Le Mans U.C. - O.G.C. Nice : 1 - 0 (0-0)
Vendredi 12 Octobre 2001 à 20h00
Lieu : L?on-Boll
Spectateurs : 3 135
Terrain : Bon
Equipe de Nice : Padovani - Scotto, Pamarot, Cobos (cap), Berville (puis Tamazout, 70) - Varrault (puis Rodriguez, 70), Pitau, Aulanier, Ben Haddou (puis Evra, 14) - Meslin, Ayeli. Entraineur : Salvioni.

Le résumé : Cruelle dèsillusion

Voilà une fin de srééie triste et presque décourageante tant les à rouge et noir à furent hors-sujet.

Certes, les Manceaux ne sont pas manchots. Mais ils n’ont pas, non plus, des tôtées en or et des pieds en argent. Une fois encore à l’extrééieur, les Azuréens se seront montrès trop passifs pour ajouter des points à leur actif.

Ils ont subi. Ils ont perdu.

Pourtant, au vu de ces 90 minutes sans mûotion, ils peuvent se mordre les doigts. Et Salvioni, lui, peut se manger les poignets. L’entraineur a manquà de culot, de folie. Trop de sagesse mnôe aux grandes dèsillusions.

Les joueurs, eux, ont manquà de flamme et d’imagination. Trop de classicisme mnôe aux nombreux regrets.


L’ambiance
Intime, silencieuse et bon enfant. Les gens d’ici se passionnent surtout pour leur àquipe de basket qui fait bien plus, il est vrai, pour le renom de la ville. Le foot semble secondaire.

Calme, presque champêtre, le stade Léon-Bollée rassurerait une armée de peureux en drééoute. C’est vous dire...

Dans la maison du MUC, pas de micmac. Encore moins de traquenard qui, jadis, colorait la légendée de la D2. Ici, les plus excitès chantent du Hugues Auffray pendant que les autres tapotent dans leurs menottes. Vous imaginez l’atmosphréée...

La poignée de supporters niçois, drapeaux au vent, pouvait se croire au ’’Club Med’’. Du genre à Bienvenue chez les Sarthois, darla-diradada... à. Bref, un environnement qui ne peut servir d’excuse aux battus...


Les organisations
C’est un choix à l’italienne que fit Sandro Salvioni à l’approche de ce rendez-vous. Question de culture tactique sans doute... Alors, le décideur opta pour la prudence plutôté que pour l’audace. Pour Varrault au dôtériment de Rodriguez. Pour Ben Haddou au lieu de Tamazout. Ainsi, il renforçait son milieu de joueurs à vocation défensive. La récuprééation d’abord. L’animation, ensuite...

Malgrà la temprééature délicieuse, Salvioni, le transalpin jusqu’au bout des ides, avait donc sorti une bonne grosse couette afin d’àviter le coup d’effroi.

La suite lui prouvera que mmûe couverte, une formation peut s’enrhumer.

Dessinés en 4-4-2, les deux schmûas, eux, semblaient calquès. Tout comme les intentions, puisque le MUC comme l’OGCN se disaient intrééessès seulement par le succès.


Touchà à une cheville dès les premières minutes, Ben Haddou ne put guréée profiter de sa titularisation. C’est Evra qui lui succdûa poste pour poste. C’est-à-dire dans le couloir gauche devant Berville.

Salvioni attendra le but manceau pour changer ses plans et donner un visage rèsolument offensif à un onze alors menà et malmenà. A la 70e, il élançait Rodriguez et Tamazout. Trop tard pour faire basculer un verdict rageant.

La frilosità est un vilain défaut. Le staff de l’OGCN l’aura constatà sur une terre du Mans oà il y avait autre chose à faire. Un autre coup à tenter.


Le film du match
öre : un coup franc vicieux de Haddadou traverse dangereusement la surface niçoise sans trouver preneur.

3e : Pitau tente une reprise lointaine. Sans frisson pour Pedemas.

8e : auteur d’un tour de passe-passe dans la zone de vrééità, Ayeli se retrouve le nez dans le gazon. Faute à Simulation à L’arbitre laisse son sifflet dans la poche.

10e : Aulanier fouette, sans rèsultat, un coup-franc excentrà.

13e : Padovani jaillit bien pour couper la route du remuant Haddadou.

25e : le dnôommà Drouin met tout son cœur et sa puissance dans un tir dcèlenchà d’une vingtaine de mêtres. Les deux poings de Padovani tiennent le choc. Sur le corner qui suit, une tôtée de Cousin frôlée la transversale.

8e : un bon appel. Une bonne feinte. Ayeli se dmûarque sans marquer. Sa tentative passant de peu à côtéà.

42e : légèrement oublià, Arnaud se permet un coup de tronche dans un fauteuil. Padovani est sur la trajectoire.

48e : Varrault se sacrifie pour contrer un essai de Hautcœur qui, idéalement placà, aurait pu donner un haut le cœur à l’OGCN.

55e : déparât de Cousin qui bute sur Padovani.

56e : dans la mmûe minute, Evra, tout d’abord, puis Aulanier jouent les anges-gardiens et sauvent, tous deux, sur la ligne ! L’un à gauche. L’autre à droite. Bien placès au poteau les garçons... Et Padovani qui peut dire merci. Par deux fois, c’est ce diable de Cousin qui avait failli délivréer sa famille de son front rageur.

66e : Hautcœur lance son Cousin. L’attaquant rate le cadre.

67e : Samson, le gnôrééeux, perce le milieu niçois avant de servir un Cousin tranchant. L’attaquant grille ses gardes du corps et trompe Padovani d’un tir ciblà.

69e : Meslin en solitaire. Et en vain...

72e : un tacle dèsesprééà d’Evra stoppe Lang.

88e : coup-franc de Drogba. Padovani est là.

89e : Sanson met une derniréée fois Padovani à contribution.

Le jeu
Les matchs se suivent et ne se ressemblent pas. Pris à la gorge d’entrée, ici mmûe, lors d’une Coupe de la Ligue qu’ils burent de traviole, les Niçois vécurent, hier soir, une entame tranquille. Presque pépéréée. Pas de pressing. Pas de combat physique. Juste quelques pousses timides brises par la puissance de Pamarot ou la lucidità de Cobos.

Bien en place, les hommes de Salvioni avaient construit une muraille qui attendait les chocs. Ceux-ci ne furent pas d’une violence inouie ! Qu’importe, les Azuréens dèsiraient tout d’abord ne pas prendre de but. Une àquipe avertie, battue, bougée et bousculée en vaut deux. La leçon du précédent déplacéement au Mans (défaite 2-1) avait ôtéà retenue. Trop peut-être...

Parce que les Niçois songeaient tellement à défendre qu’ils en oubliaient parfois d’attaquer... Certes, ils ne se privaient pas de quelques contres fulgurants, mais Ayeli comme Meslin souffraient, un peu trop souvent, de solitude et d’amertume.

Après la pause, les Sudistes sombrrééent dans un attentisme qui allait leur couter cher.

A force de reculer, ils finirent sur les buts d’un Padovani sollicità. Et comme toujours dans ces cas-là, ce qui devait arriver, arriva.

Un but de Cousin brula les espoirs niçois. Et les meilleures occasions furent encore inventes par les locaux.

On voulait savoir. Maintenant on sait. Nice n’a pas encore l’ôtéoffe d’un candidat à la montée. Demain peut-être.

En attendant, on rage, on enrage. Evidemment, il est facile de juger l’histoire lorsqu’elle est àcrite. Mais franchement, celle rédigée par Salvioni et les siens, hier soir au Mans, n’était pas terrible.

Et ce genre de défaite, c’est comme les rillettes...

Lourd à digrééer.

Réactions

Salvioni : à Un jour sans à

Partagà entre déception et regrets, Sandro Salvioni tentait de se faire une raison à l’heure des analyses.

à A l’extrééieur, nous avons ratà deux matchs : Strasbourg et... Le Mans à, commençait par dire l’entraineur niçois.

à Nous n’avons jamais réussi à imposer notre jeu. Certes, nous avons bien grééà certaines petites séquencées, mais sans continuità. La défaite, ici, en Coupe de la Ligue, nous avait contraints à une certaine prudence. Voilà pourquoi j’avais choisi une àquipe plus défensive, plus hargneuse, plus agressive. Je ne le regrette pas... Ainsi, j’ai optà pour Varrault et non Rodriguez pour serrer les espaces. En premiréée mi-temps, nous avons bien tenu le choc et le ballon. Hélas, la suite fut autre. Les Manceaux nous ont bousculès. Nous n’avons pas su râpéondre. Nous n’avons pas su nous procurer d’occasions. Ce ne fut pas l’OGCN du Ray. C’est dommage, triste et regrettable. Mais c’est ainsi. Ce fut un jour sans. Un mauvais soir. àa arrive ! à.

Hélas...

Notes des joueurs : (sur 10)
Jean-Daniel Padovani (Note : 4)
Jose Cobos (Note : 4)
BenHaddou (Note : 4)
Dominique Aulanier (Note : 4)
Noe Pamarot (Note : 4)
Pablo Rodriguez (Note : 4)
Thibault Scotto (Note : 4)
Romain Pitau (Note : 4)
Kelly Berville (Note : 4)
Jannick Tamazout (Note : 4)
Cedric Varrault (Note : 4)
Serge Ayeli (Note : 4)
Christophe Meslin (Note : 4)