[Steph]

De Rome, Francesco Sensi a prévenu directement Waldemar Kita de son refus de vendre, de son changement d'attitude et de sa volonté de rester aux commandes de l'OGC Nice.





Un scénario logique, correct, respectable.





Et bien non, vous n'y êtes pas ! C'est par la bande, par quelques indiscrétions et quelques amis qu'il possède à Nice, que Waldemar Kita a appris le refus du magnat italien de céder ses parts.





« Est-ce normal que personne ne me prévienne dans des négociations de cette importance ? La manière est indélicate et je trouve cette attitude pour le moins bizarre. Même si j'ai du respect pour un homme de 75 ans, je trouve tout de même qu'il manque de courage et de savoir-vivre. Il m'a caché des choses quand je suis allé le voir à Rome et notamment les accords avec M. Mandaric ».





Waldemar Kita est déçu. Outre son côté professionnel, il avait mis beaucoup de passion dans cette opération.





« Que les Italiens ne vendent pas, c'est une chose. Mais de cette manière, non ! J'étais finalement prudent et je crois que j'avais raison de l'être ».







« Il n'y a rien à faire »



A-t-il encore un avenir en rouge et noir ?





« Je n'ai aucune envie de me mettre à genoux ! J'ai déjà été obligé de dire non à plusieurs joueurs et même à un entraineur de renom, ne me demandez pas l'impossible. J'avais pourtant une belle philosophie de club pour Nice qui mérite de remonter la pente. Je travaillais dur pour être prêt le jour J malgré cette incertitude et ce climat pour le moins spécial ».





Un espoir existe-t-il encore de son point de vue ?





« Je ne peux rien faire juridiquement. Sauf éventuellement m'entendre avec M. Mandaric, mais si les Italiens refusent la négociation, il n'y a rien à faire. Je crois que l'avenir se présente mal pour eux et que s'ils ne gagnent pas les premiers matches, la situation va vite être pénible. Je suis aussi inquiet de leur volonté de vendre encore les jeunes joueurs. Ne vont-ils pas dilapider le potentiel et mettre ensuite la clé sous la porte ? ».





Waldemar Kita termine entre déception et colère.





« Je voulais relever ce challenge qui m'excitait. Mais quelques mégalos incompétents m'en ont empêché. C'est vraiment dommage ! Pour Nice et pour moi ! ».





Voilà comment l'OGC Nice a laissé passer sa chance de travailler avec un homme qui ne disait vouloir que du bien au club.





Et qui ne posera pas ses valises sur la Promenade des Anglais cet été.





Un autre jour peut-être...



Y. M.

Mardi 29 Mai 2001

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Steph
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