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NICE: L'après-Puel dans un club,...

 
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Nonopakili83
Vielh Aigloun
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MessagePosté le: 02 Aoû 2016 16:45    Sujet du message: NICE: L'après-Puel dans un club,... Répondre en citant

NICE: L'après-Puel dans un club,...

A Nice, le nouvel entraîneur Lucien Favre doit composer avec l'héritage de Claude Puel, manager omniprésent, qui a laissé une trace importante dans chacun de ses clubs. Comment les autres techniciens ont-ils appréhendé sa succession ?


A Monaco : Deschamps a tout changé
En 2001, Monaco sort d’une saison manquée (11e de L1) et Jean-Louis Campora décide de se séparer de Claude Puel pour donner un nouveau souffle. La gestion post-titre de 2000 a été compliquée et l'ASM, qui vient de perdre la finale de Coupe de la Ligue, souhaite repartir de l’avant. Campora réussit à convaincre Didier Deschamps, qui termine juste sa carrière de joueur, d'occuper le poste d’entraîneur. «DD» ne s’appuie pas sur l’héritage de Puel, en accord avec Campora, et le recrutement estival (Nyarko, Domoraud, Jugovic et Bierhoff) est un échec. Deschamps entame son exercice en s’appuyant sur Simone et Panucci, mais les résultats sont catastrophiques.
Déjà en froid avec une demi-douzaine de joueurs, Deschamps se fâche avec les deux Italiens, qui quittent le club. Le discours de l’ancien capitaine des Bleus ne passe pas, bien qu’il rejoigne assez Puel sur sa volonté de contrôler le club dans ses grandes lignes. Il décide d'établir un 4-3-1-2, sacrifiant le 4-2-2-2 plus offensif de Puel. Quand on insiste sur la pauvreté du style monégasque, loin de celui de son prédécesseur, il a une réponse toute trouvée : l'hécatombe de blessés. Sa volonté d’imposer une préparation physique à l'italienne lui est reprochée.
Monaco termine premier non-relégable, son pire exercice depuis 25 ans. «Il est en phase d'apprentissage, je suis convaincu qu'il va réussir. À mes yeux, c'est le futur entraîneur de l'équipe de France», dit alors Henri Biancheri, directeur sportif du club. En effet, Deschamps se servira de cet échec pour mettre en place la saison suivante une équipe renouvelée, qui atteindra la finale de C1 en 2004. Et prendra la tête des Bleus quelques années plus tard.


A Lille : Garcia dans la continuité
En 2008, Rudi Garcia, qui a prouvé la qualité de son travail au Mans, est débauché par Lille pour succéder à Puel, qui a cédé à l’appel de l’OL. Garcia doit passer après l’incontournable démiurge de la réussite nordiste, une mission compliquée. «J’avais vécu ça au Mans, où j’étais arrivé après Frédéric Hantz. Ici, c’est multiplié par mille», confie-t-il alors. Le technicien doit rapidement convaincre, à commencer par son effectif, refroidi par le départ de son mentor. «Je me suis posé des questions, raconte Rio Mavuba. Mais j’ai parlé avec lui, et il m’a vite rassuré.»
Au soir de la 3e journée, le LOSC pointe à la dernière place. Un temps pour s’acclimater à la méthode du nouveau coach, qui arrive avec ses idées. Garcia n’a pas changé de méthode ni d’attitude envers les joueurs : exigeant mais toujours à l’écoute, il nomme un conseil de consultants, insiste sur l’esprit d’initiative dans le jeu offensif. La mayonnaise finit par prendre. Après une victoire contre Bordeaux (4e j.), le LOSC file vers une série de neuf matches sans défaite.
Quand on lui fait remarquer que son système en 4-3-3 est inspiré par celui de Puel, Garcia réfute l’héritage - « Au Mans, je jouais comme ça, avec Romaric devant la défense» - mais peine à sortir de l’ombre de Puel. «Certains ont dû être mécontents de mon arrivée, d’autres contents. Moi, je trace avec ceux qui veulent bien me suivre», lâche-t-il, agacé. Garcia finira par écrire sa propre histoire, avec une 4e place au terme de sa première saison et, surtout, un titre de champion en 2011.


A Lyon : Garde renforce la jeunesse
En 2011, au terme d’une saison où l’OL termine à la 3e place, Claude Puel est licencié. Son désamour avec le public et l'absence de trophée durant ses trois ans de mandat lui sont reprochés. Pour lui succéder, Jean-Michel Aulas convainc Rémi Garde, alors patron du centre de formation, de se plonger dans le tumulte lyonnais.
L’idée répétée par Puel était d’intégrer quatre ou cinq jeunes parmi les titulaires de l’OL. Cette ambition était restée en suspens malgré la création du «groupe Pro II», sas entre la réserve et les pros. Dans un contexte économique plus difficile, Rémi Garde va accomplir ce que son prédécesseur souhaitait, d’abord en modelant des jeunes capables de rejoindre l’équipe une, puis en leur faisant confiance sur la durée.
Dès son premier match de L1, l’OL revient à un jeu de passes qui avait été sa marque de fabrique dans les années 2000. Dans le dispositif, Garde ne tranche pas vraiment et ne décidera de passer au 4-4-2 losange qu’au bout de sa troisième saison. Le nouveau technicien y pense dès sa première préparation, mais tardera à franchir le pas du changement de système, alors que le 4-3-3 était en place depuis 10 ans. Lyon renoue en tout cas avec les trophées en remportant la Coupe de France dès la première saison de l'après Puel, mais termine 4e de L1, échouant à se qualifier pour la C1.


A Nice : Favre, moins omniprésent ?
Lucien Favre va devoir se mettre à la hauteur de Puel, parti sur le banc de Southampton, après avoir laissé une empreinte profonde sur la Côte-d'Azur. Avec les Aiglons, il s'est hissé deux fois à la 4e place de L1 et a su proposer du jeu, notamment lors de la dernière saison.
Au Gym, Claude Puel avait la main sur la plupart des secteurs du club et Lucien Favre n'a pas tout chamboulé. Il est arrivé avec un seul adjoint, le Roumain Adrian Ursea. Frédéric Gioria, le coach des gardiens Lionel Letizi et le préparateur physique Alexandre Dellal, sont restés. Favre a posé d'entrée les bases de sa gestion de groupe : «J’aimerais fonctionner durant toute la saison avec un effectif de 24 joueurs de champ au maximum, jeunes compris.»
Contrairement à Puel, qui suivait la préparation athlétique de près, le Suisse a laissé le club gérer cet aspect. Il a seulement insisté sur le travail tactique et pourrait condamner le 4-4-2 en losange instauré par Puel. «Chaque entraîneur a ses idées. Il faut s’adapter aux joueurs à disposition, on n’a pas le choix. On peut essayer, on verra», a-t-il expliqué dans L'Equipe dimanche. Pourra-t-il faire aussi bien que Puel après sa première saison ? «Je ne veux pas parler de classement, car c’est une saison qui peut être très difficile, en raison des départs. On ne peut pas cacher la vérité. Mais je ne m’inquiète vraiment pas», a expliqué Favre au moment de détailler son objectif.

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