« Voir le sujet précédent | Voir le sujet suivant » |
Auteur |
Message |
Lou Tavan Aiglon

Age: 58 Inscrit le: 23 Mai 2013 Messages: 966
|
|
Pour les plus jeunes, il est inconnu. Pour ceux de ma génération, c'est celui qui a sauvé le Gym au début des années 1990 quand il n'y avait même plus d'argent pour acheter un ballon.
Un amoureux du Gym. Toutes mes condoléances. |
|
Revenir en haut |
|
 |
zaz06 Poussin

Age: 59 Inscrit le: 16 Aoû 2022 Messages: 52 Localisation: Croatie
|
|
Je l'ai cotoyé à l'époque, j'étais au Conseil d'administration avec André Bony ...
Il a pris des risques énormes, a pris des décisions courageuses ... j'ai beaucoup d'admiration pour lui..
RIP Monsieur Bobcat _________________ Ne zaboravljam nista i nikoga |
|
Revenir en haut |
|
 |
Steph Dieu le Père

Age: 48 Inscrit le: 27 Mar 2001 Messages: 41721 Localisation: Nice
|
|
RIP M. Bois |
|
Revenir en haut |
|
 |
PHI2B Aleria basta

Age: 60 Inscrit le: 18 Nov 2001 Messages: 14028 Localisation: Retour à la casa.
|
|
Décès d'André Boïs: la dernière interview de l'ancien président de l'OGC Nice à Nice-Matin
André Boïs, ancien président de l'OGC Nice, est décédé ce lundi 18 septembre à 85 ans dans sa ville de Saint-Paul-de-Vence. Retour sur sa dernière interview pour Nice-Matin
André Boïs nous a quittés. Il avait 85 ans. Président de l’OGC Nice de 1991 à 1997, il était un personnage. Attachant. Plein de vie, d’anecdotes, de souvenirs et d’envolées.
Sa dernière interview dans nos colonnes remonte au mois de mars 2016. Nous l’avions rencontré dans sa villa de Saint-Paul de Vence, la Sirena. Ce jour-là, pour Nice-Matin, il était sorti d’un long silence. Et il nous avait tout raconté...
Comment vous êtes-vous retrouvé à la tête du Gym en octobre 1991?
J’étais président de l’AS Vence. Un jour, Geneviève Revel qui faisait les petits comptes-rendus sportifs pour votre journal, Nice-Matin, me dit à la fin d’un match: ‘’Monsieur Boïs, le Gym va mourir. Il faut faire quelque chose!’’ Je l’ai entendu. Et aujourd’hui encore, je la remercie. J’ai contacté des amis entrepreneurs et j’ai monté un dossier. Il y avait six candidatures de reprise: cinq étaient soutenues par des politiques. Et la mienne. Je suis passé le dernier devant le TGI. Les cinq autres avaient été retoquées. C’étaient des coquilles vides, sans garantie bancaire. Il ne restait que nous pour sauver le club de la liquidation. Notre dossier était bon, mais il nous manquait 200.000 francs. L’adjoint aux sports, André Bonny a téléphoné au maire Honoré Bailet qui était à Paris pour lui demander de mettre l’argent. La ville voulait nous aider. Elle a fait mieux. Le maire a compris 200 millions d’anciens francs au lieu des 200.000 francs. Il nous a débloqués dix fois plus. C’est-à-dire deux millions de francs. Quand le fax est passé, le président du TGI m’a dit: "Vous avez le club, mais vous êtes en liberté surveillée..." J’en ai pleuré. Mon pressentiment se réalisait: j’étais le président de l’OGC Nice.
Pourquoi le Gym était-il au bord du vide?
Quand Jacques Medecin est parti, tout a explosé. Le foot à Nice, comme les autres sports, c’était un système. La mairie épongeait les dettes, remplissait les caisses. Médecin a plongé et le Gym avec lui...
Etiez-vous Médeceniste?
Comme tous les Niçois.
Comment avez-vous trouvé le club en arrivant?
Vide. Il ne restait plus rien. Plus d’argent, plus d’équipements, plus de ballon. On a joué le premier match avec les ballons de l’AS Vence. En revanche, il restait certains gros contrats à honorer...
On vous a reproché de ne pas faire grandir le club...
J’ai repris un club ruiné et en ruines. Ma mission fut de le reconstruire pierre par pierre. Et puis, qui a gagné les deux derniers titres du Gym? Le championnat de D2 en 1994 et la Coupe de France en 1997. C’est moi. Boïs...
La même année, l’OGCN descend en deuxième division...
Il faut revenir à la saison 1995-1996. C’est celle-là qui est à l’origine du déséquilibre. La Ligue voulait des présidents de D1 responsables financièrement. En janvier 95, le club est passé en SAOS (société anonyme à objet sportif). Sous la pression de la mairie, certains membres de mon entourage se sont retirés. Ils m’ont lâché. Dès ce moment-là, la ville a commencé à chercher des repreneurs. On a même parlé d’un marchand d’armes chypriote pour racheter le club. La saison suivante, la pression est devenue insupportable. Entre Jacques Peyrat et moi, ce n’était pas le grand amour. J’ai donné les clés à Mandaric.
Comment avez-vous vécu les épisodes Mandaric, Sensi, Cassone...?
Mal. Certains ne venaient pas pour servir le club, mais pour se servir. Moi, en six ans de présidence, je n’ai jamais fait une note de frais, un plein d’essence, un resto, ou un taxi. J’ai toujours tout payé de ma poche. Je suis parti épuisé, mais tête haute.
Vous avez pourtant failli revenir en 2001...
Le club était encore menacé de disparition. Je me suis mis sur les rangs avec Luc Dayan et Charles Bietry. Mais on n’a pas été au bout des choses.
Aujourd'hui, comment allez-vous?
Je vais bien. Je devrais dire: je vais mieux. En 2012, j’ai été victime d’un AVC. Un matin, je me suis levé, je n’arrivais plus à marcher. J’étais paralysé d’un côté. J’ai fait un mois d’hôpital. Je m’en suis sorti sans séquelles, parce que j’ai toujours eu une très bonne hygiène de vie. Je n’ai jamais bu, ni fumé. Aujourd’hui, ça va. Mon épouse, elle aussi, a été malade. Mais nous sommes toujours là.
Vous avez cédé l’OGC Nice en 1997. Du jour au lendemain, vous n’avez plus donné signe de vie...
Quand c’est fini, c’est fini. J’ai laissé la place. Je n’avais plus rien à faire sur la photo. Ni au club. Je ne voulais plus être au milieu d’un monde qui n’était plus le mien.
On ne vous a plus vu au stade...
C’est normal: je ne suis plus monté au Ray et je n’ai jamais mis les pieds à l’Allianz Riviera. Le dernier match que j’ai vu au stade, c’est Nice-Metz, le samedi 17 mai 1997. On avait gagné 3 à 0. Quand j’ai pris ma voiture, je savais que c’était la dernière fois que je quittais le Ray. Un déchirement.
Vous n’avez pas envie de découvrir l’Allianz Riviera?
ça ne me manque pas. Le président Rivère m’avait invité à l’inauguration, mais je n’étais pas en état de m’y rendre. Mon stade, c’était le Ray. Là-bas, quand il y avait 15.000 spectateurs, c’était volcanique. À l’Allianz Riviera, quand il y a 15.000 personnes, le stade paraît vide. Mais je ne suis pas, non plus, rétrograde: Nice avait besoin d’un nouveau stade.
Vous regardez les matchs du Gym?
Tous. Quand j’étais malade, on me les enregistrait.
Vous trouvez que le football a beaucoup changé?
Énormément. Il a évolué. Il est devenu pro à 100%. Il n’y a qu’à regarder les staffs. Avant, il y avait le coach et son adjoint. Aujourd’hui, il y a le préparateur physique, l’entraîneur des gardiens, celui des attaquants, les intendants... Moi, quand j’étais président, je portais les ballons. Que voulez-vous, je suis d’une autre époque. Ce n’est plus mon football. Dans mon esprit, j’ai toujours été un président amateur. Et j’étais fier de venir du monde de l’amateurisme. Je ne me suis jamais pris pour un autre. Je n’ai jamais paradé. Je suis et j’ai toujours été un homme simple.
Simple et croyant...
Lors de chaque déplacement avec le Gym, je partais le matin à la recherche d’une église pour mettre un cierge. Je suis croyant, superstitieux et j’ai des prémonitions. À Laval, en 1997, le jour de la demi-finale de la Coupe de France, j’entre dans une église. Face à la vierge, il y a un aigle en marbre. Je dis au curé: "C’est un signe. Mon père, ce soir on gagne 1-0 et on se qualifie pour la finale". Il me dit: "non mon fils, c’est Laval qui va passer!" Mais c’est moi que Dieu a entendu..."
André Boïs et la Coupe de France
"Quand j’étais président de Vence, je rêvais de gagner la Coupe de France. Avec Nice, ça reste mon plus beau souvenir. Mandaric n’avait pas pris le pouvoir, ni mis l’argent. Pas question que je m’efface. Le président du Gym, le samedi 10 mai 1997, c’est moi! Le matin, à la radio, j’entends Lionel Jospin, futur premier ministre de Jacques Chirac sous la cohabitation, dire qu’il soutiendra Guingamp parce que c’est une ville de gauche. Quand je le croise au Parc des Princes, je lui dis: "Monsieur Jospin, vous avez fait une erreur. Guingamp est une ville de 16.000 habitants. À Nice, on est 400.000. Où les socialistes sont-ils les plus nombreux?" Il m’a répondu: "C’est pas faux..." Quand Vermelen a marqué le dernier tir au but, je me suis penché vers Jacques Chirac et je lui ai glissé à l’oreille: "Président, ce soir, la droite a battu la gauche..." ça l’a fait rire. J’étais sûr qu’on gagnerait aux pénos. J’avais confiance en Valencony, le spécialiste. Quelle folie! Le matin, le journal l’Equipe avait dévoilé la prime des Guingampais en cas de victoire: 16.000 francs par joueur. 16 briques. Nous, on l’avait fixé à 8.000 francs. Je suis monté à 12.000 francs. Pour moi, la Coupe n’était pas une question d’argent, de chèque ou de prime, mais un rêve. La veille de la finale, avec Pancho Gonzales, on était parti au Sacré-cœur pour faire bénir la médaille de la Vierge Marie. Le lendemain soir, la Coupe dormait dans mon lit."
André Boïs le Nissart
"Je suis un vrai Nissart. J’ai grandi dans le Vieux-Nice. Mon père était ouvrier agricole, ma mère servait à la boucherie Pelufo. Nous n’avions pas d’argent. J’en ai beaucoup souffert. C’est ce qui m’a donné l’envie, l’obsession de réussir. Quand on a déménagé, ce fut pour aller vivre dans un cabanon à Saint-Laurent-du-Var, là où il y a Cap 3000 aujourd’hui. J’ai vécu l’épopée du Gym, dans les années 50, depuis les populaires. J’avais deux chouchous: Vic Nurenberg, un battant, un buteur, un gagneur et Pancho Gonzalez, la classe incarnée, mon ami. J’ai aussi vu jouer le génial Yeso Amalfi qui se peignait avant d’entrer sur le terrain. À l’époque, quand un joueur se ratait, le stade lui criait: "Va travailler chez Spada! Ou chez Nicoletti! Pelle et pioche..." Moi, j’y travaillais chez Nicoletti... Bref, j’ai toujours été supporter du Gym. Même quand je suis parti travailler trois années (1966, 67, 68) à Marseille pour une boîte niçoise "Sureau", spécialisée en matériel de travaux publics. J’ai gardé mon immatriculation 06. J’en ai entendu des "cagades". J’allais au Vélodrome avec mon cœur de niçois. Puis Sureau a déposé le bilan et en septembre 1969, j’ai créé mon entreprise?: Établissements Boïs. Je travaillais avec JCB, une marque anglaise d’engins, de tractopelles... Mon premier bureau? Une caravane sur un terrain en location. On était quatre. On est monté à une petite cinquantaine. Je travaillais 70?heures par semaine. Aujourd’hui, ce sont mes fils Robert et Christian qui s’occupent de mon entreprise. C’est une fierté. Dans les années 70, je n’allais plus aux populaires, mais dans les latérales avec mon épouse. J’avais un faible pour Huck et Guillou. Le Gym pratiquait alors un football merveilleux. Il ne reste aucun titre, mais tant de souvenirs. C’est à cette époque que j’ai commencé à avoir un pressentiment: celui de devenir un jour le président de l’OGC Nice. On connaît la suite..."
REP Mr le Président. _________________ NISSA en L1 et on y reste. ISSA NISSA. |
|
Revenir en haut |
|
 |
CONVERT Vielh Aigloun

Age: 63 Inscrit le: 04 Mar 2011 Messages: 9086 Localisation: AMBERIEU-EN-BUGEY
|
|
...pour moi un grand président,le dernier qui nous a fait gagné quelque chose et sans lui on aurait fini a la rue.
RIP Mr BOIS et condoléances a toute votre famille |
|
Revenir en haut |
|
 |
phenix Aiglon

Age: 64 Inscrit le: 17 Jan 2014 Messages: 404 Localisation: Berre les Alpes
|
|
Que son âme soit dans la lumière.
En ce qui me concerne je trouve que c'est le plus grand président que nous ayons eu.
Il à, pris le gym en lambeaux et avec un minimum de moyen en à fait un club qui est remonté en D1 et qui à gagné une coupe de France.
Le tout en étant resté simple et profondément attaché à son gym.
Pour il mériterait bien une plaque à sa mémoire au stade.
Ce serait un minimum.
Alors président faites preuve de respect et de panache pour ce prédécesseur. |
|
Revenir en haut |
|
 |
André Vielh Aigloun

Age: 69 Inscrit le: 23 Fév 2002 Messages: 5484
|
|
R.I.P. _________________ Le souvenir est le parfum de l'âme
(George Sand) |
|
Revenir en haut |
|
 |
Adriano06 K12 Recrutor™

Age: 34 Inscrit le: 17 Juil 2007 Messages: 20132 Localisation: Le K12 Recrutor™ est partout
|
|
REP |
|
Revenir en haut |
|
 |
jpgl60 Vielh Aigloun

Age: 62 Inscrit le: 03 Nov 2012 Messages: 8300 Localisation: 04
|
|
On a perdu notre président emblématique, un président à l'ancienne, un sacré bonhomme qui aimait sa ville et son club avant tout.
Mon collègue de 82 ans, né au vieux Nice lui aussi, m'en faisait toujours des éloges.
Mes plus sincères condoléances à sa famille et tous ses proches.
On perd un grand aujourd'hui. REP |
|
Revenir en haut |
|
 |
Angelus Vielh Aigloun

Age: 43 Inscrit le: 19 Juil 2005 Messages: 13902 Localisation: Nissa
|
|
REP presidente |
|
Revenir en haut |
|
 |
Loulou Aigloun on the road

Age: 66 Inscrit le: 19 Juil 2002 Messages: 18872 Localisation: Nice
|
|
Toute une époque...
Un homme courageux, humble et travailleur.
Un passionné du Gym.
Adieu Président |
|
Revenir en haut |
|
 |
Lympia Vielh Aigloun

Age: 49 Inscrit le: 26 Aoû 2016 Messages: 14027 Localisation: Calan de Vilafranca
|
|
Revenir en haut |
|
 |
SIOU D AQUI Lucifer

Age: 61 Inscrit le: 20 Aoû 2002 Messages: 78205 Localisation: Joan dei Pins
|
|
Revenir en haut |
|
 |
Falabrac83 Aiglon Imperial

Age: 46 Inscrit le: 20 Déc 2020 Messages: 1757 Localisation: Var helas....
|
|
Repose en paix président . Le club lui doit enormément .J'espère qu'il a pu voir la victoire a Paris avant de partir...... |
|
Revenir en haut |
|
 |
Lakota Forumiste d'Or 2022

Age: 61 Inscrit le: 09 Sep 2013 Messages: 18856
|
|
RIP , un président amoureux comme nous tous
|
|
Revenir en haut |
|
 |
joe la bugue Vielh Aigloun

Age: 62 Inscrit le: 14 Mar 2005 Messages: 8543 Localisation: dans la gorge du loup
|
|
Quand on a sauvé la Gym on est lmmortel, vous serez toujours parmi nous Président, |
|
Revenir en haut |
|
 |
Axel loup nissart Angeloun Tenebrous

Age: 52 Inscrit le: 28 Mai 2008 Messages: 7760 Localisation: sous les Baous
|
|
RIP Président |
|
Revenir en haut |
|
 |
KP 06 Vielh Aigloun

Age: 41 Inscrit le: 17 Avr 2006 Messages: 7139
|
|
Un grand monsieur,
peu importe que ce soit le dernier président à avoir remporté un trophée (ce qui n'est pas tout à fait exact), le plus important est qu'il soit le président à avoir sauver le gym d'une mort certaine en 1991. Un grand merci à lui pour cela
Il représentait le gym d'une certaine époque, des années galères, aussi bien sportivement que financièrement. Une époque où les joueurs avaient l'amour du maillot, le vrai. Pas comme maintenant.
C'était une époque où le gym était un club pro avec une mentalité amateur, mais pas dans le mauvais sens du terme.
Reposez en paix Monsieur le président, et là haut, faite la bises à Pancho, Jean-Luc, Marko, René et tous les autres qui ont fait parti de l'aventure niçoise avec vous, et qui ne sont plus là aujourd'hui |
|
Revenir en haut |
|
 |
Adriano06 K12 Recrutor™

Age: 34 Inscrit le: 17 Juil 2007 Messages: 20132 Localisation: Le K12 Recrutor™ est partout
|
|
Magnifique message KP |
|
Revenir en haut |
|
 |
TEX Aiglon

Age: 61 Inscrit le: 21 Aoû 2010 Messages: 664 Localisation: orleans
|
|
Revenir en haut |
|
 |
jfdenice Vielh Aigloun

Age: 60 Inscrit le: 11 Juin 2015 Messages: 2760 Localisation: saint laurent du var
|
|
MERCI pour TOUT
RIP |
|
Revenir en haut |
|
 |
nissa04 Aiglon Imperial

Age: 63 Inscrit le: 20 Juil 2021 Messages: 1974 Localisation: basses alpes
|
|
RIP président. Un homme droit et passionné qui a sauvé le gym.
Merci à lui |
|
Revenir en haut |
|
 |
alainice2002 Petit Aiglon

Age: 58 Inscrit le: 03 Aoû 2002 Messages: 216 Localisation: Zurich
|
|
Belle interview à travers laquelle on ressent la sincérité de la personne. Nice Metz 3-0, mon dernier match au Ray également… J’espère qu’il aura un bel hommage au prochain match.
RIP |
|
Revenir en haut |
|
 |
Sav Vielh Aigloun

Age: 57 Inscrit le: 09 Déc 2012 Messages: 2342 Localisation: Countéà de NISSA
|
|
RIP |
|
Revenir en haut |
|
 |
sylvain06 Petit Aiglon

Age: 56 Inscrit le: 15 Aoû 2015 Messages: 244
|
|
Merci pour tout président, sincères condoléances à sa famille et ses amis. : |
|
Revenir en haut |
|
 |
|
|