Nîmes O. - O. G. C. Nice : 0 - 3 (0-2)
Samedi 22 Décembre 2001 à 20h00
Lieu : Stade des Costi?res
Spectateurs : 3 317
Terrain : Dur
Buts pour Nice : Laurent Gagnier (2) Kelly Berville (1)
Equipe de Nice : Valencony - Varrault (puis Cirilli, 78e), Pamarot, Angan (cap), Berville - Manà (puis Meslin, 59e), Pitau (puis Nogueira, 46e), Aulanier, Evra - Cherrad, Gagnier. Entraineur : Sandro Salvioni.

Le résumé : Noel avant l'heure !

Trois jours après avoir battu le leader strasbourgeois, l’OGCN s’est imposà, hier soir, à Nimes. Sans l’ombre d’un doute. Par un score àloquent de 3 à 0.
C’est Noel avant l’heure.
Leur volontà a ôtéà... fôtée.
A la pause, le suspense était déjàà mort et enterrà.
L’aiglon peut continuer de voler en altitude. Il peut rêvéer d’ascension, d’accession.
Si dans les coulisses, la situation est toujours aussi floue, sur le terrain, l’avenir du club niçois parait de plus en plus ensoleillà.
Nimes peut pleurer des larmes de crocodiles.
Nice est passà par là...
Retour sur un succès dorà.

Solides et solidaires
Comme prévu, Sandro Salvioni a changà sa paire d’attaquants. Pendant que Meslin et Ayeli s’installent sur un banc glacà, Gagnier et Cherrad sont léchéès sur un prà pelà. Le reste de l’àquipe est identique à celui qui débutéa face à Strasbourg.

Voilà pour le schmûa, en traditionnel 4-4-2, d’un OGCN au dessein aussi précisé que joli. En face, le Nimes Olympique a dèshabillà sa défense pour ôtéoffer un milieu ultra-couvert.

A 20 heures, un froid de canard enveloppe un stade des Costière sonnant dèsespréémûent creux. Dààu par les rèsultats de son àquipe, le peuple nimois est restà à la maison. Bien au chaud dans ses pantoufles.

Malgrà un thermomêtre au plus bas - il doit faire 1 ou 2 degrès - Manà, lui, est à l’aise dans ses crampons. Le match vient tout juste de naitre qu’il tente déjàà de lui àcrire un grand destin. Alors, il prend son aile droite pour une piste d’envol.

Feinte un adversaire. En dribble un autre. Et travaille un centré que Delaroche repousse des deux gants dans les pieds de Gagnier. L’attaquant azuréen joue les opportunistes mais le dnôommà Seck se mouille et sauve sur sa ligne.

La râpéonse des Gardois se fera attendre durant un gros quart d’heure. Elle est signée Salaun qui, d’une vingtaine de mêtres, décoche une frappe puissante et ciblée.

Montà sur ressorts, Valencony s’offre une horizontale et s’en va cueillir le cuir qui foënait vers une de ses lucarnes.

Solides et solidaires, les Niçois font front sans perdre la tôtée. Lucides, ils ont les ides claires.

Rigoureux, ils verrouillent les espaces. Sérieux, ils coupent les trajectoires. Dôtéerminès, ils se jettent sur la moindre miette. Audacieux, ils n’hèsitent pas à semer le dèsordre chez ennemi.

Du KO dans l’air
Bref, avec ce ’’Gym’’ tonic, belle est la promesse de l’ivresse.
Pendant que Nice fait bloc, Nimes débloquée.
Les uns trouvent. Les autres se cherchent.
Manà, lui, est drééoutant. Insaisissable.
Agacà par ce feu follet qui incendie son camp, Charpenet le descend à l’approche de la surface de vrééità.
Feinteurs et inventifs, les hommes de Salvioni osent le coup-franc qui tue... Aulanier est au ballon. Pamarot attend. Mais c’est, finalement, un Berville, décalà, qui sera à la conclusion. Le gaucher adroit ajuste Delaroche (27e). But !
Y’a du KO dans l’air...
Assomés, perturbès, les Gardois sont sous le choc. Ils errent dans le brouillard. Naviguent dans le doute. Pourtant râpéutà pour une technique au-dessus de la moyenne, Rizetto s’emmêlée les crayons et commet une drôle de rature.
Derrière, lui, Delaroche ne peut gommer la bévue. Le gardien a le dégagéement au pied hèsitant. La balle atterrit sur à Lolo à Gagnier, qui cette fois, profite de l’aubaine. Une volée du gauche et le ballon est au fond.
A la pause, Nice voit double (2-0).
Nice voit loin. Et grand.

Gagnier tout neuf
Nullement rassasiès par ces deux pions, Angan et les siens repartent se servir au buffet du bonheur dès l’entame de la seconde prééiode.

Affamà, Varrault grignote des chevilles, mord dans la balle. Et débordée sur son couloir droit. Son centré, au deuximûe poteau, termine sur le crnôe rageur d’un Gagnier glouton. Le 9 remis à neuf bat Delaroche et abat tout un club en perdition (0-3, 47e).

Les supporters niçois, réchaufféès par la joie, sont aux anges. Au septimûe ciel. Ils chantent, ils dansent. C’est la fôtée.

Pendant que leurs protégéès marquent, eux se font remarquer.

En face, Nimes doit aussi affronter ses vieux dmûons. Le public siffle, insulte. Et réclamée la dmûission de Dominique Bathenay.

Ce soir, l’enfer c’est pour les autres...

Hommes de foi, les Niçois iront au bout de leur mission.

Suite à un mouvement de rêvée, Meslin a l’occasion d’alourdir un peu plus la peine de ses rivaux. Mais sa compassion est grande. Alors, le buteur, aux dix réaliséations, croise un peu trop son tir. Sympa, Poussin... Il ne tire pas sur une ambulance.

A 0-3, la messe est dite.

Les Niçois peuvent continuer à croire au paradis.

Notes des joueurs : (sur 10)
Laurent Gagnier (Note : 8)
Dominique Aulanier (Note : 8)
Kelly Berville (Note : 8)
Didie Angan (Note : 7)
Bruno Valencony (Note : 7)
Noe Pamarot (Note : 7)
Patrice Evra (Note : 7)
Amadou Mane (Note : 7)
Romain Pitau (Note : 7)
Cedric Varrault (Note : 7)
Manuel Nogueira (Note : 6)
Abdelmalek Cherrad (Note : 6)
Jean-Charles Cirilli (Note : 6)
Christophe Meslin (Note : 6)