Flo Invité
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Serge Ayeli (attaquant de l'OGC Nice) :
NICE, 19 juil (AFP) - "C'est le bout du tunnel, on va parler de terrain et de football enfin! C'est mieux ainsi,
physiquement nous serons sans doute un peu court, mais mentalement nous serons dans le coup".
Christophe Meslin (ancien meilleur buteur de l'OGC Nice, de retour de prêt à Rennes) :
"Mon coeur est toujours avec Nice et je partage à distance la joie de mes anciens coéquipiers. Je suis très impatient de revenir à l'OGCN et j'espère que Rennes acceptera de me prêter pour une saison supplémentaire".
Bruno Valencony (gardien de but de l'OGC Nice) :
"Le 3 août, face au Havre, nous ne serons pas à 100 % mais nous allons essayer de compenser. Nous possédons une équipe très jeune. Rares sont ceux parmi nous qui ont déjà évolué dans l'élite. Nous avons besoin de quelques joueurs de métier, ne serait-ce que pour compenser le départ de trois titulaires, Meslin, Angan, et Evra".
Malek Cherrad (attaquant de l'OGC Nice) :
"La L1 enfin, c'est fantastique. Il faudra aller chercher le maintien avec nos tripes. Mais lorsqu'à 15 ans,
j'ai intégré le centre de formation de l'OGC Nice, si on m'avait dit un jour que je jouerais dans l'élite, je n'y aurais jamais cru".
Molinari : "Nous sommes meurtris mais nous assumerons"
Après la décision du Conseil Fédéral de remettre Nice en Ligue 1 et donc, de facto, de rétrograder le FC Metz en Ligue 2, le président Molinari a tenu à préciser la position du club lorrain tout en menaçant de démissionner de son mandat de vice-président de la Fédération Française.
« En tant que sportif, je tiens d'abord à dire que je souhaite bon vent aux joueurs niçois, à leurs deux entraîneurs et au personnel du club. Pour ce qui s'est passé autour de cette affaire, (Ndlr : menaces de mort notamment) je verrai plus tard ce qu'il convient de faire lorsque la pression sera retombée.
Quant à nous, c'est peu dire que nous sommes meurtris : le 4 mai au soir nous étions en L. 2. Après la décision du 30 mai, confirmée le 26 juin, nous pensions retrouver la L.1. Maintenant il nous faut assumer les résultats insuffisants enregistrés sur le terrain et nous ne voulons pas nous engager dans une procédure même si nous pourrions aller sans doute devant le tribunal administratif. Le sport doit désormais retrouver sa place. J' ajouterai que nous ne sommes pas en position de force car nous n'avons pas suffisamment d'arguments sportifs à développer. Il nous importe désormais de faire ce que nous n'avons pas su faire en Ligue 1 pour retrouver au plus vite notre place. Nous allons nous attacher à faire passer la déception et nous comptons pour cela sur l'adhésion de tout le monde. Nous avons pu constater ces derniers temps que les Messins, les Mosellans et les Lorrains étaient concernés. Qu'ils montrent maintenant.
Cela dit, cette affaire doit maintenant déboucher sur une refonte de la juridiction en fixant notamment une date-butoir pour les recours. On ne peut continuer de la sorte car il convient de préciser que le FC Metz est horriblement pénalisé sur le plan financier. Nous ne pouvons en effet compter sur les recettes habituelles fournies par la campagne d'abonnement et nous sommes donc face à des difficultés. Mais soyez certains que nous allons tout mettre en oeuvre pour rebondir. »
Après ces précisions, le président Molinari a évoqué un possible départ des instances nationales : « Si des réformes ne sont pas engagées dans un délai rapide, je remettrai ma démission de vice-président de la FFF car je ne saurais cautionner plus longtemps la manière dont les affaires ont été menées. »
Reuters : "L'OGC Nice salue une victoire sportive"
Les dirigeants de l'OGC Nice ont unanimement salué une "victoire sportive" après avoir appris que le club était réintégré en Ligue 1 par la Fédération française de football.
Le club azuréen, qui avait été promu en fin de saison, avait ensuite été relégué en National en raison de sa situation financière par la Direction nationale du contrôle de gestion, avant de bénéficier d'une auprès du Comité national olympique (CNOSF).
"Je vais pouvoir enfin respirer, on a vécu quelque chose 'incroyable, quelque chose que jamais, dans ma carrière, je n'ai vu. Quand on m'a dit qu'on était relégués en National, je ne pouvais y croire !", a expliqué l'entraîneur, Francesco Salvioni.
"Quoi qu'il se passe maintenant, je veux dire qu'avant tout je suis heureux pour les joueurs qui ont mérité sportivement cette place en championnat de L1, pour le public qui a été derrière nous toute la saison dernière et dans les mauvais moments."
Maurice Cohen, le président, s'est réjoui d'avoir été entendu par les instances nationales et de débuter la saison dans les meilleures conditions financières.
"Enfin en Ligue 1 ! Je suis avant tout satisfait et heureux pour la ville, le public et le club. On avait un dossier bétonné tant au point de vue financier que juridique, et les décisions antérieures étaient, je crois,
restées sur le passé, alors qu'à l'évidence le CNOSF nous a jugés sur le présent", s'est félicité Maurice Cohen.
"On débute une saison comme beaucoup de clubs ne peuvent le faire avec de l'argent dans les caisses, un budget et des recettes garanties."
Gernot Rohr, le directeur technique, a salué la solidarité de son équipe depuis la reprise de l'entraînement début juillet.
"C'est la victoire d'une équipe de terrain qui est restée solidaire dans les moments difficiles. Je n'oublierai jamais pour ma part la reprise le 3 juillet au stade du Ray, où des milliers de supporters étaient venus nous soutenir alors qu'on était au plus bas", a-t-il dit.
"Les salariés - joueurs ou administratifs - n'ont jamais renoncé et ont même été à l'origine de la mise en place de la situation qui aujourd'hui sauve le club."
Mais aussi....
"C'est un immense soulagement": la phrase lancée par le milieu de terrain Romain Pitau résume le sentiment qui prévalait vendredi dans la capitale azuréenne qui, pendant de longues semaines, a fait bloc derrière son club pour empêcher sa rétrogradation.
"Ma joie est immense", a lancé le sénateur-maire de Nice, Jacques Peyrat (UMP). La municipalité, avec une prime exceptionnelle de 762.245 euros et une subvention de fonctionnement de 2,744 M EUR, a mis la main au portefeuille pour sauver le club, tout comme la région et le département, qui apportent respectivement 230.000 et 457.349 EUR. Cette manne publique s'ajoute à la prime de classement de la Ligue de football professionnel (LFP) de 914.694 euros, et aux 510.000 euros libérés par les joueurs et
l'encadrement qui ont abandonné leur prime d'accession.
C'est cette "solidarité" et cet "acharnement" qui ont permis "la victoire", a estimé le manager général Gernot Rohr.
"Notre projet était bétonné", s'est félicité l'un des repreneurs, Maurice Cohen. Le tout nouveau président du club, élu ce même vendredi, souligne cependant que "l'objectif est de très rapidement finaliser le travail déjà accompli en amont pour rattraper notre retard". |
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