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RIOLO ET LA L1 - INTERVIEW SUR LE POINT

 
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Lympia
Vielh Aigloun
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MessagePosté le: 10 Sep 2020 15:40    Sujet du message: RIOLO ET LA L1 - INTERVIEW SUR LE POINT Répondre en citant

une interview de RIOLO sur le point.

je ne voyais pas où la mettre (et une fois encore, il n'y a pas assez de place à l'endroit auquel vous pensez, gros dégoûtants), donc j'ai ouvert ce topic.

il faut faire abstraction des punchlines sans intérêt (mais il est payé pour ça) et, derrière (non, toujours pas UYA),il y a certaines informations et réflexions qui ne sont pas ininterressantes:

"Daniel Riolo : « La France manque d'intellectuels qui pensent le foot »

ENTRETIEN. L'éditorialiste qui officie dans « l'After Foot sur » RMC publie « Cher football français », un pamphlet qui dénonce l'apathie de la Ligue 1.

Daniel Riolo ne mâche pas ses mots. Les nombreux auditeurs de l'After Foot, chaque soir sur RMC peuvent en témoigner. Voilà plus de 10 ans que l'éditorialiste est parti en guerre contre l'organisation et les clubs du championnat de France de football professionnel, la Ligue 1. « Nos présidents pleurent sur le manque de moyens financiers qui serait la cause des déboires européens. Mais ce qui désespère le plus, c'est le manque de motivation général. Le "je-m'en-foutisme" global, la passion inexistante », écrit-il dans son dernier livre Cher football français.

Le Point : Quelle est l'ambition de votre livre, véritable pamphlet sur le football français ? Faire bouger les lignes ?


Daniel Riolo : Non, je ne crois pas en être capable. Et je n'ai aucun espoir. Il ne faut pas se leurrer et croire qu'on va faire bouger quoi que ce soit. Il n'y a pas de passion foot en France, de gens qui réfléchissent. Mais tout de même, je tiens beaucoup, dans ce livre, à mon analyse concernant le manque de culture dans ce pays, qui est plus important que le manque de moyens et d'idées… Il y a évidemment une grosse partie consacrée au fonctionnement du football français, mais aussi à mon rapport personnel à ce milieu, aux gens que j'ai croisés.

Beaucoup de personnes vont penser que j'ai raison selon moi. C'est l'exercice du pamphlet : j'assène mes vérités. Bien entendu, n'importe qui est libre de penser autrement. Mais honnêtement, j'aimerais bien trouver quelqu'un qui se mette face à moi, qui lise mon livre et qui, point par point, va démontrer que j'ai tort. Je pense que cette personne n'existe pas en France.

Entre les résultats de l'équipe de France (finaliste de l'Euro 2016 et championne du monde en 2018) et ceux de clubs français en Coupe d'Europe (demi-finale de Lyon en 2017, finale de l'OM en 2018 et deux clubs dans le dernier carré, le PSG et Lyon, en 2020), des droits télévisés en hausse… Est-ce que le football français va si mal que ça ?

L'équipe de France n'est pas tellement l'objet du livre, qui se concentre principalement sur la politique de nos clubs nationaux. Ce sont eux qui n'ont pas de bons résultats, qui ne se développent pas correctement et qui suivent un modèle économique vicié.

L'équipe de France fonctionne, car son sélectionneur est très fort. J'ai beau m'ennuyer devant les matchs des Bleus, ne pas aimer le style de jeu, on est obligé de dire que c'est efficace. Mais les Bleus ont gagné en 2018 de la même façon qu'en 1998 : grâce à ce que le football étranger apporte à cette équipe. Les joueurs français apprennent ce qu'est le haut niveau à l'étranger. Il n'y a pas de joueurs français en équipe de France aujourd'hui, mis à part Mbappé. Mais Griezmann, Pogba, Varane ou Pavard… Tous ces joueurs ont appris le foot à l'étranger !


Lire aussi Le tacle du lundi – Didier Deschamps : au revoir et merci

La formation ne veut rien dire, ce n'est pas avec ça qu'on rivalise au haut niveau. Ce n'est pas le talent qui fait gagner, même s'il est préférable d'en avoir, ce sont les performances répétées et l'excellence qui sont nécessaires. La France est une fabrique à joueurs standards qui s'affinent éventuellement quand ils poursuivent leur carrière à l'étranger.

Il y a tout de même quelques exceptions, comme Karim Benzema qui est passé de Lyon au Real Madrid…

C'est la seule exception de notre football ! Le seul qui a une vraie carrière en Ligue 1, qui a joué la Ligue des champions avec Lyon, qui comptabilise 150 matchs au moment de partir en Espagne. Et encore, ses premières années au Real n'ont pas été faciles ! Et, dans un immense paradoxe, il n'a pas réussi en équipe de France !

Pour en revenir aux clubs français, on a ponctuellement vécu de belles histoires en Coupe d'Europe. On a mis deux clubs en demi-finale de Ligue des champions cet été, pour la première fois de l'histoire. Pour Lyon, c'est la deuxième fois de son histoire – la dernière fois, c'était il y a dix ans. Quant au PSG, sa dernière demi-finale de Ligue des champions remonte à 1995. La dernière finale de Ligue des champions d'un club français remonte à 2004 (l'AS Monaco face au FC Porto). Nous n'avons que deux victoires en Coupe d'Europe (l'OM en 1993 et le PSG en 1996). Je veux bien qu'on sorte des chiffres qui peuvent sembler atténuer mon bilan catastrophique, mais il faut voir la vérité en face. Ce n'est pas une finale par-ci par-là qui va changer quelque chose au bilan général.

Qu'est-ce qu'il manque alors au football français ?

Il y a cette tradition en France de ne pas mélanger la tête et les jambes. La plupart des discours de nos entraîneurs, c'est : « Allez les gars, on va les mettre sur la table et on va voir ce que ça donne. » Je caricature à peine, mais le constat est là : la France manque d'intellectuels qui pensent le foot !

Souvenez-vous de l'accueil réservé à Marcelo Bielsa lorsqu'il a été choisi pour entraîner l'OM en 2014. Il avait un vrai discours, une pensée intellectuelle du foot. C'était un professeur. Et il s'est fait tailler pour ces raisons ! On n'aime pas les entraîneurs qui n'ont pas été sur le terrain, qui n'ont pas eu le chronomètre autour du cou et le sifflet à la bouche. Le sport, et le foot en particulier, a toujours été vu comme une activité annexe, à part. On ne conçoit pas qu'il puisse faire partie de la pop culture d'un pays, comme en Angleterre ou en Italie, où les passerelles existent avec l'art, la littérature, etc.

C'est ce qu'essaye pourtant de faire l'émission où vous collaborez depuis 14 ans, l'After Foot…

Nous ne sommes pas seuls. Je pourrais citer les auteurs Jean-Claude Michéa ou Jean-Philippe Toussaint, mais aussi des revues comme les Cahiers du football ou SoFoot. Quelques identités qui ont proposé un autre discours au milieu des années 2000 autour du foot et qui ont laissé la place à la réflexion ou au débat. Car au fond, est-ce qu'on doit forcément se ficher de la façon dont on gagne les matchs ? C'est un débat de base intellectuellement, mais qui peut vous réserver plusieurs couteaux dans le dos si vous l'évoquez publiquement ! Ce qu'on entend tout le temps c'est : « Seul le résultat compte » et « On ne se souvient que des vainqueurs ». On a beau démontrer, arguments à l'appui, que c'est une erreur, on ne le comprend pas.

Didier Deschamps s'est rangé du côté du pouvoir.
Le sélectionneur Didier Deschamps ne porte-t-il pas une part de responsabilité dans ce lent délitement ?

Dans mon livre, je n'évoque Deschamps qu'à travers la façon dont il est intervenu dans le débat lors de l'arrêt de la Ligue 1 pendant le confinement. C'est un type intelligent et pragmatique. Il sait où il veut aller, il y va avec sa manière et il y arrive. On est bien obligé de le féliciter. Mais la façon dont il gère l'équipe de France donne raison à ceux qui pensent, comme moi, que la Ligue 1 est en délitement. Il conseille aux joueurs de quitter le championnat français le plus vite possible. Il l'a dit devant moi, en 2010, lorsque je préparais mon livre Secrets de coach.

C'est un type brillant Deschamps ; il connaît le foot et son fonctionnement. Il sait que la Ligue 1 ne vaut rien et que les joueurs peaufineront leur apprentissage du haut niveau à l'étranger. Mais il ne le dira jamais officiellement du fait de sa position. Il est intervenu au moment du confinement, pour se ranger du côté du pouvoir, il n'allait pas faire autrement. Il choisit un quotidien généraliste (Aujourd'hui en France) pour expliquer que c'était une bonne décision. Pour lui, peu importe que la Ligue 1 coule, il s'en fiche.

Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, partage-t-il cet avis ?

Il s'en fiche aussi ! Ce qui l'intéresse, ce sont les résultats de l'équipe de France. Pendant des années, il a répété qu'il voulait mettre un terme au « lobby France 98 » (la génération de l'équipe de France championne du monde), il n'en pouvait plus. C'est pour ça qu'il soutenait Raymond Domenech au poste de sélectionneur en 2004. Puis il a été obligé, après la catastrophe de Knysna en 2010, de voir les choses autrement. Mais ça s'est mal passé avec Laurent Blanc entre 2010 et 2012, il a finalement pris Deschamps et, entre les deux, c'est devenu l'amour fou. Désormais, Deschamps et Le Graët sont comme deux Twix. Ils ne se quittent plus.

Le Graët n'avait qu'une exigence : que le foot reprenne par la finale de la Coupe de France, car c'est son domaine – et c'est ce qu'il s'est passé – et que les matchs de l'équipe de France au mois de septembre soient maintenus (contre la Suède et la Croatie). Il a mené son combat, il a réussi. Sa nouvelle bataille, ce sera de mettre Michel Denisot à la tête de la LFP.

Il n'y a pas de destin commun.
Justement, pourquoi la LFP n'arrive-t-elle pas à s'émanciper de cette « tutelle » de la FFF selon vous ?

Je ne sais pas. Je pense qu'il n'y a pas de personnalité assez forte ; les présidents ne sont pas unis, ils se tirent tous dans les pattes, à l'image de ce qu'on a pu observer lors de la crise sanitaire au printemps : une cacophonie hallucinante. On ne sait pas vraiment où se situe le pouvoir. Est-il concentré parmi trois ou quatre dirigeants ou est-ce que ce sont les petits qui sont unis face aux gros ? Il n'y a pas de destin commun, il n'y a pas de volonté de s'unir pour faire en sorte que la Ligue 1 grandisse. Avec un discours qui dirait : « Améliorons notre attractivité. » Le seul moment où on ressent une union parmi eux, c'est lorsqu'il faut renégocier le montant des droits télé de diffusion.

Lire aussi Ligue 1 : escarmouches à la LFP, guerre de tranchées au Palais Royal

On peut dire que dans ce domaine, ils sont plutôt en réussite…

Ils ont toujours eu une chance inouïe jusque-là ! À chaque négociation, un nouveau diffuseur est apparu dans le champ télévisuel. De plus, lorsque le Qatar a investi dans le foot français au début des années 2010, ils ont injecté énormément d'argent, puis rebelote en 2017 en achetant leurs deux stars, lors de la dernière négociation des droits télé. Il faut voir clair : Mediapro a principalement investi dans le football français en misant sur le « pack PSG » avec Neymar et Mbappé… Mais, est-ce que ça va aider les dix-neuf autres clubs de Ligue 1 ? Dans la foulée, ils ont fait la bêtise énorme d'arrêter le championnat, créant un énorme manque à gagner pour leurs finances.

Vous semblez pessimiste quant à l'avenir du football français…

C'est compliqué… Le niveau d'intérêt réduit d'année en année. Les supporteurs continuent tout de même de suivre leur club. Après je ne suis pas sûr qu'ils soient intéressés par l'ensemble. Peut-être n'ont-ils pas conscience de l'état général de dégradation. On ne peut pas juger des affluences actuellement mais ce n'est guère reluisant. Attendons de voir le nombre d'abonnés qu'arrivera à recruter Téléfoot, la chaîne du nouveau diffuseur, ce sera un très bon indicateur.

Les membres du service des sports étaient pris pour des demeurés par tous les autres !


Pourquoi le sport reste-t-il vu comme une sous-discipline culturelle en France ?

Je l'avais noté lorsque je travaillais à Radio France. Les membres du service des sports étaient pris pour des demeurés par tous les autres ! Le journaliste de sport, c'est limite s'ils l'imaginaient venir au bureau en survêtement. Et pourtant pas mal de dirigeants ont commencé par les sports, c'est un paradoxe. Hervé Beroud, Jean-Jacques Bourdin chez RMC, viennent des sports…

J'ai toujours voulu participer aux Grandes Gueules comme chroniqueur. On me répétait que c'était compliqué car j'étais au sport, que j'allais me mouiller sur d'autres sujets… Effectivement, on m'est tombé dessus, on m'a répété à maintes reprises de rester dans mon domaine. Il reste de vieilles images, bien tenaces… Au moment de la crise sanitaire, on l'a d'ailleurs noté. La ministre des Sports a bien expliqué que la reprise des compétitions n'était pas une priorité. On a ignoré ce que ça représentait économiquement dans le pays.

Regrettez-vous votre passage aux GG et les polémiques qui y sont liées ?

Non, je ne regrette rien. L'arrêt est aussi dû à l'affaire de mes propos sur Neymar pour lesquels j'ai été suspendu d'antenne pour une semaine. L'été est arrivé, on m'a dit qu'on reprendrait après, mais je n'ai finalement jamais repris… Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi.

Parmi les candidats à la LFP, dont l'élection du président a lieu le 10 septembre, n'y en a-t-il pas un qui vous rend optimiste ?

Michel Denisot, qui ne fait pas beaucoup de vagues et sera porté par le plus grand nombre part grand favori. Mais ce sera un président pantin et, derrière, les présidents continueront de se tirer dans les pattes sans proposer un projet commun. Alors non, je n'y crois pas trop
".
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Lou Tavan
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MessagePosté le: 10 Sep 2020 16:46    Sujet du message: Répondre en citant

Pour lui donner raison (même si je ne l'aime pas), Chelsea qui est loin d'être un des plus gros club anglais historiquement a un palmarès européen supérieur à celui de tous les clubs français et on pourrait citer comme ça beaucoup de clubs.
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Adriano06
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MessagePosté le: 10 Sep 2020 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

C'est quoi la "polémique" avec Neymar?
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MessagePosté le: 10 Sep 2020 21:26    Sujet du message: Répondre en citant

Adriano06 a écrit:
C'est quoi la "polémique" avec Neymar?


Lui et Dugarry ou di meco, ou un autre avaient fait une blague quand Neymar avait été accusé de viol, je crois qu'ils avaient dit que la fille était trop moche pour qu'il la viole ou un truc comme ça, ça a fait scandale et il a été sanctionné par rmc et mis à pied une semaine, de mémoire
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MessagePosté le: 10 Sep 2020 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Après vérification, c'était Rothen (et sur le fond, ils n'avaient pas tort de douter, puisque je crois qu'il y a eu un non lieu, où l'équivalent brésilien, et sur la forme, la vanne me fait rire).

Article du Parigot ci dessous:

Affaire Neymar : Jérôme Rothen et Daniel Riolo suspendus par RMC

La direction a privé d’antenne et va recevoir en milieu de semaine l’éditorialiste et l’ancien joueur de foot après leurs propos « inacceptables » sur la victime présumée de Neymar.

« Nous condamnons fortement les propos tenus à l'antenne par Jérôme Rothen et Daniel Riolo. Ils sont inacceptables. » Voilà les mots de Laurent Eichinger, directeur général de RMC Sport, au lendemain de la polémique sur le traitement de l'accusatrice de Neymar par les deux hommes. Et il ne compte pas en rester là.

D'après nos informations, l'ancien joueur de football et l'éditorialiste seront tous les deux reçus par la direction en milieu de semaine afin d'évoquer leur sort. Face à la polémique qui gonfle, RMC a décidé lundi après-midi d'annuler avec effet immédiat toute participation à « L'After foot », écouté par 349 000 auditeurs de 22 heures à minuit sur RMC et diffusé simultanément sur la chaîne RMC Sport News.


Daniel Riolo a également été écarté de la programmation des « Grandes gueules », émission présentée par Alain Marshall et Olivier Truchot de 9 à 12 heures, à laquelle il participait régulièrement. Quant au match entre les équipes constituées par le duo, qui devait être commenté ce lundi soir en direct sur RMC, il aura bien lieu, mais il n'aura pas sa place à l'antenne. À la place, les auditeurs entendront parler de basket et de rugby.

« Ils jouent leur place »

Faut-il s'attendre à des sanctions plus lourdes ? « Ils ont compris qu'ils avaient fait une erreur, ajoute Laurent Eichinger, qui leur a demandé dimanche de s'excuser publiquement, trois jours après les faits. Ce n'est en aucun cas justifiable. Nous prenons ça très au sérieux. »

« Ils jouent leur place », commente un observateur des médias. Sur Twitter, Loïc Fery, président de FC Lorient, a demandé la tête de Daniel Riolo « qui n'en est pas à son premier scandale ». La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a de son côté tweeté : « Il faut penser à une revue d'effectif. Je connais des joueurs de cinquième division de district plus pertinents que Riolo et Rothen ».


Petit retour en arrière. Jeudi soir, sur le plateau de « L'after foot », les deux spécialistes du ballon rond ont complètement perdu le contrôle en évoquant Najila Trindade, la femme qui accuse l'attaquant star du PSG de viol, à grand renfort de comparaisons sexistes. « Dans l'affaire Neymar, je peux pas m'empêcher de penser à un truc con », commence Daniel Riolo, évoquant le cas de la plainte de la victime présumée, une jeune brésilienne. « Mais la nana, tu l'as vu la nana? », lance-t-il lourdement à son voisin de plateau, Jérôme Rothen, avant de faire une moue dubitative. « Oui effectivement c'est très con », intervient vite l'animateur Nicolas Vilas. Mais la discussion se poursuit.

« Il peut avoir tout ce qu'il veut, il a pris une Ligue 2 »

« Je m'attendais à ce que ce soit un avion de chasse. C'est de la deuxième division », surenchérit Daniel Riolo, vite rejoint par son collègue Rothen. « Il peut avoir tout ce qu'il veut, il a pris une Ligue 2 », s'amuse l'ancien joueur. « Mais vous êtes tarés les mecs […] », tente encore Vilas. « On peut faire un débat parallèle ? », s'énerve Riolo. « C'est pas un débat parallèle, c'est une autre histoire », reprend le présentateur, dépassé.


« Quand tu t'appelles Neymar, t'as un minimum de qualité. Normalement c'est Champions League. […]. La faire venir, prendre l'avion… tu vois ça débarquer et en plus à l'arrivée, tu te retrouves dans la merde », assène Riolo. « Ça joue les barrages, c'est un Lorient », conclut Rothen dans une dernière comparaison. « On va passer à autre chose », tranche enfin Nicolas Vilas.

Schiappa invitée à l'antenne dimanche

Une sortie de terrain qui a enflammé les réseaux sociaux, jusqu'à l'intervention ce dimanche de Marlène Schiappa, sifflant la fin de la partie. « Je pense à toutes les femmes qui hésitent à porter plainte après avoir été violées ou agressées sexuellement », s'est émue sur Twitter la secrétaire d'Etat chargée de l'Égalité entre les hommes et les femmes, en interpellant le CSA.
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