O.G.C. Nice - O. de Marseille : 2 - 0 (0 - 0)
Mercredi 11 Septembre 2002 à 20h00
Lieu : Stade du Ray
Spectateurs : 15 000 environ
Terrain : Bon
Buts pour Nice : Peirera Everson (1) Adekanmi Olufade (1)
Equipe de Nice : Grégorini - Pamarot, Cobos (cap), Abardonado - Bignà (Aulanier 67), E. Roy, Pitau, Everson, Varrault - K. Diawara, Meslin (Olufade 73)

Le résumé : Nice tombe l'OM

A Nice (Stade municipal du Ray):
Nice bat Marseille 2 à 0 (0-0)

Terrain: bon
Temps: doux
Eclairage: bon
Spectateurs: 15.000 environ
Arbitre: B. Layec

Buts:
Nice: Everson (53), Olufade (82)

Avertissements:
Nice: Bignà (32), Cobos (74)
Marseille: Celestini (38), Johansen (63)

Exclusion:
Marseille: Meôtéà (52)

Les àquipes:

Nice: Grégorini - Pamarot, Cobos (cap), Abardonado - Bignà (Aulanier 67), E. Roy, Pitau, Everson, Varrault - K. Diawara, Meslin (Olufade 73)

Marseille: Runje - Van Buyten, Ecker, Meôtéà - Hemdani, Celestini, Olembe , Dos Santos (cap) (Belmadi 75), Fernandao (Sakho 65) - Bakayoko (Johansen 59), Chapuis

En s’imposant devant Marseille (2-0) dans le derby du sud, Nice a récuprééà son fauteuil de leader, mercredi lors de la 6e journée de L1. Si les Niçois signent leur 4e victoire, grâce à Everson et Olufadà, les Marseillais concdûent leur öre défaite à l’extrééieur de la saison.

Dans un stade du Ray plein à craquer, Nice et Marseille entament la partie par un court round d’observation. Les supporters, eux, se font tristement remarquer dans les tribunes à coups de fumignôes. Côtéà terrain, si les duels sont musclès tout en restant corrects, les occasions franches sont rares, pour ne pas dire inexistantes. En tout cas jusqu’à la 27e minute. A la finition d’un beau mouvement collectif, Bakayoko se retrouve seul face à Grégorini, mais croise trop sa frappe. Impressionnants au milieu, les Marseillais empêchéent les Niçois de développéer leur jeu. En bon capitaine, Josà Cobos sonne la rêvéolte des Aiglons par un lob astucieux des 40 mêtres, qui termine juste au-dessus de la transversale de Runje, légèrement avancà (41e). A la pause, le score est toujours nul et vierge.

La rencontre change rapidement de visage. A la 51e minute, Meôtéà est logiquement expulsà pour une faute en position de dernier défenseur sur Diawara. Sur le coup-franc qui suit, Everson ouvre le score d’un tir qui trompe Runje, malheureux (1-0, 52e). Coup de massue pour l’OM. Vent de folie dans les rangs niçois. En l’espace d’une minute, Meslin manque par deux fois de faire le break (56e). Si les Marseillais passent ensuite tout près de l’àgalisation par Ecker (71e), puis Chapuis (79e), les locaux finissent par plier la rencontre en fin de match. Rentrà en seconde prééiode, Olufadà - parti à la limite du hors-jeu - s’en va seul battre Runje d’un tir du droit (2-0, 82e). Sous les ovations de leur public, les hommes de Rohr récuprééent leur fauteuil de leader, alors que l’OM repasse dans la 2nde moitià de tableau.

Marseille était en place. Et puis tout a changà. En retard sur le dmûarrage de Kaba Diawara, Abdoulaye Meôtéà effectue un tacle les deux pieds en avant sur l’avant-centré niçois (51e). M.Layec n’hèsite pas une seconde et sort un carton rouge à l’encontre du défenseur marseillais. S’en suit un bon coup-franc à l’entrée de la surface pour l’OGC Nice. Buteur contre le PSG, le Brésilien Everson tente sa chance et envoie le ballon sous le torse de Vedran Runje, surpris (1-0, 52e). Exemplaires depuis cinq journes, les Marseillais payent chrééement leur premiréée expulsion de la saison.

Notes des joueurs : (sur 10)

Peirera Everson : Le bison br?silien a tenu son r?le ? la perfection. Son coup franc canon est venu comme une cerise sur le g?teau. II y avait du Roberto Carlos, du Eder ou du P?p? (pour les plus anciens) dans cette frappe lour
de. Partout o? il s’est trouv?, le Ray a brill? de mille feux. II est encore dans le coup et d?cisif sur le second but d’Olufad?. Du grand art. (Note : 8)

Jose Cobos : Lib?ro prudent et g?n?reux, il a confirm? un excellent d?but de saison. II rajeunit de match en match et il donne une belle image d’un vrai professionnel. II a m?me os? un tir de quarante m?tres qui aurait pu surprendre un Runje bien avanc?. II est magique. (Note : 7)

Eric Roy : Il avait quitt? l’OM et Courbis presque f?ch?. II est revenu quelques ann?es plus tard d?montrer aux Marseillais qu’ils ?taient all?s chercher bien loin (et trop souvent) ce qu’ils avaient sous la main. Il attendait cette forme de r?ponse depuis longtemps. C’est lui qui dirige la manoeuvre du geste et de la voix. Et l’exp?rience ne lui manque pas. (Note : 7)

Cedric Varrault : Excellent dans son couloir gauche o? il prend de plus en plus d’assurance. Relativement libre face ? un Hemdani tr?s prudent, il a pu se consacrer ? quelques t?ches offensives. II a d?finitivement laiss? ses complexes au vestiaire et devient un vrai espoir de L1. (Note : 7)

Kaba Diawara : Elu meilleur joueur du d?but du championnat, Kaba a livr? un combat athl?tique ?norme face ? Van Buyten. Parfois en force, parfois en finesse. C’est lui qui provoque l’expulsion de Me?t? en s’?chappant comme un garnement sur un ballon de rapine. Et qui obtient donc le coup franc victorieux d’Everson. Cherrad le relayera ? une poign?e de minutes de la fin pour participer ? la f?te. (Note : 7)

Dominique Aulanier : Rentr? ? vingt minutes de la fin ? la place de Bign?. Il ne faut que quelques secondes ? ? Bibiche ? pour entrer dans un match. Et pour d?clencher une arabesque menant au deuxi?me but. (Note : 6)

Noe Pamarot : Des gestes en rupture d?fensive de grande efficacit?, il a sauv? quelques situations br?lantes. Son jeu de t?te a ?t? plus que pr?cieux dans les moments chauds. Pamarot, c’est beau ! (Note : 6)

Romain Pitau : e boucheur de trous, le ratisseur en titre, le nettoyeur de ballons. Une activit? XXL. L’un des symboles de cette nouvelle g?n?ration d’aiglons. Un roc. (Note : 6)

Damien Gregorini : Bien sorti au-devant de Bakayoko ? la 28’ le for?ant ? ne pas cadrer un tir facile, il a par ailleurs connu une premi?re mitemps relativement tranquille. Il est un peu ? scotch? ? sur sa ligne sur quelques ballons a?riens mais fort rassurant sur un coup franc d’Ecker ? un quart d’heure de la fin. (Note : 6)

Christophe Meslin : Sur un genou et demi, ? Poussin ? a longtemps march? sur des oeufs et a attendu son heure en calculant ses efforts, sans se disperser. Il aurait pu faire le break sur un caviar de Diawara d?bordant et gambadant comme au Parc des Princes. (Note : 6)

Adekanmi Olufade : Olufad? a pris le relais de Meslin en fin de match. Et de quelle mani?re ! Sa premi?re course a ?t? la bonne. Bingo ! (Note : 6)

Jacques Abardonado : G?n? par la vivacit? de Bakayoko ou les courses de Chapuis, il a d? compenser par
une ?nergie et un courage de tous les instants. Des qualit?s qui n’ont jamais fait d?faut ? n Pancho ? qui n’a pas recul? devant ses anciens co?quipiers. (Note : 6)

Yoann Bigne : Moins ? cavaleur ? qu’? l’ordinaire. Probablement ? cause des incessantes mont?es de Manu Dos Santos. Remplac? par Aulanier ? vingt minutes de la fin. II ne faut que quelques secondes ? ? Bibiche ? pour entrer dans un match. Et pour d?clencher une arabesque menant au deuxi?me but. (Note : 6)

Abdelmalek Cherrad : Cherrad a relay? Diawara ? une poign?e de minutes de la fin pour participer ? la f?te.
(Note : 5)

Vidéo de la rencontre :