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Interviews :

Renato Civelli ne s'enflamme pas

Football365, le 10/04/2012 à 16h37

Un succès à Saint-Etienne, un autre face à Lorient et voilà Nice qui prend la 13eme place et s'écarte de la zone rouge. Mais Renato Civelli ne s'enflamme pas. L'embellie doit se confirmer.

« A Nice, il ne fait pas beau, il a plu, et c’est couvert » admet Renato Civelli depuis la Côte d’Azur au ciel chargé. Mais l’Argentin préfère avoir du soleil dans les résultats. Grâce aux six points pris en deux matchs, Nice va mieux même s’il n’a pas sorti « la tête de l’eau. » Pour le défenseur argentin, buteur régulier cette saison (quatre rélisations en 28 matchs de L1), les Rouge et Noir ne doivent pas se contenter de cette éclaircie. En avril, Civelli ne se découvre pas d’un fil. Aiglon échaudé par la saison dernière craint l’eau froide…

- Renato Civelli, après ces deux succès contre Saint-Étienne et Lorient, ça doit vous faire du bien de sortir la tête de l’eau ?
Ça va mieux, mais on n’a pas complètement sorti la tête de l’eau, car nous sommes à deux points de Lorient. Avec un mauvais résultat à Rennes, lundi prochain, on peut se retrouver à nouveau relégable. Ça nous donne de la confiance, et ça nous montre qu’il faut continuer sur la même voie.

- Contre Marseille, vous étiez passés côté de la victoire : il fallait prendre ces six points pour vous projeter hors de la zone rouge…
Comme vous le dites, contre Marseille on aurait pu, mais on ne l'a pas fait. Face à Saint-Étienne, par contre, le plus juste aurait été un match nul, mais on a pris trois points. Il faut continuer car il reste 21 points et tout est possible.

- Si Nice va mieux, c’est aussi parce que Anthony Mounier était en pleine forme avant sa petite blessure…
Anthony travaille beaucoup à l’entraînement, il a envie de réussir et on le voit. Je pense qu’il a un potentiel énorme et qu’il peut progresser encore beaucoup, car il a les qualités pour. Lui comme nous, on n’a pas envie de lâcher et on ne va pas lâcher. Je ne veux pas promettre des résultats, je ne l’ai jamais fait. Je peux par contre promettre de l’engagement et que l’équipe va être à 100% pour se sauver. Plus tôt on se sauve, mieux c’est, mais le plus important, c’est de s’être sauvé à la dernière journée.

- Dans le contenu, à Saint-Étienne vous avez réussi à changer d’organisation quand ça n’allait pas : c’est important d’avoir un groupe capable de réagir dans la difficulté…
On avait travaillé dans la semaine les deux schémas tactiques. Ça ne nous pose pas de problème. On a su s’adapter face à Saint-Étienne car il faut s’adapter à l’adversaire. On l’a bien fait là-bas et on a bien joué en seconde mi-temps. C’est pour ça qu’on a pris les trois points. Ça n’a pas été un miracle. On est allé le chercher.

- Comment gérez-vous personnellement ces changements répétés de partenaires et d’organisations en défense centrale ?
C’est sûr que l’idéal c’est de jouer toujours avec le même partenaire, car les automatismes sont plus faciles et plus fluides Mais dans le football, il y a des blessures, des changements, des suspensions… Il faut s’adapter. Après, les deux défenseurs axiaux, nous avons à peu près le même rôle. Les automatismes, ce n’est pas évident à trouver. J’avais l’habitude de jouer avec Nemanja (Pejcinovic) avec qui je m’entends bien depuis deux ans, il a été blessé pendant deux mois. J’ai joué avec Kevin (Gomis), puis Didier (Digard). Pour compenser, ça passe par une bonne communication.

- Vous serez suspendu contre Rennes, Didier Digard pourrait continuer à jouer en défense, comment jugez-vous ses performances derrière ?
Je ne sais pas si René Marsiglia va le faire jouer dans l’axe contre Rennes. Nemanja Pejcinovic va revenir, il y a aussi Kevin Gomis. On sait que le poste de Didier, c’est le milieu. L’entraîneur le met derrière pour certaines raisons, mais lui, où il se plaît le plus, c’est au milieu.

- Le retour de Nemanja Pejcinovic devrait être important en cette fin de saison...
C’est sûr, si « Nema » peut retrouver son vrai niveau, ça va être très important pour l’équipe, car c’est un grand joueur, il n’a pas vécu de bons moments ces derniers temps à cause de sa blessure. C’est un vrai compétiteur, qui aime être sur le terrain. Malheureusement, ça fait trois mois qu’il est hors du terrain, mais il a envie, il a repris des forces et je souhaite le revoir vite sur le terrain.

- Vous serez suspendu à Rennes, n’en avez-vous pas assez des cartons parfois sévères que vous prenez en Ligue 1 ( il a pris cinq avertissements et un carton rouge cette saison) ?
Je ne veux pas m’exprimer sur les arbitres, chacun fait son boulot. Il peut se tromper ou pas. Peut-être que c’est à moi de m’améliorer et de prendre moins de cartons. J’en prends déjà moins que l’année dernière (12 jaunes et deux rouges, ndlr). Il me reste six matchs pour moi, mais c’est toujours embêtant de ne pas pouvoir aider l’équipe et je vais me préparer pour le match d’après, face à Auxerre qui sera très important.

- Vous êtes le joueur de champ le plus grand de Ligue 1 : vos fautes sont parfois plus spectaculaires en raison de votre gabarit ? C’est le mauvais côté de votre grande taille ?
Je pense que c’est un peu vrai ce que vous dites. Certaines fautes me paraissent plus spectaculaires à cause de ma taille. Certains cartons sont mérités, d’autres moins, mais la seule vérité, c’est la réalité qui est que je suis suspendu pour le prochain match.

- Le bon côté de votre taille, c’est votre capacité à marquer souvent de la tête…
On peut s’améliorer à tous les niveaux, mais il faut travailler pour. C’est ce que j’essaie de faire. On travaille avec les tireurs. Elliot Grandin ces derniers temps m’a bien trouvé. Il y a 60% de mérite au tireur et 40% à celui qui met la tête car si le ballon vient bien, c’est beaucoup plus facile. Le plus important, c’est d’avoir une bonne coordination avec le frappeur pour savoir où le ballon va aller et essayer d’arriver au bon moment où le ballon tombe, avant le défenseur. Depuis des années, je le travaille, ça me réussit un peu mieux et il faut que je continue. Mais je suis conscient que je ne vais pas marquer autant de buts en championnat.

- Contre Saint-Étienne, vous vous êtes chamaillés à la pause avec Sylvain Marchal qui avait marqué en s’appuyant sur vous. Vous ne mettez jamais les bras vous-mêmes ? Si les arbitres font plus attention, est-ce que ça peut changer la façon de gérer les duels aériens ?
Moi, ça ne me gêne pas car sur les coups de pieds arrêtés, je ne me colle pas aux défenseurs. Car je suis grand : si je fais une faute, ça se voit beaucoup plus, c’est pour ça que j’essaie de ne pas utiliser les bras. Je coupe la trajectoire, et grâce à ma taille, c’est beaucoup plus facile. Il faut s’adapter. Ici, on ne siffle pas beaucoup les tenus, mais je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’accrochages dans la surface. En Argentine ou en Italie, on s’accroche un peu plus, ici, les joueurs n’ont pas l’habitude de s’accrocher. Mais aussi parce que les arbitres préviennent avant. Ça m’est arrivé à moi d’être sanctionné, mais le problème c’est qu’avec ma taille quand je fais une faute ça se voit beaucoup plus, et quand quelqu’un de plus petit me fait une faute, ça ne se voit pas. Il faut faire avec !

Rédigé par Olivier DE LOS BUEIS
Football365







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Pts J V N D Diff
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 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



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