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Presse :

Paris reste dans le noir

Eurosport, le 13/04/2008 à 23h59

Menant au score à l'orée du dernier quart d'heure, le PSG s'est fait battre par une équipe de Nice joueuse (2-3) lors du dernier match de la 33e journée. Après Nancy, c'est la deuxième défaite de suite d'une équipe parisienne qui reste relégable (18e). Le maintien devient de plus en plus compliqué.

PARIS-SG - NICE : 2-3
Buts : Luyindula (50e), Pauleta (76e) pour Paris - B. Koné (37e, 83e), Ederson (86e) pour Nice.


Il n'y a pas que le climat qui soit capricieux en ce moment au-dessus de la région parisienne. Le football pratiqué aux abords de la capitale l'est tout autant. Au grand dam de milliers de supporters. Au grand désespoir d'une poignée d'individus en short, chaussettes et crampons aux couleurs... bleu, blanc et rouge. Vous l'aurez compris, cette "poignée" d'hommes n'est autre que celle du PSG. Club en perdition dans les profondeurs du classement. Club de plus en plus proche de la Ligue 2 et du chaos, qui logiquement, devrait s'ensuivre. Certes, il reste encore cinq journées aux hommes de Paul Le Guen pour se sauver. Pour sauver ce qui peut l'être encore. Mais la défaite au Parc face à Nice (2-3) compromet leur opération commando. Et va laisser des traces.

Vu les visages parisiens lors du coup de sifflet final donné par M. Auriac, il serait utopique de penser autrement. Paris n'a pas fait que sombrer dimanche soir face à des Niçois au culot offensif ô combien admirable. Le PSG a surtout laissé passer l'occasion d'abandonner avec une marge de sécurité conséquente le premier bonnet d'âne du classement au Racing Club de Lens. Une cartouche mal négociée, une nouvelle "finale" perdue après celle manquée sur la pelouse de Nancy... les métaphores ne risquent pas de manquer à l'heure d'évoquer ce qui passe presque pour une faute professionnelle de la part des joueurs de Paul Le Guen. Difficile de penser autrement à la lecture de la prestation livrée par les Rouge et Bleu.

Car Paris a souffert, a dominé, est passé tout prêt d'un succès salvateur. A dû aller puiser dans ses ressources morales, faire parler son orgueil et la part de talent qu'il a parfois pu présenter sur les prés verts de Ligue 1 pour renverser une situation mal embarquée. Le scénario cauchemar est pourtant déjà là, palpable à la pause. Le PSG domine, se livre avec un Chantôme se baladant entre les lignes à la baguette du jeu parisien. Avec plus ou moins de retenue. Du coup, les protégés de Le Guen s'exposent et donnent presque à leurs hôtes d'un soir le bâton pour se faire battre. Balmont sonne sérieusement l'alerte (26e, 27e). Bakary Koné, lui, revêt directement ses vêtements de Père Fouettard pour aller sanctionner un placement naïf de la défense francilienne. D'un dribble, il raye Camara de son champ de vision avant de mettre Landreau au pas d'une superbe frappe enroulée (37e, 0-1). Coup de froid sur le Parc.

La folie était niçoise

Le premier coup de canon niçois aurait dû alerter les esprits parisiens, toujours partagés entre leur volonté de maintenir un semblant d'assise défensive et celui de se jeter à coeur perdu vers la surface adverse. Mais Paris a la sensation, véridique, de payer au prix fort un errement éphémère en première période. Les occasions, les Parisiens les ont eu. Encore aurait-il fallu que Pauleta (17e) ou Chantôme (25e) mettent plus de coeur à l'ouvrage. Partie remise pour le PSG. Sur une belle inspiration de Rothen, Luyindula profite d'un mauvais renvoi de Lloris sur une tête à bout portant de Pauleta pour libérer le Parc (50e, 1-1). Et ses coéquipiers. Le match change de dimension. Pour peu, le club de la capitale est tout proche de revivre l'euphorie qui l'avait porté il y a une semaine et demie à Strasbourg (1-0), il y a quinze jours au Stade de France (2-1).

Pour peu. Certes, le destin semble enclin à donner un coup de pouce au PSG, Pauleta, malheureux auparavant sur coup franc (64e), bonifiant une erreur d'Hellebuyck en but sonnant et trébuchant (76e, 2-1). Mais le bonheur ne durera pas. Tout comme la pluie qui s'abat de plus en plus drue sur la pelouse du Parc, Paris voit ses rêves s'effilocher. Le club de la capitale ne parvient pas à maintenir son niveau de jeu, la sortie sur blessure de Rothen (53e) y étant probablement pour beaucoup. Un signe probablement de la fin de match terrible qui s'annonce pour les Franciliens. Clément frôle la correctionnelle dans la surface devant Bamogo (71e) et c'est tout Paris qui recule. Qui prend peur.

Trop naïf défensivement, Paris vole alors en éclats. En trois minutes, tout s'effondre pour les hommes de Paul Le Guen, dépassés par une accélération lumineuse de Koné (83e), spectateurs sur un solo - lyonnais ? - d'Ederson (86e, 2-3). Le gardien du Parc des Princes peut alors éteindre la lumière sur l'enceinte de la Porte de St-Cloud. Car c'est le noir profond qui s'abat sur les travées du stade parisien. Inconstants, parfois brouillons, parfois géniaux mais surtout trop souvent pris en défaut dans les duels-clés de la partie, les partenaires de Pauleta voient la zone rouge les envelopper un peu plus. Alors oui, il leur reste cinq matches pour sortir du bois. Mais le cauchemar, lui, prend de plus en plus forme. Et la Ligue 2 n'attend pas...






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Reims - Nice : 0-0

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Pts J V N D Diff
 3.    Monaco 52 28 15 7 6 +15
 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



  mer. 13/03 (21h10) PSG - Nice : 3 - 1
   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice


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