[stan]

Ouest-France

À la découverte de Roberto Bisconti

Roberto Bisconti : « Un match, c'est un combat, il faut se faire respecter. » Pascal LE COZ.
Quelle chanson sifflez-vous sous la douche ?

Une bonne partie du répertoire d'Eros Ramazotti.

En entrant sur le terrain vous pensez à quoi ?

Uniquement à gagner le match. Je suis un peu superstitieux, et systématiquement je fais un signe de croix, précédé d'une petite prière en sortant des vestiaires. C'est important de croire en quelque chose. Et sur le terrain, c'est d'abord à la victoire !

Qu'est-ce qui retient votre attention dans l'actualité ?

Les drames qui surviennent ici ou là dans le monde. Et plus généralement, la pauvreté : c'est incroyable qu'elle subsiste dans tant d'endroits à notre époque. Côté foot, je ne regarde que les grands matches.

Quel trait de votre personnalité pensez-vous le plus méconnu ?

Ceux qui ne me connaissent que sur le terrain pensent tous que je suis un peu méchant. Un match, c'est un combat, il faut se faire respecter. Mais en fait, je suis très gentil en dehors.

Vous intéressez-vous à la politique ?

Non, ceux qui la font ne sont pas honnêtes.

Quel don de la nature aimeriez-vous posséder ?

J'aurais aimé être un bon tennisman. J'adore cette idée de duel sur un terrain. Ça m'arrive de jouer, seulement pendant les vacances.

Qu'est-ce que vous détestez par dessus tout ?

Les gens malhonnêtes. Il y en a beaucoup trop dans le football. Et c'est souvent ceux-là qui réussissent, que ce soit des joueurs ou des dirigeants. Mais c'est aussi vrai en dehors du foot.

Quelle a été la plus grosse émotion de votre vie ?

L'arrivée de mes enfants. J'en ai trois, deux garçons et une fille, entre 7 et 13 ans.

Quand vous entendez que les footeux sont trop payés, vous pensez quoi ?

Je ne suis pas d'accord. Cet argent, ils ne le volent pas, on le leur propose. Mais il n'y a pas que dans notre sport que ça se passe ainsi. Ceci dit, je suis le premier à dire que bien des métiers mériteraient d'être revalorisés.

Votre passe-temps favori ?

M'amuser avec les enfants, et regarder des DVD.

Quel rêve n'avez-vous pas pu réaliser ?

Jouer en Coupe du monde, malgré 25 sélections en équipe de Belgique. Nous n'étions pas qualifiés pour celle de cette année. Quant à la précédente, en Corée du Sud et au Japon, le sélectionneur, Robert Waseige, m'a ignoré alors que je venais de réussir l'une de mes meilleures saisons à Aberdeen (Écosse).

Votre plat culinaire préféré ?

Le rôti aux ananas mitonné par ma femme. Ça m'arrive aussi de cuisiner.

Votre coin de ciel bleu, c'est où ?

À Nice, où j'ai acheté. La mentalité là-bas n'est pas extraordinaire, les gens se montrent bien plus sympathiques ici, mais le climat y est idyllique.

Quels sont vos projets à la fin de votre carrière ?

J'en ai beaucoup, tous en dehors du foot. J'espère m'orienter vers les affaires, notamment l'immobilier.

Votre devise ?

Ne rien lâcher, toujours y croire.

Quelle qualité aimeriez-vous transmettre à vos enfants ?

D'abord l'honnêteté. Et aussi savoir toujours rester soi-même.

Un message à Patrick Remy, votre entraîneur ?

J'espère qu'il sera satisfait de moi, je ferai tout pour en tout cas.

Quelle question n'aimeriez-vous pas qu'on vous pose ?

Aucune.

Enfant, votre tout premier exploit sportif ?

Mon premier match à 17 ans avec le Standard de Liège contre Cardiff, en Coupe d'Europe. Je marque le premier but de mon équipe.

Votre idole, enfant ?

Incontestablement, Diego Maradona. Il m'a subjugué comme footballeur, le reste de sa vie ne me concerne pas.

Une grosse bêtise ?

Tout le monde fait des bêtises, dans sa vie, plus ou moins grosses. Simplement, il faut ensuite assumer. Dans ma carrière, avoir choisi d'évoluer en Roumanie, même trois mois (1), a été une grosse bêtise.

La religion ?

Je suis catholique pratiquant. C'est pour moi très important de croire en quelque chose, de donner un sens à sa vie.


BERTO BISCONTI!

[adrione nissart]

Sa blessure lui a vraiment gâché sa carrière niçoise pas de chance
Sinon ba de la chance je lui en souhaite a Guinguamp pour la montée

[SIOU D AQUI]

[Lounissart]

qu'il aille loin cet homme!!!

ROBERTO

[Steph]

[Loulou]

C'est clair, c'est pas sa blessure à la cheville qui a causé son départ...

[Lounissart]

[truCULlus]

Bon les gars,

Faut arreter le délire c'était pas non plus un "indispensable" dans l'équipe.
C'était un bon gars oui.
Un bon guerrier aussi.
Mais dans le championnat français y'en a plein comme ça...
Puis il aime bien "bouger" donc il continue dans son tour d'Europe des clubs ...
D'après son ITW ce qu'il regrette le plus c'est le soleil de Nice
Donc ...

[djan]

il bronzera moins

[Scampi]

bah la pipe a Guinguamp c'est quasi gratos, il y gagne