[nissa fan]

Samedi 16 mai 2009, 8ème étape : MORBEGNO - BERGAMO 209Km

[nissa fan]

Résumé de l'étape

Le Biélorusse Kanstantsin Siutsou (Colombia) a remporté samedi en solitaire la 8e étape du Tour d'Italie, qui reliait Morbegno à Bergame sur 209 km. Le leader du classement général, Danilo Di Luca (LPR) prend la troisième place, derrière Edvald Boasson Hagen (Columbia), vainqueur vendredi, et grappille 8 secondes de bonifications.

Kanstantsin Siutsou a placé un contre parfait à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée au moment où un groupe de huit coureurs - comprenant notamment Garzelli, Leipheimer et Cunego - était repris par le groupe maillot rose. Cette échappée royale, qui s'était formée dans le Colle del Gallo, deuxième difficulté de la journée, a finalement été un coup pour rien. Il s'agit de la première grande victoire de la carrière de Siutsou, âgé de 26 ans. Le champion du monde espoirs 2004 a profité à plein de sa connaissance des routes puisqu'il habite dans la région de Bergame.

Le panache de Cunego et consorts
Animée par une longue échappée de dix coureurs - Tschopp, Pauwels, Vanendert, Ochoa, Petrov, Vorganov, Lopez Garcia, Gonzalez, Cataldo et Visconti -, cette 8e étape a pris une autre dimension dans le Colle del Gallo, deuxième difficulté de la journée. Grand perdant des Dolomites, Damiano Cunego (Lampre) a mené la révolte, en compagnie de Stefano Garzelli (Acqua e Sapone), Franco Pellizotti (Liquigas) et David Arroyo (Caisse d'Épargne). Très attentifs, les Columbia de Thomas Lövkvist, deuxième du général, ont placé Michael Rogers et Boasson Hagen devant tandis que l'équipe Astana était représentée par Chris Horner et... Levi Leipheimer en personne, qu'on a connu plus attentiste par le passé. Mais ce groupe de huit, privé un temps de Boasson Hagen, Arroyo et Cunego, n'a pu compter qu'une cinquantaine de secondes d'avance sur le peloton, mené en toute sérénité par les LPR.

Grave chute pour Horrillo
À aucun moment, Danilo Di Luca, Ivan Basso (Liquigas) ou Denis Menchov (Rabobank) n'ont semblé trop préoccupé par cette échappée et ont mis à profit la vingtaine de kilomètres de descente et de plat pour revenir, petit à petit, sur les hommes de tête. Sur un contre, Siutsou en profita pour se faire la belle et en gagner une belle alors que derrière, Di Luca plaça une banderille terrible dans la côte pavée située à quelques kilomètres de l'arrivée. Il reprit rapidement Yaroslav Popovych (Astana), parti devant lui, mais ne put créer un écart suffisant sur les autres favoris. Qu'à cela ne tienne, le maillot rose avait encore sa pointe de vitesse pour décrocher huit secondes de bonifs. Elles lui permettent de porter à 13" son avance sur Rogers, quatrième et... troisième coureur Columbia dans le Top 4 de cette étape, également marquée par la terrible chute de l'Espagnol Pedro Horrillo. Projeté à terre dans la descente du premier col de la journée, le col de San Pietro, le coureur Rabobank souffre d'un grave traumatisme crânien et thoracique et de plusieurs fractures.

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Dimanche 17 mai 2009, 9ème étape : MILANO SHOW 100 163Km

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Horillo toujours dans le coma

Victime d'une terrible chute dans la 8e étape du Tour d'Italie, l'Espagnol Pedro Horrillo était maintenu samedi soir dans un coma artificiel à l'hôpital de Bergame. Le coureur de la Rabobank a basculé dans un ravin et a fait une chute de 60 mètres dans la descente du col de San Pietro. «Son état est grave mais stable, a déclaré le Dr Leinders en début de soirée. Le traumatisme au thorax est complexe. Le plus urgent à traiter, ce sont les difficultés respiratoires. On va le maintenir dans le coma pendant 24 heures. La bonne nouvelle, c'est que le scanner a donné des résultats négatifs en ce qui concerne le cerveau.» Le coureur espagnol, qui a perdu beaucoup de sang, souffre de fractures multiples (vertèbres, côtes, genou, fémur).

Le médecin a précisé que Horrillo, dans le coma à son arrivée à l'hôpital de Bergame, s'était ensuite réveillé et que les médecins l'avaient replongé dans un coma artificiel afin de faciliter les soins. Son équipe a fourni uelques éléments d'explication sur les circonstances de la chute de leur coureur, survenue quelque 70 kilomètres après le départ de Morbegno, dans une région très boisée. «Pedro a raté un virage. On a retrouvé son vélo sur la route mais lui était 60 mètres plus bas», a expliqué Luuc Eisenga, pour Rabobank. Pour accéder au coureur, les secours ont dû couper des arbres. Âgé de 34 ans, Horrillo compte comme principale victoire une étape de Paris-Nice, remportée en 2004.

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Résumé de l'étape

Cavendish à toute vitesse
dans l’étape des polémiques à Milan

L'Anglais bat Davis et Farrar au sprint. Etape neutralisée qui ne comptera pas pour le classement général mais les coureurs protestent de façon retentissante et poussent uniquement dans le final : "Circuit trop dangereux"
Mail Stampa OkNotizie badzu Facebook Gazzatown MILAN, 17 mai 2009 – Mark Cavendish a remporté au sprint la neuvième étape du Giro d’Italia, 165 kilomètres sur le circuit de Milan, en s’imposant nettement sur Allan Davis (Aus, Quick Step) et Tyler Farrar (Usa, Garmin). Le Britannique de la Columbia-High Road, 23 ans, roi de la Milan-Sanremo, a remporté ainsi sa neuvième victoire de la saison et la troisième de sa carrière dans la course rose après les étapes 2008 de Catanzaro et Cittadella. Une autre victoire donc pour l’équipe dirigée par Valerio Piva – déjà à bloc dans le contre-la-montre de Venise – la troisième consécutive après celles de Boasson Hagen à Chiavenna et Siutsou hier à Bergame. Rien à faire pour Alessandro Petacchi qui a perdu la roue de Cavendish et termine à la cinquième place seulement.

SITUATION — Etape neutralisée (mais malgré cela, les coureurs ont tout de même protesté) et le classement général est inchangé : Danilo Di Luca mène avec 13” sur le Suédois Lovkvist et 44” sur l’Australien Rogers, les deux de la Columbia. Puis Leipheimer (Usa, Astana) à 51”, Menchov (Rus, Rabobank) à 58” et Ivan Basso (Liquigas) à 1’14”. Les autres bigs : 7ème, Carlos Sastre (Spa, Cervelo) à 1’24”, 9ème Franco Pellizotti (Liquigas) à 1’35”, 11ème Gilberto Simoni (Diquigiovanni-Androni) à 2’09”, 21ème Damiano Cunego (Lampre-Ngc) à 3’37”, 25ème Lance Armstrong (Usa, Astana) à 4’39”.

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Lundi 19 mai 2009, Repos

Basso : "Nous nous excusons"

Jour de repos au Giro mais la journée de Milan n’a pas été digérée : "Parfois, vous êtes nerveux et les décisions prises ne sont pas toujours les bonnes. Simoni à contre-courant : "On ne peut pas tout accepter et rester passif"
Mail Stampa OkNotizie badzu Facebook Gazzatown CUNEO, 18 mai 2009 – Le lendemain est le jour de réflexion, surtout si l’on a le temps de souffler après neuf jours de course à plus de 40 à l’heure de moyenne. Le "Milano Show 100", dégonflé et envenimé par la protestation des coureurs, a profondément marqué.

CONSCIENCE La figure de Lance Armstrong, mise sur le tapis par quelques collègues, occupe une partie cruciale de cette affaire. Du retrait de l’Astana aux portes de Cuneo où se sont présentés, ce matin de bonne heure, les inspecteurs de l’Uci pour les contrôles antidoping, aucun commentaire n’est arrivé sur l’affaire. Par contre, les coureurs italiens ne se sont pas défilés et la position la plus logique est exprimée par Ivan Basso : "Je crois qu’après ce qui s’est passé hier, tous ont fait un examen de conscience. Dès demain, el groupe sera prêt à repartir pour faire le spectacle. Que s’est-il passé ? Parfois, vous vous énervez et les décisions prises ne sont pas toujours les bonnes. Il faut également reconnaître que lorsque nous avons signalé un danger, l’Organisation nous a écouté". Sur Lance : "Personne n’a de tort particulier pour ce qui est arrivé, il faut s’excuser et c’est tout".

Les voix du chœur — Sur la même ligne, Franco Pellizotti : "Nous sommes surtout désolés d’avoir entendu quelques insultes du public mais il vaut mieux ne plus en parler. Nous courrons sur des routes normales, pas sur piste. Les risques existent et nous ne pouvons pas prétendre avoir des filets au-delà de chaque descente". A contre-courant comme souvent cela se produit, Gilberto Simoni qui répète les dangers du circuit tracé en ville : "On ne peut pas tout accepter et rester passif. 14 coureurs ont cassé leurs roues dans les premiers tours. Nous sommes au Giro d’Italia, pas à la Roubaix où vous savez ce qui vous attend et vous vous équipez en conséquence en montant, par exemple, des boyaux résistants. Nous étions tous d’accord, il s’en ai fallu de peu pour que nous nous arrêtions complètement". Au-delà du fait que les moyennes des derniers passages démontrent le contraire, avec Lampre et High Road qui ont tiré, les techniciens de la Diquigiovanni-Androni soulignent : "Milan a été une grosse erreur - souligne Gianni Savio -. Quand Bertolini nous a fait savoir que les sprinters ne voulaient pas faire le sprint, nous avons ordonné à l’équipe d’accélérer le rythme".

CONTROLES POUR 52 — Dans ce climat de calme apparent – il ne faut pas exclure les sanctions prises par l’Organisation – les équipes préparent l’une des étapes clé du Giro, la Cuneo-Pinerolo. Presque tous les coureurs ont passé la journée de repos avec une sortie brève, pas plus de deux heures. Pour six équipes et 52 coureurs, le réveil a eu lieu par les inspecteurs de l’Uci qui ont contrôlé la Liquigas-Doimo de Basso, l’Astana d’Armstrong et Leipheimer, la Diquigiovanni-Androni de Simoni et puis Garmin, Isd et Barloworld.



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[nissa fan]

Mardi 20 mai 2009, 10éme étape : CUNEO - PINEROLO 262Km

[nissa fan]

Les difficultés du jour

- Montée de Moncenisio : 10,2 Km à 8%



- Montée de Setrière : 11,5 Km à 6,3%

[Ambre-2005-Nissarda]

C'est le Nissa fan giro 2009

[nissa fan]

[nissa fan]

Résumé de l'étape du jour

La meilleure défense du maillot rose, c'est l'attaque pour Danilo Di Luca. Le leader du classement général a remporté mardi l'étape la plus longue du Giro en faisant montre dans un final tortueux et vallonné de toutes ses qualités de puncheur. Grâce à sa deuxième victoire d'étape dans le Giro, la quatrième pour son équipe LPR, le ''Tueur'' creuse l'écart avant le redoutable contre-la-montre de jeudi : Thomas Lovkvist (2e du général) a perdu près de deux minutes alors qu'Ivan Basso et Levi Leipheimer, moins à l'aise dans la dernière descente, ont encore lâché une trentaine de secondes.


Malgré une tentative finalement vaine de Stefano Garzelli, il n'y a pas eu d'attaque épique ni de chevauchée au long cours sur les 262 km entre Cuneo et Pinerolo. Sur une étape qui devait être un écho du raid extraordinaire de Fausto Coppi en 1949, les leaders se sont contentés de faire le spectacle sur les dix derniers kilomètres. Et malgré une stratégie Liquigas réglée comme du papier à musique, c'est bien Danilo Di Luca (LPR) qui a récolté en fin de journée les applaudissements des tifosi. Après avoir fait la chasse sereirement derrière toutes les échappées du jour, dont la tentative solitaire de Stefano Garzelli parti dès le km 120, le maillot rose s'est esquivé tranquillement derrière le train Liquigas à 20 km de l'arrivée. Au moment où le peloton a abordé la côte de Pra Martino et ses six kilomètres d'ascension. Calé dans la roue d'Ivan Basso, il a ensuite contre-attaqué à sa main quand Franco Pellizotti a émietté le groupe de tête, restant à distance avant d'utiliser ses talents de descendeur pour établir la jonction à l'orée des dix derniers kilomètres.

A ce moment-là, les Columbia avaient déjà perdu gros : les rouleurs Thomas Lökvist et Michael Rogers, deuxième et troisième du classement général, n'ont pu suivre le rythme dans l'emballage final. Aussi fatigués par les 250 km et les deux cols qui avaient ponctué l'étape que désemparés par les accélérations successives, le Suédois et l'Australien ont perdu plus d'1'30''. Des écarts qui prendront encore une autre importance avant de prendre le départ du contre-la-montre des Cinque Terre.


Les Liquigas piégés

Mais le final de cette étape alpestre a aussi permis à Danilo Di Luca de prendre l'ascendant sur des rivaux plus directs comme Levi Leipheimer et Ivan Basso. Peu à l'aise dans l'enchaînement de virages serrés du final, l'Américain et l'Italien ont perdu 29 secondes (qui s'ajoute à la bonification de 20 secondes pour le vainqueur d'étape) dans les derniers kilomètres et pourraient s'en mordre les doigts à l'heure des comptes. Outre Pellizoti, Denis Menchov (Rabobank) et Carlos Sastre (Cervélo) et David Arroyo (Caisse d'Epargne) ont bien suivi un temps le maillot rose mais celui-ci s'est définitivement fait la belle, en puncheur, dans une dernière bosse.

«Aujourd'hui, j'ai couru comme si c'était une classique. La distance, le final, cela ressemblait à Liège-Bastogne-Liège», a commenté Di Luca. Le vainqueur du Giro 2007 compte désormais 1'20'' de marge sur Denis Menchov (Rabobank) et 1'38'' sur Michael Rogers (Columbia). Ivan Basso est désormais relégué à plus de deux minutes et ce n'est pas la deuxième place de Franco Pellizotti, mardi à Pinerolo, qui pourra consoler les Liquigas.

[nissa fan]

Mercredi 20 mai 2009, 11ème étape : TORINO - ARENZANO (GENOVA) 214Km

[stjeannois]

Un classement général

[nissa fan]

[Steph]

J'ai la flemme de tout lire : Il fait quoi de bon Lance Amstrong ?

[nissa fan]

Résumé de l'étape de mercredi

Cavendish comme à la parade.

Si sa victoire d'étape dimanche à Milan, au terme d'une étape escamotée par les coureurs pour des questions de sécurité, lui avait laissé un goût d'inachevé, Mark Cavendish a remporté mercredi haut la main la 11e étape du Tour d'Italie. Parfaitement lancé par Mark Renshaw, le Britannique a facilement dominé le sprint massif à Arenzano, devant Tyler Farrar et Alessandro Petachi. L'Italien Danilo Di Luca conserve le maillot rose avant le redoutable contre-la-montre des Cinqueterre.


Pris de vitesse lors du premier sprint massif par Petacchi, piégé lors des étapes qui ont suivi, Mark Cavendish a retrouvé de sa superbe mercredi. Catalogué comme le meilleur sprinteur du peloton a enfin gagné une étape en bonne et due sur ce Giro du centenaire. Grâce à sa 11e victoire individuelle de la saison, le Britannique apporte un cinquième bouquet à Columbia depuis le départ de Venise. Et confirme que l'équipe américaine se taille la part du lion avec LPR (4 étapes). Au moment où il a levé les bras au bout de la ligne droite d'Arenzano, Cavendish aura sûrement pensé au final de Milan - San Remo.


Armstrong en patron dans la descente

Après un début globalement plat où les équipes de sprinteurs ont parfaitement neutralisé toutes les initiatives des attaquants (Vladimir Isaichev puis Marco Marzano en solo), les cinquante derniers kilomètres de la course ont eu un air de Primavera : un tracé sinueux, des routes parfois à peine assez larges pour laisser passer une voiture et des bosses pour piéger les sprinteurs. Dans le Turchino, dont le sommet a été placé à 20 km de la ligne, Cavendish et ses équipiers ont réussi à limiter les dégâts dans un peloton emmené par Janez Brajkovic (Astana). Et ce n'est pas le rythme imposé par Lance Armstrong dans la descente qui a suivi qui aurait pu inquiéter Cavendish.

Malgré quelques tentatives de baroudeurs dans le final, la Columbia a pu parfaitement lancer sa fusée. Dans son rôle de poisson-pilote, l'Australien Mark Renshaw a pu laisser son sprinteur en tête à 200 m de la ligne et Cavendish n'a pas vraiment peiné pour contenir les assauts de Tyler Farrar (Garmin) qui décroche son 3e podium depuis Venise. Mais comme Alessandro Petacchi (3e) ou Allan Davis (4e), le jeune Américain a dépensé trop d'énergie pour se battre pour la roue de Cavendish. Au moins, cette lutte entre outsiders a tout du symbole sur le rapport de force entre les sprinteurs.

[nissa fan]

Jeudi 21 mai 2009, 12ème étape : SESTRI LEVANTE - RIOMAGGIORE
(Cr. Individuale CINQUE TERRE) 60,6Km

[nissa fan]

Résumé de l'étape de jeudi

Menchov, la victoire et le rose.

Déjà vainqueur de la grande étape des Dolomites mercredi dernier, le Russe Denis Menchov a définitivement imposé sa patte sur ce Giro du centenaire en enlevant le terrible contre-la-montre des Cinque Terre, devant le favori, l'Américain Levi Leipheimer (Astana), qui s'incline pour 20 secondes seulement.


Il n'est pas le coureur dont on a le plus parlé depuis le départ de Venise. Loin de là. Mais après avoir remporté l'étape de montagne de référénce à l'Alpe di Siusi, Denis Menchov a enlevé sans discussion possible le contre-la-montre ds Cinque Terre. En tête à tous les pointages intermédiaires, le double vainqueur de la Vuelta a légèrement moins bien fini que Levi Leipheimer, l'autre grand favori présent au rendez-vous. Son chrono de 1h34'29" se révèle néanmoins suffisant pour débarrasser Danilo Di Luca de son maillot rose de leader. Mais en prenant la 6e place du chrono - 6e à 1'54" -, le coureur de la LPR, qui a semblé parfois en difficulté avec son vélo sans guidon de triathlète, reste en course pour la victoire finale.

«DE LA PURE TORTURE»

«Je suis satisfait, a pourtant jugé le vainqueur du Giro 2007, qui accuse désormais 34" de retard au classement. Menchov a roulé très fort mais je suis content. Je suis parti vite et j'ai senti la fatigue peser dans la deuxième montée. C'était long. J'ai trouvé ce contre-la-montre interminable. Je me suis bien défendu. J'espère reprendre le maillot rose le plus tôt possible.» Deuxième à 20", Leipheimer a insisté sur la difficulté du tracé. «J'espère que vous avez aimé ce contre-la-montre parce que c'était de la pure torture, souligne-t-il. 1h34' à la limite. C'était néanmoins une grande expérience et je peux m'estimer heureux de cette 2e place. Menchov a mieux roulé aujourd'hui (jeudi).» Désormais, les choses semblent claires dans ce Giro. La victoire finale devrait se jouer entre Menchov, Di Luca et Leipheimer, regroupés en 40" seulement au classement général. Franco Pellizotti, quatrième du classement, est déjà à 2'00".

Basso a sans doute perdu le Giro

En prenant seulement la 11e place de l'étape du jour, à 2'17" de Menchov, Ivan Basso, désormais repoussé à 3'00" au classement, a peut-être fait une croix sur le grand objectif de sa saison. «C'était un chrono très dur et le résultat n'est pas exceptionnel, a concédé l'Italien. Mais le classement est encore ouvert. Il faudra attaquer.» Attaquer ou se mettre au service de Pellizotti ? Voilà peut-être une source de casse-tête pour Roberto Amadio et son équipe. Chez Astana, les choses sont plus claires depuis longtemps. Armstrong va endosser le rôle de gregario de Leipheimer. "LA" a réussi une solide performance jeudi, en se classant 13e à 2'26". Outre Armstrong, Leipheimer pourra également compter dans les jours à venir sur Janez Brajkovic, brillant 4e de l'étape, à 1'17".

Si Astana a confirmé sa force collective, celle de la Columbia a paru s'étioler. Troisième et huitième du classement général avant cette étape, Michael Rogers et Thomas Lövkvist ont dévissé, sur un terrain qui sembalit pourtant à leur mesure. Le champion d'Australie du CLM a terminé14e à 2'46" tandis que le porteur du maillot blanc a pris seulement la 28e place, à 5'01". Cet incroyable chrono, disputé en bordure de mer et heureusement épargné par la pluie, a avant tout souri aux hommes en forme puisqu'on retrouve aux avant-postes aussi bien le maillot vert de Stefano Garzelli (Acqua e Sapone), 3e à 1'01", que le rouleur britannique Bradley Wiggins, 6e à moins de deux minutes.

[nissa fan]

Vendredi 22 mai 2009 13ème étape :LIDO DI CAMAIORE - FIRENZE 176Km

[nissa fan]

Résumé de l'étape de vendredi

Cavendish sans rival

C'était annoncé et il l'a fait. Insatiable, Mark Cavendish a remporté vendredi sa troisième victoire personnelle sur le Giro du centenaire, en enlevant la 13e étape, à Florence, tout près de son lieu de résidence, au terme d'un sprint très intense. Le nouveau leader du Giro, Denis Menchov (Rabobank), a passé une journée tranquille.


Il ne fallait pas le piquer dans son orgueil. Depuis qu'il s'est fait surprendre à Trieste lors de la 1re étape par Alessandro Petacchi (LPR), Mark Cavendish a survolé les trois sprints massifs auxquels il a pris part (Il fut retardé par une chute à Valdobbiadene ndlr). Il y eut bien sûr Milan et son étape escamotée mais dès mercredi, "Cav" avait montré que c'était lui le patron. Vendredi à Florence, il a confirmé que, chez les sprinteurs, il y avait lui et les autres sur ce Giro. Désormais, il va pouvoir prendre la décision (ou non) de quitter ce Tour d'Italie la conscience tranquille, avec trois étapes en individuel, la victoire dans le contre-la-montre par équipes, et deux maillots roses dans sa besace. Si l'on y ajoute les succès de ses équipiers, Edvald Boasson Hagen et Kanstantsin Siutsou, on peut considérer que le contrat est parfaitement rempli...


Farrar s'était donné les moyens

Dans un final d'étape mouvementé, avec plusieurs virages à angle droit, le Britannique a su déjouer les pièges du placement pour jaillir de la roue de sa traditionnelle rampe de lancement, l'Australien Mark Renshaw dans un nuage de poussière qui donna à ce sprint des allures de western. Rien ne fut tout à fait limpide dans ce sprint. La faute à Petacchi, qui lutta jusqu'au bout pour réaliser la passe de trois. La faute également à l'équipe Garmin, qui a roulé toute la journée en tête de peloton et qui semblait bien décider à ouvrir son compteur dans ce Giro. Mais Tyler Farrar, finalement 5e, a failli dans la dernière ligne droite - forcément gênant - d'abord par excès de gourmandise, lorsqu'il est allé jouer des épaules avec Renshaw, puis par manque de chance, lorsqu'il s'est retrouvé enfermé entre ce même Renshaw et Petacchi.

Dès l'arrivée franchie, le coureur de la LPR n'a d'ailleurs pas manqué de critiquer la façon de courir de Farrar. Il ne reste plus à l'Américain qu'à espérer un abandon de Cavendish et à passer les prochaines étapes de montagne... Allan Davis (3e) et Robert Hunter (Barloworld, 4e) doivent nourrir le même espoir. La victoire, l'Allemand Björn Schröder n'a également fait que l'apercevoir. Le coureur de la Milram a été le dernier repris parmi les trois attaquants du jour (Mikhaïl Ignatiev et Leonardo Scarselli l'ont accompagné). Pendant de longues minutes, il a même réussi à résister au peloton, avant que les coureurs Columbia ne fassent l'effort pour que leur TGV arrive à l'heure...

[nissa fan]

Samedi 23 mai 2009 14ème étape : CAMPI BISENZIO - BOLOGNA (San Luca) 172Km

[nissa fan]

Classement général avant la 14ème étape

1 D.MENCHOV (RAB) 54h16'01"
2 D.DI LUCA (LPR) à 34"
3 L.LEIPHEIMER (AST) à 40"
4 F.PELLIZOTTI (LIQ) à 2'00"
5 C.SASTRE (CTT) à 2'52"
6 M.ROGERS (THR) à 2'59"
7 I.BASSO (LIQ) à 3'00"
8 G.SIMONI (SDA) à 4'38"
9 M.BRUSEGHIN (LAM) à 5'26"
10 T.LOVKVIST (THR) à 5'53"
11 D.ARROYO (GCE) à 5'55"
12 L.ARMSTRONG (AST) à 6'34"
13 T.VALJAVEC (ALM) à 6'42"
14 Y.POPOVYCH (AST) à 7'11"
15 S.GARZELLI (ASA) à 7'15"
16 G.BOSISIO (LPR) à 8'00"
17 M.SCARPONI (SDA) à 8'05"
18 D.CUNEGO (LAM) à 8'18"
19 L.TEN DAM (RAB) à 8'23"
20 F.KESSIAKOFF (FUJ) à 8'35"
21 K.SIUTSOU (THR) à 8'58"
22 J.SERPA (SDA) à 9'26"
23 K.SEELDRAYERS (QST) à 10'35"
24 D.CIONI (ISD) à 10'52"
25 J.RODRIGUEZ (SDA) à 11'15"
26 F.MASCIARELLI (ASA) à 11'29"
27 J.BRAJKOVIC (AST) à 12'09"
28 M.SOLER (BAR) à 12'39"
29 C.FROOME (BAR) à 14'05"
30 T.ROHREGGER (MRM) à 14'19"

[nissa fan]

[Steph]

Merci

[SIOU D AQUI]

J'ai cru entendre qu'ils étaient tous passé au contrôle anti-seringue (notamment toute l'équipe de LA). Des résultats ?

D'ailleurs, comment se fait-ce que les résultats ne soient pas connus rapidement et publiquement ?

[nissa fan]

[nissa fan]

Mise à jour demain vers midi.

[SIOU D AQUI]

c'est ce que je voulais t'entendre dire (écrire quoi )

Un résultat d'analyses est connu très rapidement dès lors qu'il est attendu et programmé dans un laboratoire.

(...)

[nissa fan]

[SIOU D AQUI]

Ben vi... Après, il paraît que ça ne nous regarde pas...

Si tu savais les trouducs qui font la pluie et le beau temps dedans...

C'est affreux.

Après je comprends parfaitement le désespoir du "vrai" qui fera porte-bouteille et qui se chargera parce qu'à la fin, il ne peut plus suivre les autres...