Nice avec Pitau et probablement Cobos

C'est aujourd'hui que la délégation niçoise s'envole pour Bordeaux. Sur les terres de leur coach, Gernot Rohr, les partenaires de José Cobos veulent mettre tous les atouts de leur côté pour réaliser un retentissant exploit qui ferait date et les confirmerait dans leur rôle de leaders.

Même si le match est fixé au dimanche soir, ils ont tenu à retrouver le Cap Ferret trois jours avant pour un mini stage d'oxygénation et surtout de concentration, loin de la folie niçoise teintée de rouge et noir.

Le coach qui est déjà en Gironde, depuis hier soir, a convoqué 17 joueurs : José Cobos et Romain Pitau prenant les places de Cirilli et Gagnier qui étaient du voyage à Créteil.

Les nouvelles du dernier entraînement sont donc assez rassurantes pour les deux «blessés» du Gym. « Romain a participé normalement à tous les exercices et a retrouvé sa place dans le milieu de terrain avec Bigné, Everson et Roy, dit Rohr en partie rassuré.
Quant à José, il a poursuivi un programme individuel avec Bruno Mignante, le kiné, et on prendra une décision le concernant au dernier moment.
Nous avons bon espoir de l'avoir avec nous, au coup d'envoi. »

Toute la journée, les caméras d'une chaine satellite «Mondial Télévision» ont suivi pas à pas les Niçois. Et à son arrivée à Bordeaux où il fait beau temps, Rohr a passé plus de trois heures avec différents médias. Preuve que l'OGCN est bien devenu le phénomène de ce début de championnat.

Au stade Chaban-Delmas, les partenaires de Roy ne seront pas seuls puisque le sponsor du club a participé activement au financement du déplacement des supporters (huit cars).
Hier, le président Cohen, le staff technique et les joueurs ont donné une partie de leurs primes récoltées contre Ajaccio pour offrir un car supplémentaire aux derniers volontaires.

Dernier détail de la journée, le match européen de Bordeaux n'étant pas télévisé hier soir, Rohr avait dépêché l'ancien Toulonnais Laurent Bonadéï pour avoir les dernières observations de leur futur adversaire. Rien n'est laissé au hasard sur la promenade des Anglais...

Yves Merens
Vendredi 13 décembre 2002
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