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Dossier NM du jour (20/07/2002)

 
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Flo
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MessagePosté le: 20 Juil 2002 11:24    Sujet du message: Dossier NM du jour (20/07/2002) Répondre en citant

Soulagement et bonheur
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


Romain Pitau : « C'est une libération, un immense soulagement. On attendait cette décision depuis deux mois et ça tombe aujourd'hui, c'est magnifique. Désormais, on va pouvoir continuer à travailler sereinement. On s'était battu sur le terrain pour monter en première division, il a fallu ensuite se battre en coulisses, maintenant c'est fait, c'est le bonheur ».

José Cobos : « Ce groupe méritait la L1. On a réussi à retourner une situation qui n'était pas évidente. Je pense à tous les gens qui nous ont aidés, des médias aussi, qui ne nous ont pas laissé tomber, à notre avocat, maitre Bertand, qui a fait un travail énorme, à l'UNFP, à la Ligue et à la Fédération, qui ont bien voulu oublier le passé et faire confiance à un club qui veut aller de l'avant avec des gens compétents. On était dans le flou le plus total, mais on a quand même réussi à s'entrainer dans la joie. On est toujours resté solidaires. En fait, j'ai encore du mal à réaliser. C'est trop beau ».

Laurent Gagnier : « Je suis très heureux. Le groupe sera notre force, même si nous avons besoin de quelques renforts. Pour moi, c'est un rêve de jouer en L1 sous les couleurs du Gym. Je suis de la région (il est né à Antibes). Porter ce maillot contre de grands clubs comme Marseille ou le PSG, j'y pensais depuis tout petit. C'est fabuleux... Je suis impatient de retrouver le Ray et notre public ».

Serge Ayeli : « C'est le bout du tunnel. Désormais, on va parler du terrain, c'est beaucoup mieux. Physiquement, on sera peut-être un peu court. Mais mentalement, on sera dans le coup ».

Poussin Meslin (depuis Rennes) : « Je n'ai qu'une hâte, revenir à Nice, où se trouve mon cœur ».

Manu Nogueira : « Le processus a été très long... la joie n'en est que plus grande. On a pris du retard dans la préparation, il faudra être un peu indulgent avec nous au début. Mais le groupe a un gros moral ».

Malek Cherrad : « Je suis rentré au centre de formation, j'avais 15 ans. Si on m'avait dit que six ans plus tard, je jouerai en D1, je ne l'aurais pas cru ».

Cédric Varrault : « Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'ai pris mon portable, j'ai fait tout le répertoire ! Dès le premier match, je sens que l'ambiance au Ray va être au top. ».

Jean-Charles Cirilli : « C'est un rêve. On l'avait presque touché, il nous avait échappé, et voilà qu'il revient... ».

Noe Pamarrot : « Je suis très fier d'être Niçois ! A l'entrainement, je sens qu'il va y avoir une montée en puissance. Après la L2, devenir une révélation en L1 ? C'est vrai que j'y pense. J'aimerais bien ».

Bruno Valencony : « J'ai encore du mal à y croire. Le championnat étant tellement proche, j'avais peur qu'ils nous mènent en bateau pour nous dire non à la fin. C'est officiel, mais je suis impatient de le voir écrit dans les journaux... On ne sera sans doute pas prêts à 100 % le 3 aout, mais on va essayer de compenser. On a une équipe très jeune, on a besoin de quelques joueurs de métier en plus. Pour l'instant, on a quand même perdu trois titulaires à part entière, Christophe (Meslin), Patrice (Evra) et Didié (Angan) ».

Pablo Rodriguez : « Mon premier sentiment, c'est que l'on a mérité ce qui nous arrive. La L1 m'a toujours fait envie. Le jeu va plus vite, mais c'est plus technique qu'en L2. Je suis heureux aussi de retrouver de nombreux Argentins. Et je vais pouvoir enrichir ma collection de maillots... ».

F. P.
Samedi 20 Juillet 2002
Tous droits réservés - © Nice-Matin



Des Aiglons au paradis !
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


A l'heure du verdict, les Niçois s'entraînaient à Saint- Vallier...

Sur le petit stade champêtre de Saint-Vallier de Thiey, où les Niçois sont au vert jusqu'au 24 juillet, la nouvelle tant espérée est arrivée alors que l'entrainement matinal touchait à sa fin.

Celui qui mena la fronde, Gernot Rohr, avait gardé son portable sur lui. Guettant le signal de son ami René Charrier, siégeant au Conseil fédéral en tant que représentant des joueurs pros... Dans la poche du coach, la sonnerie a retenti vers 11 h 20. Sans rien montrer, Rohr a aussitôt appelé ses joueurs à se regrouper en cercle au milieu du terrain, en se tenant par les épaules.

Unis, soudés, comme ils le sont toujours restés dans cet interminable feuilleton, Cobos et les siens ont guetté les mots fatidiques. Au bout de quelques secondes, quand Rohr a mis fin au suspens, c'est comme si le Gym venait de gagner une finale de Coupe aux tirs aux buts...

Une explosion de joie, à la mesure de toutes les angoisses et frustrations accumulées jusque-là. Scène intense, vibrante... et rafraichissante, les bouteilles d'eau volant sur le terrain et se confondant avec les ballons frappés dans tous les sens.

Soleil, coups de fil et champagne
Bien vite, les fidèles supporters montés jusqu'à Saint-Vallier (certains avaient prévu les tee-shirts : « On est en ligue 1 ») ont été invités à rejoindre le pré du bonheur, posant avec les joueurs pour les clic-clac souvenirs... Pancho Gonzales, lui aussi très ému, rappelait que Saint-Vallier portait chance au Gym. Entraineur, dans les années 60, il emmenait régulièrement les Rouge et Noir au vert dans la cité valéroise...

Le soleil au rendez-vous, la table des promus en L1 fut cette fois tendue à l'ombre des marronniers. Les portables n'en finissaient pas de crépiter. Gernot Rohr comptait déjà plus de 20 messages « dont plus de la moitié venant de managers souhaitant placer leurs joueurs », riait l'ancien girondin.

Le standard de l'hôtel « Préjoly », lui, était sur le point d'exploser, entre les appels de proches, de supporters, voulant laisser un message... ou encore d'autres agents, pas assez prévoyants pour s'être procurés les numéros perso avant...

On déboucha le champagne, mais sans excès. Le deuxième entrainement était à 17 h 30. La nuit promettait cependant d'être courte. Il fallait bien que les Aiglons fêtent leur montée au paradis, fut-ce à quinze jours de la reprise...

François PATURLE.
Samedi 20 Juillet 2002
Tous droits réservés - © Nice-Matin



Le silence puis... l'explosion de joie
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


Si le siège de la FFF situé avenue d'Iéna à Paris évoque une grande victoire napoléonienne, on peut dire que c'en est une autre, de taille également, qu'a remportée hier matin l'OGC Nice au terme d'une bataille de plus d'un mois.

Lorsque Jean-Yves Le Huédé, le directeur de la communication de la FFF, sortit du porche de la Fédération, au demeurant solidement gardé par trois vigiles, et s'avança sur le trottoir au milieu d'une forêt de micros et de caméras pour annoncer le verdict que le Conseil fédéral avait réservé au club rouge et noir, le silence se fit, pesant, comme au moment de la sentence d'un jury de cour d'assises. Pas pour longtemps car lorsque les mots « Le Conseil de la FFF, après avoir examiné le dossier et pris acte des observations faites par la DNCG sur l'étude des nouvelles pièces fournies, a décidé de maintenir l'OGC Nice en Ligue 1 », ce fut une véritable explosion de joie qui se produisit parmi la trentaine de supporters « parisiens » du Gym campant avec force drapeaux et maillots des Aiglons depuis le début de la matinée devant l'immeuble cossu de la 3F.

Porte-parole du groupe « Brigade Sud Nice Parigi », une fraction d'amoureux de l'OGCN non officielle et communiquant surtout via un forum sur Internet, Nicolas, 27 ans, responsable en hôtellerie. Né à Nice, voici 16 ans qu'il vit à Paris et il devait accueillir cette décision de maintien, on s'en doute, avec un énorme soulagement.

Et Nicolas, qui résume à lui seul les états d'âme de tous les supporters niçois, de poursuivre : « Je suis passé vraiment par tous les états. L'inquiétude, le doute, le blues et pour finir l'énervement face à cet énorme gâchis. Il était vraiment temps que ça se termine. Le club a frôlé la catastrophe en étant menacé de dépôt de bilan à plus ou moins brève échéance en cas de rétrogradation en National... Il faudra que les nouveaux responsables s'en souviennent pour ne pas retomber dans les mêmes travers. »

Carlo Molinari fair-play
Le maintien de l'OGCN en Ligue 1 devait être confirmé un peu plus tard lors d'un point presse surtout consacré à la nomination de Jacques Santini au poste de nouveau sélectionneur des Bleus.

Gérard Enault, directeur général de la 3F insistera sur le rôle important pour ne pas dire décisif tenu dans cette affaire par la commission de conciliation du CNOSF. « Celle-ci a mis en avant le caractère de forte stabilité des documents présentés par les derniers repreneurs et tenu compte également de l'avis de la municipalité niçoise ainsi que du préfet de région qui ont attesté que les garanties étaient empreintes d'une parfaite légalité. Dans ces conditions, la DNCG ne pouvait que casser la décision de la commission d'appel et transmettre au conseil fédéral un avis favorable au maintien des Niçois en Ligue 1 ».

Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, Carlo Molinari, le président du FC Metz, de ce fait relégué officiellement en Ligue 2, devait ainsi commenter la décision fédérale dans l'après-midi.

« Il faut savoir rester sportif et fair-play en toute occasion même si ce n'est pas une bonne nouvelle pour Metz, loin de là. Je rappellerai simplement qu'au soir du 4 mai, nous étions relégués en D2 et Nice promu en D1... Les joueurs, les entraineurs et tout le personnel de l'OGC Nice ont donc mérité ce qui leur arrive aujourd'hui. Quant à la décision, je ne la commenterai pas puisque je ne connais pas les détails du dossier niçois, mais ce que je regrette en revanche amèrement, au même titre d'ailleurs que mes collègues présidents de Nice et de Nimes, ce sont les délais inadmissibles dont la FFF a eu besoin pour rendre son verdict. Depuis trois semaines, les trois clubs ont vécu dans la plus profonde incertitude, au jour le jour financièrement sans le moindre revenu. Ce qui va m'amener à demander une compensation financière à la Ligue professionnelle de football à titre d'indemnités ! »

On pourrait peut-être envisager de faire de même du côté de l'OGC Nice mais il est plus logique et surtout plausible de penser que les Aiglons sauront se contenter de la bonne nouvelle d'hier, une nouvelle synonyme d'énorme ballon d'oxygène.

Daniel PÉGOIS
Samedi 20 Juillet 2002
Tous droits réservés - © Nice-Matin


Rohr : « Il fallait y croire »
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


« Je voudrais remercier tous les gens qui nous ont aidés et les supporters qui se sont mobilisés. Ce résultat est la récompense d'une union sacrée. Il faudra maintenant qu'elle ne s'effiloche pas. Après la décision de la DNCG fédérale, tout paraissait perdu. Mais cela nous a permis de vérifier que lorsqu'il y a un espoir, aussi mince soit-il, il faut poursuivre le combat.

« Je me suis senti le devoir de fédérer une révolte venue des joueurs. La confiance qu'ils m'ont donnée a quadruplé mes forces. La reprise dans quinze jours est un nouveau challenge qui s'ouvre. Il faut faire vite, sans faire n'importe quoi.

« Nos premières recrues seront les joueurs en fin de contrat, qui sont restés pour travailler, sans contrat, pas à la merci d'une blessure, ne sachant pas éventuellement s'ils étaient assurés : Valencony, Tamazout, Cirilli, Mané, et Angan, s'il veut revenir. On ne va pas se précipiter, on a besoin de trois ou quatre recrues, une par ligne, en plus de Poussin Meslin, que l'on souhaite récupérer.

« Je n'oublierai pas l'image de la reprise de notre entrainement, le 3 juillet, qui nous a redonné le moral, avec 2000 personnes dans les tribunes. Quand ça ira mal pendant la saison, il ne faudra pas oublier ces moments difficiles. C'était une belle leçon d'humilité.

« Maurice Cohen m'a dit ce soir (hier soir) qu'il ne gardait pas Sandro Salvioni. J'ai accepté le défi du terrain. Les choses se sont faites simplement. Je serai une sorte de manager à l'Anglaise, en charge du recrutement, avec un staff technique complet. Bernard Gines (préparateur), Gaby Desmenez (entraineur adjoint), Enrico Pionetti (coach des gardiens) et Pancho Gonzales, notre entraineur paternel à tous ».

F. P.
Samedi 20 Juillet 2002
Tous droits réservés - © Nice-Matin


Exemplaires, Ils seront montés deux fois.
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


La première sur le rectangle vert. La seconde sur le tapis de la même couleur.

Les joueurs niçois auront été irréprochables durant la saison. Exemplaires pendant l'intersaison.

En se hissant en L1, ils seront parvenus à tacler une fatalité qui collait à l'OGCN depuis cinq longues années de purgatoire et de D2.

En abandonnant leurs primes d'accession, ils auront fait voler en éclats l'image choquante du footeux individualiste et intéressé.

Ils auraient pu penser à eux. A leur carrière. A leur avenir. A leur portefeuille. Ils ont continué à jouer collectif.

Ils auraient pu quitter un club en perdition. Ils ont préféré poursuivre le voyage en solidaire.

Pour toutes ces raisons, les ''rouge et noir'' méritent, plus que tout autre, leur place en L1.

Et on peut parier que cette formidable aventure humaine ne s'arrêtera pas avec la décision du Conseil fédéral. Elle devrait se poursuivre au sein de l'élite. Parce qu'un drôle de challenge attend maintenant ces hommes d'honneur. Un de plus...

Mais personne n'ignore que ceux qui échappent à la mort deviennent plus forts.

En tout cas, cette épreuve les aura liés à vie.

Si le bonheur est à tout le monde, l'ascension au paradis de la L1 appartient d'abord et surtout aux joueurs.

Aujourd'hui, ceux-là n'ont jamais été aussi haut.

Dans le ciel du foot comme dans notre estime.

Qu'est-ce qu'on leur dit ?

Encore merci.

Ph. C.
Samedi 20 Juillet 2002
Tous droits réservés - © Nice-Matin


Les chevaliers de la table ronde
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


Il a fallu attendre que la liste exhaustive des onomatopées soit épuisée. Que les bulles soient dissipées. Il a fallu le temps nécessaire pour réaliser. Que la pression et la tension remontent. Que l'excitation laisse place au soulagement. Des minutes de sourires béats tout juste perturbés par le tintement incessant des téléphones.

Il flottait hier, au siège de l'OGCN, une douce euphorie. Comme un soldat qui dépose les armes, le temps d'une trêve, sachant aussi qu'il aura d'autres batailles à mener. Le repos du guerrier... Devant une assiette niçoise, beignets de fleur, ratatouille et petits farcis, arrosée d'un Bordeaux, financiers, décideurs, hommes de lois, se sont retrouvés, congratulés, félicités.

Certains pour la crédibilité qu'ils ont donnée au dossier. Me Huertas autour de la table, Me Bertrand au bout du fil : « Une prise de conscience a permis de réveiller les esprits. On a vécu une période inacceptable avec des gens venus dans le foot pour faire de l'argent », a déclaré l'avocat à Paris. « En cet instant je pense aux joueurs qui se sont battus et qui ont gardé la solidarité de la fin de saison. Tout ce qui est arrivé, c'est en partie grâce à eux », a-t-il ajouté.

Maurice Cohen président
Certains pour leur soutien financier. A commencer par Gilbert Stellardo en chef de file des bons payeurs : « Nous avons permis que le club retrouve sa place. Maintenant, il n'y aura qu'un seul commandement sportif et qu'un seul commandement administratif. Je n'aurai pas de rôle officiel. Y compris au sein de la holding OCCIGEN ». A chacun sa place, et à chacun son rôle. Financier en général, comme un chef d'entreprise en particulier : « Nous souhaitons intéresser les joueurs avec des primes à la rentabilité. Le pourcentage n'est pas encore défini, mais ils bénéficieront d'une part des recettes supplémentaires générées au cours de la saison.

« Quant aux salaires, ils devront être homogènes. Nous voulons faire une équipe de partenaires ».

Gernot Rohr entraineur
Pour plus de renseignements prière de s'adresser au Président. Elu après le café, dans la foulée, au pas de course pour rattraper le temps perdu, Maurice Cohen recevait les félicitations de son alter ego, Jean-Louis Campora. Décrochait le téléphone présidentiel pour confirmer les rendez-vous. Celui d'aujourd'hui dans la cité phocéenne pour commencer. « Nous avons été sollicités par des grands clubs qui nous veulent du bien ». On connaissait déjà les liens établis entre Lens et Nice, on se doutait de l'intéressement de Monaco à la chose, on aura appris que Nantes se positionnait et que l'OM donc, lançait les invitations. « Nous allons essayer d'avoir des joueurs d'expérience qui évoluent en D1 et surtout des gagneurs ».

Pour plus de renseignements, prière de s'adresser à l'entraineur. Nommé à la fraiche du côté de Saint-Vallier, hier en fin d'après-midi, Gernot Rohr a dit oui. Les conditions demandées par Sandro Salvioni n'auront donc pas été acceptées. Un seul commandement sportif... Ce sera donc Gernot Rohr qui transforme son contrat « moral« d'intérimaire en CDI. « A titre définitif » confirmait, hier, Maurice Cohen.

Un président de club de L1. Le président d'un club « qui partira le 3 aout avec de l'argent en caisse et un budget prévisionnel dont pratiquement toutes les recettes sont garanties ». Un président « heureux pour la Ville de Nice, le public et le club ». Mais qui appelait déjà à l'indulgence. « La saison sera difficile. Il faudra que le public soit patient et solidaire ».

Car l'euphorie estompée, il était déjà temps hier de penser au long terme. A la restructuration du club, à sa pérennité. Au maintien qu'il faut assurer. « Maintenant, c'est l'aspect sportif qui doit reprendre le devant de la scène » résumait Gernot Rohr... entraineur d'une équipe de LIGUE 1 !

Patricia PERSON
Samedi 20 Juillet 2002
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Jacques Peyrat : « Nous sommes rétablis dans notre honneur »
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


Jacques Peyrat est un maire « heureux ». Un homme qui ne mâche pas ses mots, « nous sommes rétablis dans notre honneur ». Un avocat qui sait plaider, « il y a deux enseignements à tirer. Premièrement, il faut être opiniâtre contre l'injustice. Manifestement la première décision était injuste mais pouvait se comprendre. La décision de la commission d'appel était injuste manifestement.

« Deuxièmement, on dit que l'union fait la force et on vient d'en avoir la preuve avec les décideurs, dirigeants, supporters, joueurs et enfin la mairie de Nice et son maire ».

Un premier magistrat qui se montrera attentif à la stabilité du club, se rappelant « les maquignonnages » passés. « La présence de Luc Dayan dans le regroupement me donne un espoir. Il a su faire de Lille ce qu'il est. Dès lors que le problème financier est résolu, si chacun y met du sien... »

Et Jacques Peyrat d'ajouter que « joueurs, entraineur et mairie seront attentifs. Il ne faudrait pas que l'on recommence les magouilles qui ont amené à cela. Je pense que l'expérience aura servi ».

Un petit rappel à l'ordre du Sénateur-Maire qui s'est dit tout de même « confiant » dans la nouvelle équipe. Et qui enfin et surtout à tenu à féliciter « l'effort merveilleux des joueurs - ils ont gagné sur le plan sportif et ont abandonné leur prime d'accession - qui est récompensé ».

En écho à « l'immense joie » de Jacques Peyrat, Charles Ginesy, président du conseil général s'est félicité de la décision du Conseil fédéral. « Ce verdict tant attendu est une satisfaction pour tous les élus du département qui n'avaient pas manqué de féliciter leur solidarité à l'égard d'un club qui appartient à l'histoire et participe à la renommée des Alpes-Maritimes ».

Le conseil régional s'est également joint au concert des félicitations en la personne de Patrick Allemand, premier vice-président : « C'est un moment de joie pour les joueurs qui le méritaient amplement, pour tous les supporters et les amoureux des Rouge et Noir, et une grande fierté pour notre ville et pour la Région Provence Alpes Côte d'Azur ».

P. P.
Samedi 20 Juillet 2002
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Des sourires et des hommes
(Article de Nice-Matin, 20/07/2002)


La nouvelle a traversé la ville à la vitesse de l'éclair.

Sur son passage, elle a transformé les visages. Illuminé les yeux. Ensoleillé les esprits.

Soudain, Nice est devenue la cité de la joie.

On s'est embrassé, on a ri, on a crié, on a pleuré.

On a partagé ce moment d'allégresse.

C'est beau une ville qui vit. Qui vibre parce que son équipe de foot est maintenue au sein de l'élite.

Un bonheur simple.

Une tranche de vie bien rose après une peur toute bleue.

Le ravissement pouvait alors unir tous les Niçois. Le médecin et l'ouvrier. Le chômeur et l'affairé. Vous et nous.

Dans ces moments-là, les hommes redeviennent des enfants. Souriants. Heureux. Insouciants. Egaux.

Le football est dérisoire.

Les sensations qu'il procure, les émotions qu'il déclenche sont, en revanche, indispensables.

Le ballon éloigne parfois les tracas. L'OGCN rapproche toujours les âmes.

Cette histoire à rebondissements aura démontré, si besoin, la place du vieux ''Gym'' dans la cité et dans le cœur de chacun.

Nous n'oublierons pas de sitôt que le vendredi 19 juillet 2002, le club ''rouge et noir'' aura sauvé sa place en L1 mais aussi et surtout sa peau.

Celle de tous les Niçois continuera de frissonner les soirs de matchs.

Et qu'importe maintenant s'il pleut tout l'été.

Il fait beau au-dessus de nos têtes de supporters.

Hier, à l'heure du verdict, la socca, les pâtes, la pizza ou les farcis avaient d'ailleurs un gout de paradis.

Exaltés, les bienheureux évoquaient déjà des lendemains excitants. Comme la venue de l'OM par exemple...

Le ''Nissart'' va pouvoir remonter au Ray avec fierté. Là où tant de ses souvenirs sommeillent en paix. Il n'a plus à les réveiller en sursaut. Maintenant, il est sur qu'ils feront de beaux petits...

Philippe CAMPS.
Samedi 20 Juillet 2002
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georgesf
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MessagePosté le: 21 Juil 2002 15:12    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour! Flo. J'ai bien eu tes messages dans ma Bal.Merci! d'ailleurs ce sera toujours avec plaisir que je te lirai ainsi que tout autre membre vraiment fan. A ce sujet, habitant Antibes, j'aimerai rencontrer d'autres passionés par le Gym sur Antibes afin d'en rencontrer et aller ensemble au Ray les jours de matches. A quel forum et à qui s'adresser éventuellement? merci d'avance!
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