[nissa fan]

Le 100 ème GIRO d'ITALIA commence aujourd'hui samedi 9 mai 2009 par un CLM par équipe de 20,5 kilomètres autour de Venise.

Voici le parcours pour cette 100 ème édition :

[nissa fan]

Voici les 22 équipes qui seront présentes au départ.

Parmis les grands noms présent sur cette édition du centenaire, on peut déplorer l'absence du vainqueur 2008 Alberto Contador.

Mais celui que tout le monde attend c'est bien le BOSS en personne : Lance Armstrong. Sa première apparition sur un grand tour depuis 2005, et à fortiri sur le Giro est à priori dans le but d'aider Levi Leipheimer. Cependant et étant donné qu'il dispute cette course pour la première fois et que c'est n'est pas sûr qu'il participe au TDF, on peut compte sur lui pour animer la course.
Mis à part cela, c'est aussi le grand retour de Ivan Basso, de retour de suspension et dont les perofrmances à domicile sont trés attendues sur cette 100 ème édition.
D'autres coureurs essentiellement italien ont beaucoup d'ambition dans ce Tour : Damiano Cunego, Gilberto Simoni, Danilo Di Luca (pour ne citer qu'eux) ... et le petit grimpeur que j'attends, Luca Mazzanti.

[nissa fan]

Samedi 9 mai, 1ère étape LIDO DI VENIZIA 20,5 kms



Petite astuce pour ceux qui veulent le regarder en direct et en VO ce GIRO (lien légale je précise ).
LE GIRO EN DIRECT

[nissa fan]

Résumé de l'étape du jour

L'Italie réussit décidément bien à Mark Cavendish. Vainqueur de Milan-San Remo le 21 mars dernier, le sprinteur britannique s'est emparé samedi du maillot rose de leader de l'épreuve, avant même les premiers sprints. Son équipe, Columbia, a en effet remporté la 1re étape, un contre-la-montre par équipes très roulant de 20,5 km, disputé samedi dans le cadre bucolique du Lido de Venise. «Je vis en Italie et ce maillot a une signification particulière, a expliqué le coureur de l'Île de Man. Pour gagner, il fallait que tous les coureurs de l'équipe soient à cent pour cent. C'est ce qui s'est produit. Cette victoire est celle d'une équipe.»

Lors de cette étape d'ouverture du Giro du centenaire, le duel attendu entre les deux équipes américaines, Columbia et Garmin, a bien eu lieu. Columbia s'est imposée à la moyenne horaire de 56,33 km/h, avec 6" d'avance sur la formation de Christian Vande Velde, qui avait remporté l'an dernier ce chrono par équipes. Cavendish, qui a franchi la ligne d'arrivée en tête, aura donc à défendre le maillot de leader lors deux prochaines étapes, qui pourraient bien se conclure au sprint, étant donné leur profil relativement plat. «Si je gagne demain (dimanche), comme je l'espère, ce sera différent, a souligné le Britannique. Les deux prochaines étapes s'annoncent favorables. L'équipe travaillera pour moi.»

Armstrong en capitaine de route
Parmi les grands favoris de l'épreuve, c'est l'Américain Levi Leipheimer qui réalise la meilleure opération du jour puisque l'équipe Astana s'est classée troisième de l'étape, à 13" seulement. À noter que c'est Lance Armstrong qui avait été désigné pour franchir la ligne en tête, et qui aurait donc revêtu le maillot rose en cas de victoire... En tête au premier pointage, l'équipe LPR prend la quatrième place de ce contre-la-montre et permet à son leader, l'Italien Danilo Di Luca, de ne perdre que 9" sur les coureurs Astana. Ivan Basso (Liquigas) et Damiano Cunego (Lampre) limitent les dégâts, ne concédant respectivement que 27 et 29 secondes sur Leipheimer. L'équipe Cervélo du dernier vainqueur du Tour de France, Carlos Sastre, perd 36" sur Astana.

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Dimanche 10 mai, 2ème étape : JESOLO - TRIESTE 156Km

[nissa fan]

Résumé de l'étape du jour

Le duel entre les deux meilleurs sprinteurs du peloton du Giro 2009, Alessandro Petacchi (LPR) et Mark Cavendish (Columbia), a bien eu lieu à l'issue de la première étape en ligne du Giro du centenaire, qui reliait dimanche Jesolo à Trieste sur 159 km. Et c'est l'Italien qui a devancé le maillot rose de l'épreuve, pourtant parfaitement emmené par ses coéquipiers dans le final.

«J'étais dans la roue de Cavendish, a expliqué Petacchi. Je me demandais depuis plusieurs jours comment faire pour le battre. Nous n'avions encore jamais fait un sprint en tête à tête. C'est un grand champion.» Battu dans son exercice favori, "Cav'" a paru déçu. «L'équipe m'a emmené le sprint parfaitement, a-t-il reconnu. Mais je suis parti un peu tard.» L'Américain Tyler Farrar, pour lequel l'équipe Garmin a également beaucoup travaillé, a dû se contenter de la cinquième place. Le Britannique Ben Swift (Katusha) et l'Australien Allan Davis (Quick Step) ont pris les 3e et 4e places de l'étape. Cavendish conserve le maillot rose de leader et compte notamment 16" d'avance sur le duo Petacchi-Farrar. À l'approche de l'arrivée, une cassure a retardé légèrement plusieurs coureurs parmi lesquels l'Italien Ivan Basso et l'Américain Levi Leipheimer, qui ont perdu 13".

Petacchi, la revanche du banni
Petacchi, dont les coéquipiers ont été discrets ce dimanche, a jailli de la roue de Cavendish pour sprinter en force le long des barrières. Cavendish, qui a seulement grignoté quelques centimètres sur la fin, ne l'a jamais revu. Suspendu un an en mai 2008 suite à un contrôle non-négatif au salbutamol sur le Giro 2007, Petacchi n'avait pas pu participer à l'édition 2008. Il prend donc ici une éclatante revanche, lui qui a toujours brillé sur le Giro par le passé. «Cela fait plus d'un an que je n'ai pas couru de grand tour et ça me manque, a souligné l'Italien, recruté par l'équipe LPR à l'intersaison. Passé 30 ans, un coureur a besoin de faire un grand tour, c'est physiologique...» Petacchi a signé dimanche son... 20e succès d'étape sur l'épreuve, un chiffre qui ne tient pas compte de ses cinq succès de 2007 (Suite à son contrôle non-négatif, le Tribunal arbitral du sport lui a enlevé toutes ses victoires entre le 1er novembre 2007 et le 31 août 2008).

Cette deuxième étape du Giro, baignée de soleil, a été aussi plate que son profil jusqu'à l'arrivée sur le circuit final de 11 km, où plusieurs puncheurs (Voeckler, Grivko, Gilbert, Pozzato, Gasparotto...) ont tenté leur chance dans la seule difficulté du jour - franchie trois fois -, la côte de Montebello. Avant cela, c'est l'Italien Leonardo Scarselli, parti dès le 9e kilomètre, qui avait ouvert la route, avec une avance qui a très longtemps excédé les cinq minutes. Dès la mi-course, les Columbia ont passé la vitesse supérieure, sans le succès au bout.

[nissa fan]

Lundi 11 mai 2009, 3ème étape : GRADO - VALDOBBIADENE 198Km

[stjeannois]

On a des nissart qui font du vélo?

[nissa fan]

[SIOU D AQUI]

La seringue est incluse ?

[Adriano06]

[911]

Nul besoin d'acheter ou de faire du vélo pour avoir sa "piqure" quotidienne !
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[stjeannois]

On voit les experts

[pan bagna]

Aller une petite devinette :

A votre avis, combien il y aura t-il de contôles positifs

[nissa fan]

Bande de mauvaises langues.

[SIOU D AQUI]

[nissa fan]

Résumé de l'étape du jour

Le maillot rose, Mark Cavendish, retardé suite à une chute collective à 10 km de l'arrivée, l'Italien Alessandro Petacchi n'a pas manqué l'occasion de signer sa deuxième victoire d'affilée sur ce Giro, lundi à Valdobbiadene, après une deuxième étape en ligne de 198 km à peine plus mouvementée que la première. Le coureur de la LPR, qui a archi-dominé le sprint, profite des mésaventures du coureur Columbia pour se parer de rose.

Après avoir "emmené gros" dans les derniers mètres, l'homme aux 21 victoires d'étapes sur le Giro (les 5 remportées en 2007 lui ont été enlevées en raison d'un contrôle non-négatif au salbutamol ndlr), a dû se mettre débout sur les freins pour éviter de percuter les photographes au bout d'une zone de décélération ridiculement courte. Comme dimanche, l'Américain Tyler Farrar (Garmin) a dû se contenter d'un accessit (2e). Trois autres Italiens complètent le Top 5 : Francesco Gavazzi (Lampre), Dario Cataldo (Quick Step) et... Damiano Cunego (Lampre), présent aux avant-postes dans le dernier faux plat final. Le "petit prince" s'est peut-être testé avant l'arrivée dans l'arrivée dans les Dolomites ce mardi...

Menchov perd 24", Vande Velde abandonne
Le tournant de cette 3e étape a eu lieu à environ 10 km de l'arrivée lorsqu'une chute collective retarda les trois quarts du peloton. Aidé du seul Edvald Boasson Hagen, Cavendish mena un temps la poursuite avant de jeter l'éponge et de finir en roue libre, à la 81e place, à 1'25" de Petacchi. Seul leader piégé, Denis Menchov a réussi à limiter la casse, en terminant à 24" seulement du premier groupe, qui comprenait 57 coureurs. Le 58e, l'ancien champion d'Italie Giovanni Visconti (ISD), avait tenté sa chance en solitaire peu avant la flamme rouge avant d'être repris à 500 m environ. Les grands attaquants du jour - les Italiens Giuseppe Palumbo (Acqua e Sapone) et Mauro Facci (Quick Step), l'Ukrainien Yuriy Krivtsov (AG2R), le Russe Mikhaïl Ignatiev (Katusha) et l'Allemand Björn Schröder (Milram) -, en tête dès le 6e kilomètre, ont été rejoints au km 163 par un peloton emmené par l'équipe Liquigas d'Ivan Basso, qui se place clairement en patronne de la course.

Cette deuxième étape en ligne a également fait une victime de marque en la personne de l'Américain Christian Vande Velde. Pris dans une chute au km 140, le leader de l'équipe Garmin, touché à une hanche, a été contraint à l'abandon. Cinquième du dernier Tour de France, Vande Velde figurait au rang des outsiders de ce Giro du centenaire. Tous les autres favoris ont désormais rendez-vous avec la montagne et les Dolomites, dès ce mardi. Toujours bien placé dans le peloton, Lance Armstrong est actuellement 5e du classement général, à 31" de Petacchi. En cas de statu quo entre les grands - improbable mais possible -, mardi vers San Martino di Castrozza, il pourrait disputer le maillot rose à Thomas Lövkvist, situé 13" devant lui au classement général.

[nissa fan]

Mardi 12 mai 2009, 4ème étape : PADOVA - SAN MARTINO DI CASTROZZA 162Km

[nissa fan]

-Les choses sérieuses commencent demain, pour tous ceux qui suivent un peu les grands Tour, vous noterez cette année une arrivée extrêment rapide de la haute montagne, car la première étape montagneuse de ce GIRO intervient alors que ce n'est que la 4ème étape et c'est une arrivée en altitude (le must )
-On attend donc tous impatiemment de voir les "gros bras" du peloton s'expliquer sur ces 2 premiers cols, et moi j'attend surtout Lance Armstrong pour savoir s'il peut vraiment jouer la gagne à Rome pour le général (je le souhaite).


-Le premier col de la journée est assez court car il fait 8,5 km mais sa pente moyenne est de 7,9% gare donc au première défaillance pour les costauds qui devront se trouver aux avants postes dans cette première ascension, et pour les attaquants un terrain propice aux attques qui ne manqueront certainement pas pour creuser les premiers écarts.


-La voilà la première arrivée en sommet de ce GIRO 2009, elle intervient trés rapidemment après le départ de la course samedi dernier, mais qui pour s'en plaindre, on va avoir le droit à une explication sérieuse entre les favoris qui se disputeront le maillot rose et certainement aussi à des défaillances sur ce col long de 13,7 km mais tout de même assez roulant car il présente une pente moyenne de 5,5%.

[nissa fan]

Résumé de l'étape du jour

Troisième étape en ligne et troisième victoire pour la formation de deuxième division LPR : après les deux sprints victorieux d'Alessandro Petacchi, l'Italien Danilo Di Luca a remporté mardi la première étape de montagne du Giro, à San Martino di Castrozza. Si les principaux leaders se sont neutralisés tout au long de la journée, les derniers kilomètres ont fourni des indications précieuses sur l'état de forme des favoris : vainqueur du Giro 2007, Di Luca se place idéalement au général puisqu'il est deuxième à deux secondes du nouveau maillot rose, Thomas Lövkvist. Lance Armstrong a montré ses premières limites en lâchant prise dans le dernier kilomètre.

Lövkvist leader pour 2 secondes

Programmé dès le quatrième de journée, l'assaut des Dolomites n'a pas encore bouleversé la course mais les deux cols du jour, et a fortiori la montée finale, livrent déjà quelques indices sur le rapport de force entre les prétendants : avec Liquigas, à un degré moindre Lampre, la formation LPR s'affirme comme la patronne du peloton sur les routes italiennes en mettant à contribution tous ses talents. Malgré le prestigieux maillot rose sur ses épaules, Alessandro Petacchi a ainsi été mis à contribution dès le premier col du jour à cinquante kilomètres de la ligne pour assurer la poursuite sur les six échappés. Malgré quelques passes d'arme avec les hommes de Liquigas et Basso, c'est bien la formation de Continental Pro qui a tenu les rênes du peloton lors des 13 kilomètres de l'ascension finale.

Au moment où le peloton a avalé Jens Voigt, qui a encore promené sa grande carcasse sur 150 bornes d'échappée - à six, puis à trois puis seul -, les 2.500 derniers mètres du jour se sont mués en véritable course de côte rappelant un final de classique ardennaise. Ancien maillot à pois du Tour, Juan Mauricio Soler (Barloworld) a placé une accélération idéale qui a lui permis de devancer toute la concurrence ... jusqu'à 50 m de la ligne. Dans la lutte entre puncheurs, Danilo Di Luca (LPR) a alors pris le meilleur sur Stefano Garzelli (Acqua Sapone) et Franco Pellizotti (Liquigas) qui n'a pu profiter du travail d'Ivan Basso. «J'ai couru avec la tête, j'ai fait un sprint intelligent», a commenté le vainqueur du jour. Malgré un final taillé pour lui, Damiano Cunego a été cantonné au rôle de figurant après avoir déchaussé.


Armstrong a souffert

Vainqueur de sa septième étape en individuel, Danilo Di Luca retrouve les premiers rôles sur une épreuve qu'il a remportée en 2007. Cette année avait d'ailleurs fini pour lui puisqu'il avait été suspendu trois mois, perdant son statut de numéro un mondial, pour son implication dans l'affaire ''Oil for Drugs''. Il devra encore attendre avant d'endosser le maillot rose. Malgré les bonifications, il échoue à deux secondes de Thomas Lövkvist (Columbia), huitième du jour. Le Suédois de 25 ans profite de la victoire de son équipe lors du contre-la-montre d'ouverture. Sous la famme rouge, Lance Armstrong était encore parmi la trentaine de prétendants à la victoire d'étape et pouvait s'imaginer en rose mais l'Américain n'a pu suivre au moment de l'emballage final (32e à 15''). Dès mercredi, l'Américain de 37 ans, désormais sixième au général, devrait logiquement se mettre au service de Levi Leipheimer (5e à 27'' de Lövkvist) pour faire bonne figure dans la grande étape des Dolomites.

[nissa fan]

Mercredi 13 mai 2009, 5ème étape : SAN MARTINO DI CASTROZZA - ALPE DI SIUSI 125Km

[nissa fan]

2ème arrivée en sommet, celle-ci est plus longue car elle s'étire sur 24,9 kms et à une moyenne de 6,1%. Pas facile donc même si l'étape trés courte sera trés nerveuse et rapide.

[nissa fan]

Résumé de l'étape du mercredi 13 mai 2009

Lancé par une grosse équipe Liquigas, Ivan Basso a fait le ménage mercredi dans la deuxième étape des Dolomites avec un énorme travail de sape dans la dernière ascension. Mais le vainqueur du Giro 2006 n'a rien pu faire dans le dernier kilomètre face aux six coureurs qui l'accompagnaient encore : le Russe Denis Menchov (Rabobank) remporte cette cinquième étape en costaud, devant Danilo Di Luca (LPR) qui ravit le maillot rose à Thomas Lövkvist. Ce dernier a réussi à accompagner les meilleurs jusqu'à l'arrivée mais cède la tunique pour trois secondes.

Prétendant au podium, Damiano Cunego a perdu beaucoup plus gros puisqu'il a lâché environ 2'30''. Lance Armstrong a confirmé ses limites dans la montagne puisqu'il a passé la ligne 2'58'' après les meilleurs. Pas de quoi inquiéter l'équipe Astana qui peut toujours compter sur Levi Leipheimer pour défendre ses chances au général. Bien épaulé par Chris Horner, le vainqueur du Tour de Californie et du Tour de Castille-Leon a réussi à coller aux basques des grimpeurs italiens. Car finalement, si les Transalpins ont réussi à faire la peau à Armstrong, ils auront beaucoup plus de difficultés à se débarrasser de son compatriote et coéquipier.


Basso en rouleau compresseur

De grande attaque d'un favori ou d'accélération tranchante d'un pur grimpeur, il n'y eut pas sur les 125 km de cette cinquième journée de course. Après soixante-dix kilomètres en descente où Columbia et Barloworld ont dicté le rythme du peloton derrière l'échappée lancée dès les premiers hectomètres, les Liquigas ont rapidement imposé leurs maillots verts fluorescents en tête de la course. Après avoir rattrapé Thomas Voeckler et ses six compagnons d'attaque (dont Visconti et Serpa) à 11 km de l'arrivée, Ivan Basso et ses coéquipiers ont progressé en rouleau-compresseur. Sans véritable accélération avec un rythme suffisamment soutenu pour déclencher une sélection par l'arrière.

Dans les secteurs les plus raides des 25 km de l'ascension vers Alpe di Siusi, Lance Armstrong a alors lentement glissé vers l'arrière du groupe de tête. Le visage toujours fermé mais plus ruisselant de sueur que jamais, il a tenu sa cadence unique de pédalage avant de renoncer à suivre les meilleurs dans les sept derniers kilomètres. Avec l'aide du Polonais Sylwester Szmyd, Basso a ensuite éliminé un à un ses rivaux : Damiano Cunego, Stefano Garzelli et Gilberto Simoni sont tous tombés du groupe de tête comme des fruits trop mûrs. Finalement seuls six hommes ont réussi à accompagner le revenant Basso jusqu'à la flamme rouge : Di Luca, Lövkvist, Leipheimer, Horner, Sastre et Menchov. Le Russe réussissait alors à emmener un énorme braquet pour contenir Di Luca dans le sprint en côte.



Double vainqueur de la Vuelta, Menchov ne dispute que son deuxième Giro mais le leader de Rabobank peut désormais ouvertement prétendre au podium. Grand animateur du final de l'étape, Basso pointe désormais au sixième rang à 1'06'' de Di Luca. Mais assurément, quand il regardera le classement général, il s'attardera désormais sur le nom de Levi Leipheimer (4e à 43'') et vraie menace américaine.

[nissa fan]

Jeudi 14 mai 2009, 6ème étape : BRESSANONE / BRIXEN - MAYRHOFEN (AUT) 248Km

[nissa fan]

Résumé de l'étape du jour

Comme Ivan Basso, il a fait partie des coureurs suspendus pour leur implication pour l'affaire de dopage Puerto. Après avoir repris la compétition en août dernier et avoir remporté Tirreno-Adriatico - sa plus grande victoire - au printemps, Michele Scarponi a confirmé jeudi sur le Giro qu'il s'est lancé dans une seconde carrière fructueuse. Membre de l'échappée matinale, l'Italien de 29 ans a attaqué dans la dernière difficulté du jour avant de résister au peloton pour gagner la sixième étape du Tour d'Italie. A l'image de Danilo Di Luca, qui reste maillot rose, les leaders ont passé une journée tranquille dans le peloton. Seule une cassure dans les derniers kilomètres a piégé quelques coureurs dont Lance Armstrong qui a encore perdu une trentaine de secondes.


Bonnafond a tenté

Plus que les deux cols du jour, la vraie difficulté de cette sixième étape entre Bressanone et Mayhofen (Autriche) était la longueur du parcours. Les 245 km au programme, plus dignes d'une classique que d'une étape de grand tour, ont participé à la sélection dans le groupe d'échappés et usé les équipes de sprinteurs qui ont tenté en vain de provoquer un regroupement général. Sur ce terrain terriblement long, Michele Scarponi a bâti sa victoire en deux temps : le grimpeur de Diquigiovanni a d'abord attaqué dès le pied du col de Hochkrimml (1re catégorie) pour écrémer l'échappée. Cette accélération a enterré les espoirs du Français Guillaume Bonnafond (AG2R), qui dispute à 21 ans son premier grand tour, de l'Italien Oscar Gatto (ISD) et du Danois Klostergaard (Saxo Bank). Seul le résistant Vasil Kiryienka (Caisse d'Epargne) a réussi à prendre la roue de l'Italien mais, à bout de forces, le Biélorusse a finalement lâché prise à 9 km de la ligne, victime de crampes.

A ce moment-là, les équipes de sprinteurs tenaient une chance inespérée de décrocher une victoire d'étape, avec une avance qui avait fondu de 9'28'' (écart maximum) à 1'30'' sous la banderole des dix kilomètres. Après avoir repris Stefano Garzelli, qui avait tenté une attaque solitaire un peu folle dans le dernier col, le peloton emmené par les Katusha et les Quick Step a semblé fondre sur Scarponi. Avant de tomber en panne sèche dans les derniers kilomètres, faute d'équipiers suffisants pour rouler. Les leaders ont alors privilégié la limitation des risques sur des routes tortueuses, laissant Edvald Boasson Hagen (Columbia) prendre la deuxième place au sprint et prouver à Allan Davies (3e) et Filippo Pozzato (4e) que Columbia sait sprinter sans Cavendish. Les LPR n'ont pu emmener Petacchi mais se consolent grandement avec le maillot rose de Danilo Di Luca.

[nissa fan]

Vendredi 15 mai 2009, 7ème étape : INNSBRUCK (AUT) - CHIAVENNA 244Km

[expa71]

Avec tout les noms je m'attendais à un beau Giro et c'est encore Di Luca, Pettachi au sprint, Scarponi aujourd'hui ....

[nissa fan]

[expa71]

[nissa fan]

Résumé de l'étape du jour

Déjà deuxième jeudi, le Norvégien Edvald Boasson Hagen a remporté, à l'âge de 21 ans seulement, la 7e étape du Giro - sa première sur un grand Tour - à Chiavenna, sous la pluie. Le coéquipier de Mark Cavendish a réglé au sprint un groupe de cinq échappés, qui comprenait également le Sud-Africain Robert Hunter (Barloworld), le Russe Pavel Brutt (Katusha) et les Italiens Davide Vigano (Fuji) et Alessandro Bertolini (Diquigiovanni), parti seul peu après le sommet du Passo Maloja, seule difficulté du jour, à 36 km de l'arrivée. Sébastien Hinault (AG2R) termine 14e et premier Français derrière Tyler Farrar (Garmin) et devant Alessandro Petacchi (LPR). Son coéquipier chez LPR, Danilo Di Luca, conserve le maillot rose de leader.

À l'instar de son compatriote Thor Hushovd, Boasson Hagen semble apprécier les conditions météo difficiles puisqu'il avait déjà remporté Gand-Wevelgem sous la pluie en avril dernier. Vainqueur du contre-la-montre par équipes, l'équipe Columbia, qui a porté le maillot rose avec Cavendish et Thomas Lövkvist, et qui détient le maillot blanc avec le même Lövkvist, signe sa deuxième victoire d'étape sur ce Giro 2009. Celle-ci n'a souffert d'aucune contestation tant Boasson Hagen a survolé le sprint, bénéficiant également de l'étrange tactique de Brutt, qui a roulé sur Bertolini, alors que le vétéran avait attaqué au kilomètre. «Je ne suis pas réellement un sprinteur mais je peux faire le sprint si le groupe n'est pas trop important», a expliqué à la RAI Boasson Hagen.

La manif' des coureurs Astana
Outre la confirmation du talent précoce de Boasson Hagen, cette 7e étape aura été marquée par le mouvement d'humeur des coureurs de l'équipe Astana, qui ont décidé - à l'unanimité moins un, le Kazakh Andrez Zeits - de faire disparaître de leur maillot leur sponsor principal. Ils entendent ainsi protester contre les retards de paiement dont sont victimes les salariés de l'équipe. «Tous les sponsors qui nous ont payé jusqu'à maintenant, y compris Kazmunaigaz, sont très visibles sur le maillot, a indiqué le manager de l'équipe, Johan Bruyneel. Nous courrons avec ces maillots (modifiés) tant que la situation ne sera pas réglée.» Le président du jury des commissaires du Giro a précisé que rien ne s'opposait à cette modification durant la course tant que les grandes caractéristiques du maillot restaient les mêmes.