phenix Aiglon
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Salut les gars comme d'hab.
Joyeux Noël à tous..
Pourquoi l'Ogcnice second est encore perfectible.
Publié le 23 novembre 2021 à 09h41 Par William Humberset et Vincent Menichini
Si la satisfaction Gouiri et la belle surprise Schneiderlin ont agrémenté la victoire ramenée de Clermont, dimanche, il reste des détails à régler dans le jeu et les associations offensives.
Gouiri aux éclats!
Ce n’est plus un attaquant novice en Ligue 1, et ça se voit. S’il s’était révélé pour sa première saison complète chez les pros (12 buts, 7 passes en 34 matchs), Amine Gouiri est désormais une valeur sûre de notre championnat.
Deuxième joueur le plus décisif de l’Hexagone derrière Kylian Mbappé, l’international Espoirs est largement en avance sur ses temps de passage de l’an passé (8 buts, 4 passes en 14 matchs contre 4 réalisations et 3 assists à pareille époque).
"Il va être appelé en équipe de France", balançait dans un sourire l’un de ses coéquipiers en zone mixte.
Davantage utilisé dans l’axe par Christophe Galtier, Gouiri a eu du mal à retrouver ses repères dimanche dans un couloir gauche qu’il affectionnait tant l’an passé.
"On a insisté sur son côté sachant qu’il n’allait pas beaucoup défendre", expliquait un membre du staff clermontois en privé.
"A gauche, dans l’axe, peu importe, le coach décide et c’est à moi de m’adapter. J’ai marqué quand je suis repassé dans l’axe, mais c’est à 20 qu’on gagne les matchs."
Jamais du genre à tirer la couverture à lui, le Berjallien de 21 ans a également fait preuve de son esprit d’équipe en serrant les dents pendant tout le mois d’octobre malgré une béquille à la cuisse subie lors de sa dernière convocation internationale.
Indispensable à son équipe, Gouiri semble désormais incontournable dans l’axe. Ce qui n’est plus vraiment le cas de Kasper Dolberg en revanche.
Dolberg ne gagne plus un duel
Il a quitté la pelouse de Gabriel-Montpied tête basse, comme souvent chez ce garçon peu expressif. "Il faut aller le chercher pour comprendre ce qu’il ressent", confie une source interne.
Julien Fournier, le directeur du football Ineos, marque pourtant le Danois de près depuis son arrivée. Et de plus en plus au fil des pépins qui se sont accumulés dans la vie privée de son attaquant.
Après le vol de sa montre et de sa voiture, le cambriolage dans son logement, la Covid par deux fois et une opération de l’appendicite, c’est le diabète de type 1 diagnostiqué très récemment qui pollue l’esprit du joueur. Pas facile à gérer quand on a 24 ans et qu’on vit à plus de 1.700km de ses proches.
A Clermont, l’international manquait de rythme avec 22 minutes de jeu dans les jambes sur le dernier mois de compétition. Et de confiance avec désormais aucun but marqué sur ses 5 dernières heures passées sur le pré (à Nantes, 5e journée).
Résultat: il a perdu 6 ballons sur les quinze touchés et gagné aucun de ses 6 duels disputés.
Une crise qui tranche avec l’efficacité d’un Delort qui marque tous les deux matchs depuis son arrivée et qui a retrouvé de l’allant dimanche quand Gouiri est venu s’installer à ses côtés.
Dans le jeu, c’est poussif
Cela ne date pas d’hier. Depuis la réception de Brest, le 2 octobre (victoire 2-1), sans doute la prestation la plus aboutie dans le contenu depuis le début de saison, l’OGC Nice a traversé tous ses matchs sur un fil.
Par bonheur, il tombe très souvent du bon côté, comme contre Lyon, à l’Allianz Riviera, ou à Angers et à Clermont, dimanche. A l’arrivée, cela fait neuf points inespérés, ou presque, ce qui dénote néanmoins d’un état d’esprit exemplaire et d’une capacité à ne jamais baisser les bras.
Car, dans le jeu, les Niçois affichent régulièrement une maîtrise relative. "Si on rejoue comme ça, on ne va pas garder longtemps cette deuxième place", a très justement dit Jean-Clair Todibo, qui n’a pas failli, lui.
Ce n’est pas le cas du duo Thuram-Rosario, au milieu, dont la capacité à faire jouer les autres a été proche du néant au stade Gabriel-Montpied. Et que dire de l’entente bancale du trio Gouiri-Delort-Dolberg…
Il a fallu attendre les entrées de Kluivert, Lemina, Schneiderlin et Stengs pour voir une équipe niçoise avec un niveau technique acceptable.
Après cette victoire heureuse à Clermont, les cartes sont redistribuées.
Schneiderlin, l’éclaircie enfin
Depuis le début de saison, il doit se contenter de miettes. Malgré un temps de jeu plus que limité, Morgan Schneiderlin bénéficie du soutien de Christophe Galtier, qui avait annoncé il y a quelques semaines que son joueur aurait sa chance.
"Morgan travaille très bien, il est dans un très bon état d’esprit, disait le coach niçois, le 29 octobre dernier. Evidemment qu’il ne peut pas s’arrêter à ça (son temps de jeu, ndlr) mais si Khephren (Thuram) franchit des étapes c’est grâce à Morgan.
Il élève le niveau d’exigence dans les séances, ce qui fait qu’il y a une concurrence qui est saine mais importante. Je lui demande de rien lâcher car ça va se présenter."
Avant son entrée décisive à Clermont, l’ancien joueur d’Everton n’avait joué que 17 minutes en Ligue 1, cette saison. C’est très peu et cela n’amuse pas du tout l’international, qui a eu le mérite de ne pas lâcher.
A l’inverse de la saison dernière, lorsqu’Adrian Ursea l’avait déclassé au profit de Hicham Boudaoui, Schneiderlin n’a jamais affiché ses états d’âme cette saison.
Il se montre "très positif", "disponible pour les jeunes", selon un proche du vestiaire. "C’est une agréable surprise et à son honneur de le voir comme ça", appuie cette même source.
Quatrième dans la hiérarchie depuis le début de saison, Schneiderlin pourrait connaître sa première titularisation, samedi, contre Metz.
A moins de deux ans de la fin de son contrat, et alors que le club n’aurait pas vu d’un mauvais œil de se débarrasser d’un des plus gros salaires de l’effectif cet été, le voilà, peut-être, au début d’une nouvelle vie en rouge et noir. |
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