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Presse :

Nice ne faiblit pas

L'équipe, le 13/01/2003 à 12h36

Le promu qu'on annonçait en perte de vitesse est toujours aussi solide au poste.

Certains avaient cru voir dans l'incapacité récente des Niçois à gagner des matches un commencement de fléchissement. D'aucuns parlaient même du début de la fin pour le Gym étonnant depuis le début de saison. La réponse est intervenue samedi et elle a été cinglante. Nice a peut-être joué son meilleur match et a profité du faux pas de l'OM à Lyon (0-1) pour reprendre la tête pour la onzième fois depuis le coup d'envoi du Championnat.
« C'est vrai qu'on nous attendait au tournant, dit Éric Roy. Nous-mêmes avions d'ailleurs envie de savoir où on en était. Il n'y avait pas de doute dans nos têtes, mais une envie de marquer, de gagner et d'y mettre la manière. » « On voulait prendre le jeu à notre compte, enchaîne José Cobos, étouffer l'adversaire d'entrée et l'obliger à craquer. On a su tout faire et je ne crois pas qu'il y ait grand- chose à redire à notre prestation. » Du coup, les Aiglons ont balayé les quelques inquiétudes qui obstruaient l'esprit de leur entraîneur à la veille de la reprise du Championnat. Des inquiétudes liées presque exclusivement à l'absence de buts marqués lors des quatre dernières rencontres face à Créteil (0-1), à Bordeaux (0-4), à Strasbourg (0-0) et à Metz (0-0, élimination aux t.a.b.).

« Ça ne rentrait plus, et j'avoue que je me posais quelques questions, explique Gernot Rohr. Quand tu ne marques pas, tu perds automatiquement la confiance et je sais que tout peut aller très vite. Cela dit, j'avais en réserve quelques explications. Jamais depuis un mois je n'avais pu aligner mon équipe au complet. Là, j'ai retrouvé mon milieu de terrain Bigné-Pitau-Roy-Everson et ça a de nouveau bien fonctionné. On a maîtrisé, on s'est créé des occasions et on a marqué. On a fait un match très complet même s'il faut tenir compte de la faible opposition proposée par Lille. C'est la preuve qu'on n'a pas de marge de manoeuvre au niveau de l'effectif, mais c'est la preuve aussi qu'avec tout le monde on ne craint personne dans ce Championnat. »

Une preuve que les Niçois administrent avec une belle régularité. Alors que le cap de la mi-parcours a été doublé, ils sont toujours là, bien présents, faisant la nique à tout le monde. Et comme ils ne donnent pas de signes d'essoufflement, on ne voit pas pourquoi ils ne réussiraient pas à faire lors des dix-sept dernières journées ce qu'ils ont su réaliser lors des vingt et une premières. C'est tout sauf un hasard s'ils en sont là aujourd'hui et il n'y a pas de raison pour que l'embellie ne dure pas. Peut-être d'ailleurs les Aiglons pensent-ils ainsi, mais leur discours, lui, ne change pas d'un iota. C'est toujours tout pour le maintien.

« En juillet, tout le monde nous voyait redescendre et ne pas gagner plus de trois matches, assène Roy. Alors, il faut rester lucide et ne pas céder à l'euphorie. On mérite ce qui nous arrive et cette place de leader. Mais on ne doit pas s'enflammer. Il nous reste cinq points à prendre pour le maintien. Attachons-nous déjà à les obtenir, ce qui ne sera pas le plus facile. Après on verra. »

Cobos rêve de la Ligue des champions

Après ? Les Azuréens ont très certainement une petite idée derrière la tête, d'autant qu'ils savent pertinemment qu'ils commencent à inquiéter sérieusement les gros bras de ce Championnat. Le PSG a refusé de leur prêter Laurent Leroy, et Lyon et Monaco, avec qui les ponts ne sont pas coupés, se font plus que tirer l'oreille pour céder Née ou Simone. Personne ne veut aider un club considéré désormais comme un rival, et c'est peut-être le Sedanais Mionnet qui sera l'heureux élu. Mais le Gym n'est pas encore prêt à officialiser les ambitions les plus folles.

« Ce qu'on vit est fantastique, dit Rohr, mais ne comptez pas sur nous pour annoncer qu'on joue le titre. Il faut rester réaliste. Il suffit qu'on perde les deux prochains matches à Montpellier qui est aux abois et face à Paris pour se retrouver dans le ventre mou. Ce que je peux dire, c'est qu'on a sept points d'avance sur le huitième, Bordeaux, et que dès qu'on sera sûrs de nous on essaiera de viser une place dans la première moitié du classement. »

Dans le même état d'esprit, Éric Roy ajoute : « Il y a dans ce Championnat plusieurs équipes qui nous sont potentiellement supérieures et on sait que la compétition se joue sur la fin, quand les effectifs expérimentés font la différence. L'an passé, Lyon avait huit points de retard sur Lens à dix journées du dénouement. L'Intertoto, ce serait déjà magnifique. »

Dans ce contexte, le discours du capitaine José Cobos tranche un peu. Déjà l'ancien Parisien annonce qu'il attache de l'importance à cette place de leader du Championnat. « Ces dernières semaines, j'avais les boules qu'on ne soit plus premiers et dans les vestiaires, avant Lille, j'ai insisté sur le fait qu'on pouvait repasser devant. » Ensuite, il ne cache pas qu'il rêve de rejouer la Ligue des champions qu'il a disputée avec Paris (1994-1995). « À trente-quatre ans, je n'ai plus beaucoup de temps », lâche celui qui affirme qu'il s'agit là d'une pensée personnelle beaucoup plus que d'un véritable discours mobilisateur. Qui sait pourtant si ça ne le deviendra pas un jour prochain ?

J.P. Rivais
Lundi 13 janvier 2003
© L'Equipe






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Reims - Nice : 0-0

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Pts J V N D Diff
 3.    Monaco 52 28 15 7 6 +15
 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



  mer. 13/03 (21h10) PSG - Nice : 3 - 1
   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice


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