[Steph]

Comme une envie pressante. Réagir. Ne plus vouloir subir les événements. Se dire les choses. Hier matin, les Aiglons sont arrivés en avance à l'entraînement. Une réunion de vestiaire était programmée. Les joueurs entre eux. Rien qu'entre eux.

Alors que les dirigeants ont lancé dans une certaine confusion un ultimatum à l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle (la victoire contre Lorient demain ou la porte), alors que l'OGC Nice n'a pris que 3 points sur les 30 derniers possibles, que l'équipe est apparue totalement à côté de la plaque à Valenciennes (1-2), cette réunion peut apparaître comme le signe d'un groupe décidé à ne pas couler sans bouger. Un groupe désireux d'endosser ses responsabilités. Initiative rassurante pour tous les amoureux du Gym inquiets ?

Il y a plutôt lieu de le croire.

« Discussion entre hommes »

« On avait envie de se dire entre nous tout ce qui ne va pas », nous a confié le capitaine Onyekashi Apam. « On est clairement en danger au classement. Ce n'est pas le moment de baisser la tête, mais au contraire, d'avoir une discussion entre hommes. Tout le monde a dit ce qu'il avait à dire. Avec respect mais sincérité. Je pense que c'était constructif. Il ne faut pas laisser une situation s'enliser. A notre niveau, il faut se réveiller. On doit être plus guerriers que ça. On n'a pas le droit de laisser tomber l'OGC Nice en L2. Tous ceux qui sont arrivés ici ont signé pour un club de L1. Certains resteront, d'autres partiront. Mais tout le monde veut garder la conscience tranquille ».

Le contenu précis de la réunion est resté secret. Logique. Mais les thèmes abordés ont semble-t-il ratissé large. Des attitudes aux entraînements aux efforts en match, le quart d'heure vérité (plus long en réalité) était destiné à crever certains abcès. Evidemment, seul l'avenir (dès demain contre Lorient) jugera des bienfaits de cette petite thérapie de groupe. Mais l'on notera que la dernière réunion entre joueurs s'était déroulée lors des matches aller, après la déculottée à Lorient (1-4). Avait suivi une série de quatre victoires. A une différence : à l'époque, Didier Ollé-Nicolle et son staff avait participé au débat. « On est sur le terrain, on veut assumer nos responsabilités », appuie le défenseur des Super Eagles. « On va transmettre au coach ce qui s'est dit ».

« Le coach ? Pas facile »

Certaines doléances pourraient aussi remonter. Loin de l'envie du joueur de « charger » son entraîneur. « On a vu ce qu'a donné le changement d'entraîneur à Nantes, Strasbourg ou Le Havre dans le passé : rien du tout ». Mais le capitaine nigérian évoque certaines zones d'incompréhension. « Il y a des aléas, comme les blessés, les suspendus, mais l'on aimerait pouvoir s'appuyer davantage sur un onze type. Il y a des changements que l'on a appris le jour du match et qui nous ont parfois surpris. Mais chaque entraîneur a sa méthode. C'est au joueur de s'adapter ».

« La situation du coach ne doit pas être facile à vivre », ajoute Apam. « Les joueurs, on est responsables. On a d'abord une fierté. Samedi, on a d'abord envie de gagner pour nous. Mais aussi pour le public, pour le coach et pour le club ».

Et le joueur de confier : « Moi aussi, je dors mal. J'y pense tout le temps : comment on doit faire pour s'en sortir ».

Le chantier ?

Pas simple. Mais si l'envie commune de se retrousser les manches est toujours là...
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Steph
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[Guinness]

Bouffez du Merlu samedi et on en reparle

[expa71]

[Féfé]

Les bla-blas, ras le bol, sortez vous les doigts du "luc", et n'attendez pas qu'il y est la pluie pour mouiller le maillot .
Pour les bovins et ovins, je monte à Bèlvédère pour la transhumance , vos histoire de clocher, gardez les pour le journal L'équipe.

Bougez vous le cul
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[JL]

[RONISSART06]