[Lympia]

Histoire de se rappeler de beaux souvenirs, Foot 365 encourage Mao à reproduire les perfs des autres footballeurs ayant quitté L'OL pour le Gym :

"L1 – NICE : RÉMY, PLÉA, MOUNIER… CES GONES QUI ONT FAIT DÉCOLLER LEUR CARRIÈRE AU GYM

Comme Myziane Maolida, d’autres joueurs formés à Lyon ont rejoint Nice pour donner une nouvelle impulsion à leur carrière. Avec parfois un succès dont pourrait bien s’inspirer le néo-attaquant de l’OGCN.

FLORENT BALMONT

Son parcours à Lyon : En plein période de gloire de l’OL, Florent Balmont doit composer avec une concurrence monstrueuse au milieu de terrain. Il attend son heure jusqu’en 2003-04, où un prêt à Toulouse lui permet de bénéficier enfin d’un temps de jeu régulier en L1. Il prend la porte l’été suivant, après seulement 13 matchs à Lyon.


Son passage par Nice : Balmont s’impose comme une valeur sûre du championnat dans l’entrejeu. Il enchaîne les saisons à 32 matchs ou plus en L1, dans son style accrocheur à la récupération et moins frustre techniquement qu’il n’y parait. Il boucle ses quatre ans à Nice avec 152 matchs au compteur.

La suite : Sa carrière prend une nouvelle dimension à Lille, qui devient une place forte du football français jusqu’au doublé Coupe-Championnat en 2010-11, saison où son temps de jeu est plus fluctuant. Mais Balmont reste un pion essentiel du LOSC jusqu’à son départ en 2016, au sortir de huit saisons et 323 apparitions, pour s’offrir un dernier challenge à Dijon. Sous contrat avec le DFCO, il n’est pas encore officiellement à la retraite, mais soigne actuellement une rupture du tendon d’Achille dont il sera difficile de se relever à 38 ans.

TIMOTHÉE KOLODZIEJCZAK

Son parcours à Lyon : Recruté par l’OL à seulement 17 ans, Timothée Kolodziejczak n’y atteint pas le niveau escompté. Il doit se contenter de 14 petites apparitions chez un OL en perte de vitesse, avant de faire le choix de rejoindre Nice.

Son passage par Nice : En deux saisons, Kolodziejczak a tout connu avec le Gym, de la qualification européenne (4eme en 2012-13) à la quête in extremis du maintien (17eme en 2013-14). Entre ces deux extrêmes, il gagne en régularité et s’impose comme un défenseur polyvalent de qualité en l’espace de 82 matchs chez les Azuréens.

La suite : Tenant de la Ligue Europa, le FC Séville va chercher Kolodziejczak pour en conquérir deux de plus, le natif d’Avion jouant un rôle prépondérant dans leurs conquêtes, sous la direction d’Unai Emery. Après deux ans et demi en Andalousie, Kolodziejczak passe 6 mois au Borussia Mönchengladbach, puis rejoint André-Pierre Gignac aux Tigres pour y devenir champion du Mexique. Il est maintenant de retour en L1, à Saint-Etienne, à seulement 26 ans.

ANTHONY MOUNIER

Son parcours à Lyon : Arrivé dans le groupe professionnel au crépuscule de la grande époque, Anthony Mounier ne s’impose pas à l’OL. Après une saison 2008-09 à se contenter d’un temps de jeu réduit, il opte pour un départ, avec seulement 29 apparitions pour son club formateur sur le CV.

Son passage par Nice : Mounier intègre rapidement l’équipe-type du Gym et y prend une nouvelle dimension. Il claque une saison à 11 passes décisives en L1, puis une autre à 11 buts toutes compétitions confondues. Il dépasse même les 100 matchs en trois ans chez les Aiglons.

La suite : Mounier quitte Nice en 2012 pour rejoindre Montpellier, champion de France en titre. Il redécouvre la Ligue des Champions avec le MHSC et y poursuit sur sa lancée, à l’image d’un exercice 2014-15 plein (8 buts et 9 passes décisives en L1). Ses statistiques aiguisent l’appétit de l’étranger et Cagliari s’attache ses services. Un premier exercice probant, avant un deuxième plus difficile, sans profiter de son prêt à l’Atalanta Bergame. Envoyé au Panathinaikos l’été dernier, il ne s’y relance pas vraiment, malgré 5 réalisations pour sa première saison en Grèce.

JÉRÉMY PIED

Son parcours à Lyon : Arrivé à Lyon à 15 ans, Jérémy Pied n’y jouera jamais un rôle majeur en équipe première. Son prêt à Metz en L2 en 2009-10 (4 buts et 6 passes décisives en championnat) et sa bonne saison suivante dans un rôle de super-sub à l’OL (3 buts et 4 passes décisives) ne lui suffisent pas pour gagner sa place.

Son passage par Nice : Pied passe par deux périodes bien distinctes sur la Côte d’Azur. Il y est d’abord un joueur de rotation, avant de revenir changé d’un prêt réussi à Guingamp en 2014-15 (4 buts et 8 passes décisives). Changé par une inspiration de Claude Puel, qui le fait reculer d’un cran pour l’installer latéral droit. Le Grenoblois participe activement à la folle saison que l’OGCN terminera 4eme de L1, derrière le PSG, Monaco et Lyon.

La suite : Un départ en Angleterre pour y suivre Puel à Southampton et une rupture des ligaments croisés du genou dans la foulée. 8 matchs avec les Saints plus tard, il est de retour à Lille. Mais il ne peut pas jouer dans l’attente de l’homologation de son contrat. Comme si la poisse le suivait partout désormais.

ALASSANE PLÉA

Son parcours à Lyon : En dehors de la Ligue Europa, où l’OL donne une opportunité à ses jeunes pousses de s’exprimer en 2013-14, Alassane Pléa n’a jamais sa chance au sein de son club formateur. Même un prêt à Auxerre en L2 ne se révèle qu’à moitié concluant (3 buts en 15 matchs).

Son passage par Nice : Immédiatement propulsé dans l’équipe-type de l’OGCN, Pléa y affiche alors ses qualités (déplacements, jeu collectif, volume) et ses défauts (manque d’efficacité devant le but, pas de poste naturel) pendant deux ans. Mais le potentiel transparaît et explose les deux dernières saisons. Il y inscrit 35 buts et délivre 10 passes décisives toutes compétitions confondues, son duo avec Mario Balotelli faisant un malheur à la pointe de l’attaque niçoise.

La suite : Le Borussia Mönchengladbach emporte les enchères pour le Lillois de naissance, qui claque un triplé en Coupe d’Allemagne pour sa toute première apparition officielle avec son nouveau club. Sans oublier des bruits persistants qui l’envoient en équipe de France dans un futur proche.

LOÏC RÉMY

Son parcours à Lyon : Barré par la concurrence de Fred, Milan Baros ou Karim Benzema, Loïc Rémy ne parvient pas à se faire une place à l’OL. Il lui faut un prêt de six mois à Lens en 2007-08 pour se révéler avant de couper le cordon, après 18 matchs sans marquer pour l’équipe première.

Son passage par Nice : Rémy ne reste que deux saisons sur la Côte d’Azur, mais il y laisse une trace indélébile. Il inscrit 30 buts, dont 25 en L1, en 75 apparitions toutes compétitions confondues et y est convoqué pour la première fois dans le groupe France (31 sélections au total).

La suite : Transféré à l’OM pour 15 millions d’euros, Rémy y remporte deux Coupes de la Ligue et découvre pour de bon la Ligue des Champions, après un avant-goût avec Lyon. Il brille pendant deux saisons sur le Vieux-Port, avant d’être écarté suite au départ de Didier Deschamps. Il se relance avec réussite en Premier League, à QPR puis Newcastle (20 buts en 40 matchs de championnat), puis tombe dans l’anonymat. Il passe par Chelsea, Crystal Palace, Las Palmas et Getafe, avant d’atterrir à Lille cet été.

LE BONUS : HATEM BEN ARFA

Hatem Ben Arfa n’est pas passé directement de Lyon à Nice, contrairement aux autres joueurs cités précédemment. Mais il a relancé une carrière au point mort avec une saison exceptionnelle chez les Aiglons en 2015-16, avec 17 buts et 6 passes décisives pour porter son équipe jusqu’à la 4eme place du championnat. Avant cela, il s’était retrouvé en situation d’échec à l’OL donc, puis à Marseille, Newcastle ou Hull City. Quelques fulgurances pour beaucoup d’espoirs déçus : « HBA » est maintenant au chômage après deux ans à galérer au PSG. Mais cette étape parisienne n’aurait pas été possible sans le Gym."