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Du dimanche 20 au Dimanche 27 avril se dérouleront les championnats de france de natation à Dunkerque. Cette compétition sert également pour les nageurs français de sélection pour les Jeux de Pékin .

Seba un topic pour nous

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Les championnats n'ont pas encore commencé que le débat fait rage :

Natation - Combinaison - Le CNOSF s'en mêle
La requête déposée par le club du Canet 66, demandant que les nageurs engagés aux Championnats de France concourent sans les fameuses nouvelles combinaisons, aurait été jugée recevable par le CNOSF. Selon Jean-Marie Portes, directeur sportif de l'équipe sudiste, le comité français aurait expliqué au Canet qu'en raison d'un délai trop court, il était impossible d'interdire le port des combinaisons à Dunkerque, mais qu'il enjoindrait la Fédération française de prendre en compte leur influence supposée sur les résultats des sélections. On ne sait toutefois pas comment sera estimé l'écart de temps lié au port de la Speedo LZR Racer ou de la Tyr Tracer Light.

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oui c'est notre topic

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http://www.liveffn.com/2008/dunkerque/index.html


voila pour tous les résultats, les news, les photos

[nicewp]

Aller Camille !

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En 2002, les championnats se déroulaient à Chalon.

J'ai assisté au record d'Europe d'Esposito (qui tient toujours je crois), un grand moment , il avait reçu une ovation de 10 15 minutes, c'était énorme. J'en ai encore la chair de poule.

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oui d'ailleurs 400 4 nages pour camille muffat demain 10h51 précisemment

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Après ses trois records du monde claqués aux Championnats d'Europe à Eindhoven, Alain Bernard (Photo L'Equipe) se présente comme le grand favori des épreuves de sprint des Championnats de France, qui débutent dimanche à Dunkerque. Toujours aussi disponible et aimable, l'élève de Denis Auguin revient sur son nouveau statut et ses attentes lors de cette semaine cruciale. L'Aubagnais ne pense qu'à la qualification olympique et préfère s'abstenir de tout pronostic concernant le chrono. «Il faut être vigilant et ne rien négliger», avoue le recordman du monde du 100 m qui va lancer sa compétition lundi avec le relais antibois du 4x100 m.

«Alain Bernard,dans quel état d'esprit êtes-vous ?
J'arrive fracassé, je suis en vrac, je vais mal nager (rires). Non, ça va, on a fait un bon voyage, tout s'est bien passé, le timing a été bon. On est arrivé en début d'après-midi comme prévu. Je suis dans un bon état d'esprit, c'est-à-dire celui qui m'anime depuis quelque temps, me faire plaisir avant tout. Je me languis de me retrouver sur ce plot pour plonger, pour partir, pour prendre un maximum de bonheur et surtout penser à bien m'appliquer.

Comment avez-vous géré l'après-record du monde ?
On a très bien géré avec Denis (Auguin) et Franck (Esposito) au club. Ils ont cadré l'agitation qui pouvait devenir excessive et empiétée sur le temps de travail. Ils se sont très bien occupés de moi pour que ce soit le mieux cadré possible pour reprendre l'entraînement. Il n'y a pas eu de débordement parce qu'on s'est remis tout de suite au travail, tout de suite dans le bain, on n'a pas pris le temps d'aller traîner à gauche ou à droite. Cela aurait été inadmissible vu la période. Trois semaines avant les Championnats de France, on ne pouvait pas se permettre de rater quoi que soit à l'entraînement ou de se fatiguer dans la journée à aller courir à droite, à gauche. On est bien resté concentrer là-dessus et on a fait notre préparation comme on l'avait prévue depuis le mois de septembre-octobre. Après les Championnats d'Europe, on avait prévu de retravailler dix jours puis un retour progressif au calme avec l'affûtage.

Avez-vous craint de vous éparpiller ?
Non, je n'y ai même pas pensé. Je n'ai pas eu le temps de m'éparpiller. Le jour de la compétition, c'était un peu l'euphorie du moment, on en a bien profité. Je savais très bien ce qui m'attendait avant même de partir à Eindhoven comme base de travail en rentrant. C'était dans un coin de ma tête et cela s'est plutôt pas mal passé.

Comment avez-vous vécu ce changement de dimension ?
Je m'en suis rendu compte surtout quand je me balade dans la rue, des gens me reconnaissent et m'encouragent, cela fait bizarre, c'est un peu une conséquence. Je ne cours pas après cela, je nage pour me faire plaisir, pour essayer de repousser mes limites. C'est agréable, il y a pire comme situation mais il faut rester vigilant et ne pas croire tout ce qu'on dit. Il faut se remettre en question, le sport de haut niveau est une remise en question incessante. Si on nous dit tous les jours, t'es trop beau, t'es trop fort, t'es le meilleur, le risque est de le croire à la longue. Je ne veux surtout pas le croire parce que je ne dois pas être le plus fort dans ma tête, je dois trouver des trucs pour progresser.

Comment s'est passé votre affûtage ? Cela fait du bien de ralentir le rythme ?
Cela fait plaisir (sourire). Parfois on a l'impression de ne plus savoir rien faire, mais je me rends compte que c'est comme cela à chaque affûtage. Il ne faut pas s'y habituer car il faut retourner travailler après. Il faut en profiter, on se sent de plus en plus fort, on se sent à l'aise, on nage bien naturellement, les choses qu'on a mises en place se font de plus en plus naturellement.

Avez-vous le trac avant ces Championnats de France ?
Non pas trop. J'ai parfois des flashes où je m'imagine derrière le plot ou dans l'eau avec tel ou tel nageur à côté. Mais je me dis : "ne t'attarde pas là-dessus".

A quoi vous attendez-vous ? On a l'impression que rien ne peut vous arriver ?
Si je ne tombe pas dans les escaliers, si je ne me blesse pas, si je ne fais pas une course en bois, il n'y a pas de raison. Mais il faut rester vigilant. Il faut y aller, pas en sifflotant tranquille. La confrontation va être difficile, il ne faut pas y aller la fleur au fusil, il faut y aller le plus concentré possible. Sur une course, tout peut arriver dans le bon sens comme dans le mauvais. Mais il n'y a aucune raison que cela arrive, je n'y pense même pas. Pour ne pas que cela arrive, il faut faire les choses correctement, il faut être vigilant et ne rien négliger.

La qualification est-elle votre unique objectif ?
L'objectif est de se qualifier, basta. Mais on a toujours envie d'en faire plus, on verra donc au jour le jour. Il faudra que je sois bien dans l'eau, dans ma tête, bien entouré, dans un bon moment. Peut-être qu'on peut revivre de grands moments, mais on ne le saura qu'au dernier moment. Je n'annonce rien du tout avant. Je suis venu avant tout pour me qualifier aux Jeux ce après quoi je cours depuis des années.

Peut-on s'attendre à un gros chrono ?
Chaque compétition est différente, on verra bien. Cela nécessite une adaptation permanente quand on arrive au bord du bassin. Je viens pour essayer de nager du mieux possible comme je le fais depuis plusieurs années. L'objectif est de ne pas faire d'erreur. Une fois que je touche le mur, on verra le temps.

A Eindhoven, vous aviez prévenu votre entraîneur que vous alliez faire de grands chronos. Qu'en est-il à Dunkerque ?
Je disais que j'étais bien, je savais que je pouvais faire un bon temps. Mais un bon temps, je ne savais pas à quoi cela correspondrait, cela aurait pu être 48''3, puis 47''6. Ici, même si je le sens, je ne le dirai pas, même à Denis. Il ne faut pas que je me dise que je pars pour faire tel temps à tout prix. Je sais très bien que c'est une conséquence. A chaque fois que je suis parti pour faire tel temps, je me suis tout le temps ramassé. J'ai appris à gérer cela. Tout est possible, tant qu'on y croit.»

[SIOU D AQUI]

Laure, comment vous sentez-vous ?

Chais pas, sous les bras j'en ai encore mais je peux faire un chrono.

[seba]

siou tu flood sur notre topic et je l'accepte pas

[SIOU D AQUI]

[seba]

Minima JO Pékin : 4:55.71 (séries) - 4:45.08 (finale)


1. MUFFAT Camille 1989 FRA OLYMPIC NICE NATATION 4:44.11 +0.89


si elle refait le meme temps cette après-midi elle ira au jeux olympiques

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Duboscq en forme
Hugues Duboscq a battu son propre record des championnats lors des séries du 100 m brasse, dimanche matin à Dunkerque (1'00"05 contre 1'00"84 en 2004

Record pour Popchanka
Alena Popchanka a battu son propre record des championnats lors des séries du 100m papillon, en 58"39 (contre 58"81 en 2003), dimanche à Dunkerque.

[loulounissart]

Allez Camille

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Camille s'est qualifié avec johanne andraca vive le sud

[loulounissart]

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il rame leur site ffn

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Pour le moment 5 nageurs sont qualifiés :

Pierre Henri sur 400 4nages, Nicolas Rostoucher (Clichy) et Sébastien Rouault (Saint-Germain-en-Laye) sur 400 libre, et donc Camille Muffat et Joanne Andraca sur 400 4.

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La reine, l'intouchable, l'exceptionnelle Laure Manaudou s'écroule en pleurs. Elle vient de toucher l'insondable : une défaite sur 400 m, une troisième place aux Championnats de France derrière la Roumaine Camelia Potec en 4'06''08 et un titre qu'elle détient depuis 2003 et ravi par Coralie Balmy en 4'06''41. Reste la qualification olympique, mais cela ne peut la consoler. Quatre ans sans concurrence. Quatre ans à laisser ses adversaires à une demi-longueur de bassin. Quatre ans d'invincibilité. Cela forge une armure et ce lundi vers 18h20, sa cuirasse s'est fissurée à Dunkerque.

Après avoir lâché une phrase au micro d'Eurosport, elle éclate en sanglot et son entraîneur Lionel Horter la prend par le bras et l'emmène loin des caméras. Derrière le décor chinois qui sépare la piscine du bassin de récupération, l'entraîneur lui parle encore et encore. Pendant plus de cinq minutes, le coach réconforte son élève en pleurs. Benjamin Stasiulis fait une incursion pour tenter de mettre du baume au coeur à sa fiancée mais repart très vite. Arrive alors Claude Fauquet. Le DTN lui fait la bise, lui parle, lui prend le visage dans ses mains, puis la championne et son entourage repartent vers le bassin de récupération pour s'isoler quelques instants. Juste le temps de revenir pour le podium. Laure Manaudou tente alors de refouler ses larmes, mais elle descend bien vite de cette deuxième marche qu'elle déteste, enlève sa médaille d'argent qui lui brûle le cou pour aller rejoindre ses parents dans la tribune officielle et s'effondrer en larmes (photo L'Equipe). Larmes de colère ou larmes d'incompréhension ? La championne est blessée. «Le 400 m, c'est ma course. Et mon but est de rester imbattable sur 400 m», disait-elle juste avant les Championnats de France. Sa course lui a échappé et les questions pleuvent.

L'enchaînement court à sa perte
En 4'06''67, la championne olympique a donc vécu un séisme. Depuis le Mare Nostrum du Canet-en-Roussillon le 6 juin 2004, elle n'avait pas connu l'échec sur sa distance fétiche. Et c'était déjà Camelia Potec qui la devançait. Aujourd'hui, la Roumaine s'entraîne avec Philippe Lucas, ancien mentor de Laure Manaudou. Aujourd'hui, Laure Manaudou a perdu sa petite couronne nationale dans le bassin et son statut d'intouchable vis-à-vis de la concurrence. « C'est une nageuse exceptionnelle, mais elle n'est pas imbattable. On l'avait déjà vu sur le plan international maintenant on le voit sur le plan national», explique la nouvelle championne de France, Coralie Balmy qui a coiffé lors du dernier 50 m la championne du monde. Lors de cette course, rien n'était ordinaire. Habituée à partir vite, Laure Manaudou n'a pas étouffé ses adversaires qui l'ont suivie pour la doubler dans la dernière ligne droite. «D'habitude quand elle nage en 4'06, elle est toute seule. Là, c'est dur, elle était vraiment crispée toute la course, cela s'est vu dès le départ, relate Lionel Horter. Dès qu'on est un peu à la bataille, les choses deviennent très difficiles.»

La concurrence accrue et l'enchaînement des courses peuvent expliquer cette déconvenue. Moins puissante qu'à sa belle époque, Laure Manaudou a calé et n'a pas pu enchaîner une excellente demi-finale du 100 m dos en 59''98 avec la finale du 400 m trois-quart d'heure plus tard. « Elle a fait ses courses de dos de belle manière, c'était difficile de la freiner, peut-être qu'elle y est allée un peu fort ce matin et cet après-midi, analyse son entraîneur. On savait que ce serait très difficile d'enchaîner ces deux courses. Elle n'avait pas la fraîcheur qui lui permettait de s'engager plus et l'aspect psychologique de savoir que les filles allaient s'accrocher a probablement joué.» Avant de s'éclipser pudiquement pour aller cacher sa détresse, Laure Manaudou n'a livré qu'une phrase : «C'est très dur surtout de me faire battre. Je ne peux dire qu'une chose : j'attends la combinaison Arena.» Et le fameux débat sur les combinaisons pourrait être relancé si Camelia Potec n'avait pas nagé avec une ancienne combinaison... Arena. Et le record du monde de Federica Pellegrini est tombé avec ce même équipementier. La raison n'est donc pas matérielle. Mais le coeur a parfois des raisons que la raison ne connaît point. «Il vaut mieux qu'elle subisse une défaite ici qu'à Pékin, je pense que cela ne peut que lui servir. Elle pourra rebondir», estime Coralie Balmy. Aux JO, Laure Manaudou aura ses réponses.

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je note cette phrase

«C'est très dur surtout de me faire battre. Je ne peux dire qu'une chose : j'attends la combinaison Arena.»

mais tu es une championne ou quoi??? avec cette combi tu as 4'02... alors la combi n'a rien avoir avec ta course.

j'ai vu la course elle s'est faite bouffer tactiquement par les 2 toulousaines... elle a eu peur de prendre la course a son compte une erreur


sinon très belle performance du nicois clément lefert qui joue une qualif dans le relais 4*200m nl il devra pour cela finir dans les 4 premiers du 200m nl.

il peut néanmoins jouer jouer la qualif en individuelle sur cette distance si et seulement si il fait 1'48'72 et si il finit dans les 2 premiers


voila

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La bataille du cent aura bien lieu. Dès les séries disputées ce matin à Dunkerque, les nageurs ont marqué leur territoire. Chacun à sa manière... Pour Alain Bernard (Photo L'Equipe), contrôle, gestion et facilité ont ponctué sa série en 49''07, cinquième chrono. Mais il n'a nagé que l'aller (22''95). «Peut-être un peu moins. Il a fait quatorze coups de bras de moins que d'habitude», précise dans un sourire Denis Auguin. Pour le retour, il faut attendre les demi-finales. Et l'entraîneur apparaît très serein : «C'est un très bon 100 m en toute décontraction. Je suis très, très confiant. Alain est content de son 100 m, tout va très bien. Il y a beaucoup de garçons qui ont nagé en moins de 49 secondes ce matin, il y aura de la concurrence, mais il sera présent. J'espère qu'il fera son meilleur temps. Pour la demi-finale, ce sont des sprinteurs, je ne sais pas si on va beaucoup les gérer cet après-midi.»

Ce matin déjà, il était difficile pour les coaches de contenir leurs purs sangs. Quatre nageurs, Amaury Leveaux (48''78, record personnel), Fabien Gilot (48''85), Grégory Mallet (48''95) et Frédérick Bousquet (48''97), ont déjà mis le turbo pour descendre sous les quarante-neuf secondes. Fabien Gilot, dans la même série que son partenaire de club, Frédérick Bousquet, ne cache pas ses sensations. « Je suis content. 48''8, c'est bien pour un matin, j'avais de bonnes sensations. C'est de bon augure. Les demies vont aller vite, tout le monde est en forme. C'est parfait, c'est super pour le relais», avoue le Marseillais avant d'aller «se reposer et se concentrer», ses deux maîtres mots avant les demi-finales cet après-midi. Dans cette course de géants, les combinaisons sont observées avec attention. Où sont les combinaisons Speedo ? Un peu partout même sur le épaules de nageurs Arena comme Fabien Gilot. Pour l'entraîneur d'Alain Bernard, ce débat est clos. «On s'en fout complètement, il y a beaucoup de nageurs qui se sont perdus là-dedans, c'est une erreur fondamentale de perdre de l'énergie et de la concentration sur les histoires de combinaison. Je pense que ce sont des énormes fautes de management.»

Ces problèmes sont bien loin de Hugues Duboscq qui a tranquillement géré sa série du 200 m brasse en 2'11''76, soit plus de trois secondes d'avance sur le deuxième chrono. Sans concurrence, le Havrais tente de se concentrer sur lui-même et de travailler dans les conditions d'une compétition plus ardue. «C'était pas trop mal, je n'ai pas eu des super sensations sur le premier 100 m, mais j'ai réussi à éviter le piège de partir sur une fausse allure et 2'11, je suis satisfait. J'essaie de préparer même si c'est dur de se mettre dans les mêmes conditions. Je lutte pour me mettre dedans mentalement, c'est assez difficile. J'essaie de me mettre dans les mêmes conditions qu'aux Championnats d'Europe, mais on ne peut pas. Ce ne sont pas du tout les mêmes conditions, la même configuration, avoue le recordman de France de la distance. On fait avec ce qu'on a. L'objectif est d'essayer d'y aller progressivement, de nager de plus en plus vite et de ne pas faire comme au 100 m brasse.»

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on passe aux choses sérieuses le 100m voila ca va bombarder en demi-finale cette aprem

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Alain Bernard s'est qualifié sans trembler pour la finale du 100m nage libe en signant le meilleur temps des demi-finales (48"04) devant son grand rival Fabien Gilot.

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Camille Muffat a frappé très fort lors du 200 m 4 nages, en s'adjugeant le titre national et en améliorant aussi le record de France de Laure Manaudou. En 2'11"15, elle a devancé Cylia Vabre, qui se qualifie elle-aussi pour les Jeux, et Sophie de Ronchi.

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Meilleur temps des séries, Aurore Mongel a confirmé sa suprématie sur le 200m en remportant le titre national dans la piscine de Dunkerque, avec un temps de 1'57"63. Elle se qualifie du même coup pour les JO de Pékin, où elle sera accompagnée par la surprenante Ophélie Cyriell Etienne. Coralie Balmy n'a pris que la 5e place.

Cette quatrième journée a aussi été marquée par deux records de France. Camille Muffat a frappé très fort lors du 200 m 4 nages, en s'adjugeant le titre national et en améliorant aussi le record de France de Laure Manaudou. En 2'11"15, elle a devancé Cylia Vabre, qui se qualifie elle-aussi pour les Jeux, et Sophie de Ronchi. Sur le 200 m brasse, Hugues Duboscq a battu son propre record en 2'09"72 en demi-finale. Sur 100 m, Alain Bernard était très attendu, et le nageur d'Antibes n'a pas eu à forcer pour atteindre la finale, en signant le meilleur temps des demi-finales (48"04) devant ses deux grands rivaux Fabien Gilot et Amaury Leveaux. Christophe Lebon a lui fait coup double lors de la finale du 200m papillon à Dunkerque. Le nageur d'Antibes a remporté le titre, mais il a surtout réalisé les minima pour les Jeux de Pékin avec un chrono de 1'56"54. Il a devancé Clément Lefert et Romain Sassot.

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Livide, transi d'émotions et au bord des larmes, Alain Bernard (Photo L'Equipe) vient de décrocher son billet pour les Jeux Olympiques en remportant jeudi la finale du 100 m nage libre dans une piscine de Dunkerque surchauffée. Les six relayeurs qualifiés pour Pékin s'enlacent et l'intense pression redescend pour laisser place à l'émotion. «Il y a beaucoup d'émotion. On avait beau dire ce qu'on voulait, rien n'était fait, il fallait aller chercher la qualification, il fallait se bagarrer. Ce n'est jamais facile de gagner, avoue Alain Bernard. La pression était énorme. Je n'ai jamais connu de tension comme celle-là.» Il a beau détenir le record du monde, il attend depuis quatre ans cette qualification olympique. C'est long quatre ans. Des Jeux d'Athènes passés devant la télévision, une finale déjà à Dunkerque en 2004 où il ne prend que la huitième place, une toxoplasmose et une mononucléose... Après 47''82 d'une course intense avec cinq nageurs sous les 49 secondes, l'Aubagnais ne réalise pas encore, mais il digère. Le soulagement qui s'apparente à une vraie libération se situe à la hauteur de la tension.

Et sa course symbolise cette pression. Même Malia Metella, épatante juste avant avec un record du France (54''27) en demi-finales du 100 m, ne veut pas rater la fête. Comme un ballon gonflé à bloc, il lâche la pression dès le départ et passe au 50 m en 21''97. Une folie... Comme tout champion, Alain Bernard ne carbure pas à l'ordinaire. Il aime l'exceptionnel mais toujours avec modestie. Affronter des copains lui pose plus de problèmes. Il redoute davantage cette compétition nationale qu'une épreuve internationale. Ce n'est pas le genre de la maison de haïr ses adversaires, de jouer de l'intox, encore moins avec des amis. L'Aubagnais doit se faire encore plus violence, mais son talent parle pour lui et son premier 50 m relève son autre dimension. Même son entraîneur ne peut qu'être surpris. «On ne peut imaginer 21''97 à la culbute, c'est impossible. Déjà au 25 m, j'ai 9'18 au chrono, c'est un truc de taré. Et 21''97 au 50 m, c'est la promesse de la capacité d'Alain à nager beaucoup plus vite que 47''5, décrypte Denis Auguin. Je pense que s'il était passé "raisonnablement" en 22''2, on aurait pu voir un truc gigantesque.» Mais l'essentiel est ailleurs. Tout le monde attend le record du monde (47''50), mais Alain Bernard se libère avec 47''82 et surtout une qualification. Peu importe le temps, encore énorme, il part à Pékin et ses dix derniers mètres ont sûrement été les plus longs de sa carrière quand il voit revenir Fabien Gilot (48''02, meilleur temps personnel), qui décroche également son billet pour les JO. «Je lui avais demandé de faire un 100 m. Il a fait un 90 m mais ce n'est pas grave. Il a touché le mur le premier, c'est donc lui qui avait raison, concède volontiers Denis Auguin, son complice depuis huit ans. Les dix derniers mètres sont très durs, ils m'ont paru très, très longs.»

«J'avais de bonnes sensations, je voulais en profiter»
Aussi longue que l'attente de cette qualification. «Ca pique à la fin. J'avais de bonnes sensations, je voulais en profiter. Je me suis dit : vas-y, fonce, fais ce que tu sais faire. A la fin, c'est dur, mais on a le billet en poche et le titre, se réjouit le nouveau champion de France, qui associe toujours son entraîneur dans ses succès. Je me suis vraiment battu à la fin parce que c'est très, très dur avec pas mal de désorganisation. » Si les dix derniers mètres ont été durs pour Alain Bernard, son dauphin Fabien Gilot a vécu cinq secondes d'apnée. Après avoir touché le mur, le Marseillais attend le verdict et finit par regarder le tableau pour connaître son sort. «Au moment où je touche, je laisse cinq ou six secondes de battement avant de regarder le tableau, se remémore Fabien Gilot, deuxième qualifié pour le 100 m individuel aux JO. Je me vois remonter sur Alain mais je ne vois pas du tout ce qui se passe de l'autre côté. Là je touche et je me dis : tu as nagé, maintenant regarde, c'est de la loterie. Les cinq secondes étaient longues. »

Comme lors d'un match de boxe, les acteurs sont sonnés à l'instar du vainqueur. Le poids de la pression s'échappe. Mais Alain Bernard maintient le cap, s'exprime avec toujours autant de gentillesse, s'adresse au public au micro du speaker et peut souffler en attendant le 50 m. Au-delà des performances exceptionnelles au niveau de la densité chronométrique, les sourires et la complicité exprimées sur le podium par Alain Bernard, son dauphin Fabien Gilot et Frédérick Bousquet annoncent aussi des lendemains qui chantent pour le relais français. Pour le 50 m, la fête devrait battre son plein. Alain Bernard, soulagé et libéré, peut se tourner vers son principal adversaire, le chrono. « Avec 21''9 à la culbute, il peut faire quelque chose de bien au 50 m, il ne faudra pas qu'il s'emballe, il faudra qu'il s'applique, prévient Denis Auguin. Il peut nager plus vite qu'il ne l'a jamais fait sur 50 m. » Les policiers qui encerclaient jeudi après-midi l'entrée de la piscine par crainte d'une manifestation des salariés de Coca-Cola, pourraient revenir samedi pour verbaliser Alain Bernard d'un excès de vitesse.

[seba]

expa tu es ou

[petioun nissart]

trop fort le seba, il t'as fait un topic à lui tout seul

[seba]

et ouai et tu regarde eurosport mon petit??