'auraient à l'oeil. Pour lui éviter un marquage à la culotte, le coach le fit reculer d'un cran. Histoire de le libérer et de perturber, quelque peu, les plans ennemis. Le dénommé Lonfat, prévu pour le bloquer, ne savait plus que faire... Alors, mission accomplie même si l'Ivoirien ne put se montrer décisif comme ce fut le cas à Auxerre. Qu'importe, Dié bossa pour la collectivité. Il ne rechigna pas à défendre, tacler, relancer. Sa conservation et sa gestion du ballon fut sans fausse note.
C'est CHERRAD qui lui succéda à la 55e minute. Bien lancé par Everson, l'attaquant aurait pu claquer dès son premier ballon. Pas encore en jambes, il fut contré. Il se vengea de la plus belle des manières. Parce que c'est à lui que l'OGCN doit le but d'Everson. Lui qui, lors d'un contre en solitaire, embarqua toute la défense du FCS avant de déposer le cuir sur le front du Brésilien. De quoi fêter sa prolongation de contrat... A ce rythme-là Cherrad n'a pas fini de se faire remarquer!

PITAU
En position bien plus avancée que d'ordinaire, il embrouilla ses adversaires au point d'énerver le placide Pedretti. A droite, à gauche, déterminé, inspiré, il ne cessa de semer le désordre dans le camp sochalien. A l'aise techniquement, il fut l'auteur d'une belle volée et d'une très belle rencontre.

EVERSON
C'est lui qui s'offrit la première frappe du match. Après vingt secondes. Lui qui pulvérisa le poteau droit d'un Richert aux fraises donc chanceux sur le coup. Lui qui fit trembler le gardien sochalien sur chacun de ses coups de pied arrêtés. Lui qui marqua le seul but de ce drôle d'affrontement. Tant d'activité, ce n'est plus un hasard. Juste la confirmation du talent et de la hargne d'un joueur semeur de bonheur. Béni par Cherrad son crâne permet à Nice de se hisser en tête.

LASLANDES
Un combattant. Comme pouvait l'être Kaba Diawara. Avec lui, Nice ne s'est pas trompé. Bien dans l'esprit, il guerroya sur le front de l'attaque jusqu'à la dernière seconde, jusqu'à son dernier gramme de force. Point de fixation, il contrôla les airs et menaça Richert de sa détente ciblée. Pas de but, mais tant de satisfactions.
Un dernier mot pour le public niçois. Lui, non plus, n'a pas changé. Lui aussi mérite sa tranche de joie. Il ressemble à son équipe. C'est dire... Vive les leaders !

Philippe CAMPS.
Nice-Matin






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Pts J V N D Diff
 3.    Monaco 52 28 15 7 6 +15
 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



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   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
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