Clerc prend sa revanche

Dans un match rugueux et très pauvre en occasions, les joueurs d’Eric Roy sont venus à bout des Lyonnais dans la prolongation, grâce à un but de leur défenseur, que Lyon n’avait pas voulu prolonger la saison passée.

François Clerc n’a rien oublié. Parti libre de Lyon l’été dernier, après une deuxième partie de saison où il n’avait pratiquement pas joué, le latéral droit s’était retrouvé sans club. Après plusieurs semaines de galère, l’international s’était finalement engagé Nice en septembre.

Mais il n’a pas digéré la manière dont son club formateur s’est séparé de lui. « J'en veux à Puel car en mars et décembre 2009 j'ai repris la compétition alors que je n'étais pas prêt, expliquait-il il y a deux mois. Puel, au niveau de la psychologie, il y a mieux. »
Au moment de rencontrer son ancien club, en seizièmes de finale de la Coupe de France, l’ancien Lyonnais était forcément revanchard. Son point rageur, juste après son but (1-0, 96e), le seul d’une rencontre assez pauvre en occasions, en témoigne.

Nice rencontrera Drancy

« C’est super, parce qu’on a fait un super match, glisse-t-il sobrement au micro de France 2. On s’est bien battu face à une très bonne équipe de Lyon et on n’a rien lâché en prolongation. On a tout fait pour aller au fond de nous-mêmes. »

Dans ce match, Nice et Lyon se seront pourtant longtemps cherché sans trouver le bon tempo. En dehors de quelques rares occasions de part et d’autres, et de quelques penalties oubliés par Hervé Piccirillo, jamais les deux équipes ne se sont vraiment montrées dangereuses. Jusqu’au but de François Clerc, consécutif à un cafouillage sur corner.

Pour Lyon et Lisandro, fantomatique ce dimanche, c’est un vrai coup d’arrêt après un début d’année 2011 pourtant très séduisant. Mais les Lyonnais se consoleront en se consacrant désormais entièrement à leur huitième de finale de Ligue des champions, contre le Real Madrid. Les Niçois, eux, ont rendez-vous avec Drancy (CFA) au prochain tour, le 1er ou le 2 février.