djan Modo Fou tix
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Cette semaine la Georgie pour redorer notre gloire une fois de plus
CLAIREFONTAINE (Reuters) - La courte victoire (2-1) obtenue il y a deux semaines en Bosnie pourrait s'avérer utile au moment d'aller défier la Géorgie samedi en éliminatoires de l'Euro2008, estiment les joueurs de l'équipe de France.
D'ordinaire, le traditionnel match de rentrée du mois d'août est perçu avant tout comme un passage obligé, voire une corvée nécessaire au lancement de la saison.
Mais l'opposition physique offerte par les Bosniaques à Sarajevo a eu pour vertu de ramener les Français aux réalités quotidiennes après la finale de la Coupe du monde.
"On a été obligés de se remettre tout de suite dans le bain", a reconnu l'attaquant Louis Saha. "Ce premier match a été disputé sur un rythme déjà très élevé et il nous a fallu faire pas mal d'efforts.
"La rencontre en Géorgie pourrait bien être un 'remake' de celui en Bosnie", a-t-il ajouté. "On s'attend à affronter encore une équipe solide, dont les joueurs évoluent dans des grands clubs européens.
"C'est typiquement le genre de match piège. D'abord parce qu'il va falloir passer cinq heures dans l'avion et ensuite parce que les Géorgiens restent sur une victoire de 6-0 sur les Iles Féroé", a-t-il poursuivi.
Un autre piège serait de sous-estimer l'adversaire de samedi afin de mieux se concentrer sur celui de mercredi prochain, l'Italie, pour une revanche de la finale du Mondial.
"Il ne faut pas commencer à penser à l'Italie avant", a prévenu le défenseur Jean-Alain Boumsong. "Ce match en Géorgie va être très difficile. Nous songerons aux Italiens lorsque nous serons revenus ici dimanche matin."
Les Français avaient connu une campagne de qualification très pénible pour parvenir à la Coupe du monde 2006.
Celui qui se profile devant eux a également des allures de parcours du combattant puisqu'outre l'Italie championne du monde, la poule compte l'Ukraine, la Lituanie, l'Ecosse, la Géorgie et les Iles Féroé.
"Certains, comme moi, ont eu du mal à digérer cette finale de Coupe du monde. Mais il faut le faire rapidement pour passer à autre chose", a précisé le Lyonnais Alou Diarra.
La grande différence par rapport aux éliminatoires entamés en 2004 tient à l'expérience et à la confiance acquises lors du parcours inattendu en Allemagne.
"Nous avons maintenant une bonne base. Nous pouvons compter sur une vraie solidarité. Notre phrase 'on vit ensemble, on meurt ensemble' reste d'actualité", a résumé Saha. _________________
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