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Presse :

La grosse panne

L'Equipe, le 28/01/2007 à 10h29

Incapables de battre Nice, les Lyonnais viennent de prendre deux points sur douze.

Une équipe qui prend deux points sur douze au mois d’août est plongée dans la crise. En janvier, si cette équipe s’appelle Lyon et possède une telle avance au classement, elle est surtout plongée dans la perplexité. Mais, sur le fond, l’enchaînement des points qui s’envolent et des doutes qui se posent est exactement le même. Lyon est en train d’étirer ses difficultés très au-delà des limites qu’il se fixe habituellement. La crise qui le traverse est au moins celle du jeu.

Le spectacle du début d’année des Lyonnais, en dehors de la victoire sur Le Mans (1-0) qui les a envoyés en finale de la Coupe de la Ligue, laisse pantois. Ils ne font plus mal, et ils ne font plus peur. Et ils avaient été bien meilleurs, paradoxalement, lors de leur défaite devant Bordeaux (1-2), mercredi, que dans le cours du match nul abandonné, hier soir, à des Niçois (1-1) qui ont défendu leurs couleurs et leur entraîneur avec solidarité et obstination.

On ne sait pas ce qui attend Frédéric Antonetti. Ce point en poche, il n’a pas été très bavard concernant sa situation particulière. « Je n’ai pas de situation particulière, affirme-t-il. Moi, je suis pour l’union, pas pour les déchirements et les règlements de compte. J’ai une pensée pour Maurice Cohen, ce soir. Maintenant, il faut qu’on discute, qu’on se mette autour d’une table. » Son président débarqué, l’entraîneur niçois sait tout de l’instabilité évidente de sa position. Mais ce joli point à Gerland peut lui permettre de susciter des envies d’encore, s’il n’est pas trop tard.

Comme la plupart des récents visiteurs, à Lyon, Nice a marqué le premier. Les Lyonnais accumulent les erreurs individuelles avec une régularité confondante. Cette fois, c’est tombé sur Toulalan, jugeant mal un ballon aérien finalement dévié dans la course de Koné pour un lob parfait devant Coupet (35e). En égalisant cinqminutes plus tard, grâce au premier but de Baros sur une offrande de Govou (40e), Lyon n’a restauré ni sa confiance, ni sa qualité de jeu, ni son attitude compétitrice.

« Cela ira mieux quand on sera plus sereins et plus solides défensivement, plaide Gérard Houllier. Et cela implique toute l’équipe. En étant obsédée par l’idée de bien faire en attaque, elle se déséquilibre, parfois. » L’entraîneur lyonnais reconnaît les difficultés. Elles sont escortées par l’ombre d’un doute et la rumeur d’un agacement du vestiaire face aux démarches du mercato. Mais Houllier nie que celles-ci participent à rendre la période actuelle quelque peu particulière : « Non, parce que j’ai été clair avec les joueurs… »

Baros, au moins, pour sa première titularisation, a été intéressant. « C’est très encourageant, note Houllier, d’autant qu’il entre dans une équipe qui n’est pas au mieux. » Le match d’hier aura validé les deux constats.

Fred manque un penalty

Qu’est-ce qui ne va pas à Lyon ? Son jeu n’est pas fluide, sa circulation de balle quelconque et l’OL est surtout incapable de l’impact et de la vitesse qui en faisaient, à l’automne, un grand d’Europe. En dehors d’une parade magnifique de Lloris sur une tête de Cris (19e) et de la présence constante de Baros, titulaire pour la première fois, Lyon n’a créé le danger, en première période, que par les dribbles et les provocations de Govou.

L’attaquant international a fait des différences dont ses autres partenaires étaient incapables, hier soir, jusqu’à l’entrée de Ben Arfa, qui aura justement apporté de la vitesse et des changements de rythme dans un dernier quart d’heure animé.

La morale de la semaine lyonnaise ? Qu’on lui accorde ou non un penalty, l’OL n’arrive pas à marquer en fin de match. Sanctionnant une faute peu orthodoxe d’Apam, à quatre pattes dans les jambes de Ben Arfa, le penalty accordé par M. Thual n’a pas été transformé par Fred, qui a mollement tiré de l’intérieur du pied droit à côté du cadre (82e). Fred, après une bonne série, était remplaçant, hier. « Il venait de jouer cinq matches en seize jours et avait connu une alerte contre Bordeaux », justifiait Houllier, qui aura préparé le match de Coupe de France à Marseille en ménageant Juninho et en adoptant un coaching très sage, remplaçant poste pour poste Baros par Fred.

Mais si, en Ligue 1, il n’y a pas le feu au lac, même si Lens devait revenir à douze points, ce soir, le huitième de finale de Coupe de France, mercredi soir, à Marseille, prend une dimension très différente au coeur de la plus mauvaise série lyonnaise depuis une éternité. La différence ? Lyon est passé d’un automne où il savait qu’il allait gagner à unhiver où il n’a pas le droit de perdre.

Vincent DULUC
L'Equipe







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 5.    Nice 48 30 13 9 8 +9
 6.    Lens 46 30 13 7 10 +7
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