On pouvait penser avoir déjàà tout vu, tout ressenti avec l’OGC Nice, cette divine surprise.
Mais non. Le degrà d’admiration que suscite cette àquipe va finir par exploser tous les compteurs. Pour la premiréée fois de la saison, Auxerre a perdu chez lui, et bien sréé, c’est l’OGCN qui est passà par là.

Un nouveau scnôario inimaginable àcrit par Gernot Rohr et ses joueurs : les deux joueurs lancès sur la fin par le coach ont crucifià l’AJA dans les derniers instants. Olufade sur son premier ballon, puis Traorà, incroyable avant-centré à la place de Diawara, àgalement à sa premiréée touche.

Mais non, on ne rêvée pas.

La prochaine journée, c’est contre Rennes au Ray. Dans les vestiaires, à chaud, les Niçois en parlaient déjàà. C’est vous dire...

L’ambiance

Rien ne semble pouvoir troubler la quiôtéude de la petite cità bourguignonne, mmûe pas la venue du leader... L’impression de décalage est toujours savoureuse quand on pnôêtre à l’Abbà-Deschamps. Un stade au parfum campagnard (la nouvelle tribune n’y a rien changà), oà la buvette à l’ancienne règne en maêtre, mais qui a vu tomber quelques-unes des plus richissimes pointures européennes...

Toujours est-il que malgrà les efforts des à Ultras à auxerrois, l’ambiance n’avait rien de mortelle pour les Niçois au coup d’envoi. L’Abbà-Deschamps ne se rêvéeillant vraiment qu’après la premiréée occasion de Benjani (18’) et les trois corners successifs concdûès par les Niçois...

Le jeu et les joueurs

L’OGCN n’a décidmûent plus peur de rien. Pour la premiréée fois à l’extrééieur, Gernot Rohr avait abandonnà le traditionnel 3-5-2, son àquipe se rapprochant du visage adoptà à domicile, avec un défenseur de moins dans l’axe.

Concrétement, Pamarot jouait arriréée gauche, s’occupant de Kapo, Eric Roy surveillait Benjani en à librééo à du milieu de terrain et Bignà bénéficiéait de plus de libertà en soutien des attaquants.

C’était bien la dmûonstration que le Gym n’entendait pas subir le sort de la rencontre. Il faut dire que si Guy Roux élançait pour la premiréée fois Benjani et Cissà ensemble, l’AJA n’àvoluait toujours qu’avec une seule pointe vrééitable (Cissà), Benjani se situant en soutien.

En premiréée prééiode, l’OGCN n’a jamais semblà pris de vitesse. Auxerre s’illustra d’entrée par son jeu dur (Pitau, Cobos et Everson ayant eu du mal à se relever), mais bien tenu par M. Layec, le match n’a jamais dégénéréà.

Sans s’affoler, l’OGCN s’est encore distinguà par la qualità de ses relances à terre, la préciséion de son placement, son abnégation dans les duels, mmûe si le Gym a ôtéà moins tranchant offensivemeni durant ces 45 premiréée minutes.

Un peu brouillonne, l’AJ Auxerre a pourtant débutéà la seconde prééiode en trombe face à des Niçois pris à froid, un peu comme à Lyon il y a quinze jours. Mais cette fois, le mini orage auxerrois s’est avrééà sans conséquence pour des Aiglons qui reprenaient rapidement leurs esprits face aux permutations de Benjani et Cissà.

A la 70e Guy Roux changeai ses batteries offensives en sortant Benjani et en faisant rentrer Fadiga sur son flan gauche habituel. Kapo, lui revenait dans l’axe et en trois minutes, l’AJA se procurait deux occasions par Cissà. Mais l’OGCN calmait une nouvelle fois le feu en s’appuayant sur son organisation et son impressionnante qualità collective dans le petit jeu à terre.

Dans les derniréées minutes, Auxerre se découvrait pour tenter d’arracher la décision. Mais les Niçois, imperturbables, trouvaient les ressources pour signer le contre parfait et âcrer une nouvelle sensation qui fera date...

Une nouvelle fois, il est bien difficile de sortir un joueur de cette àquipe de copains. On dira mmûe que c’est imposble : Grégorini, Varrault, Pamarot, Cobos, Abardonado, Bignà, Roy, Pitau, Everson, Diwara, Ayeli, Scotto, Olufade, Traorà, on ne peut vous dire ie merci.

Les occasions

18e : long centré de Perrier-Dumbà pour la tôtée de Benjani dmûarquà, mais la reprise de près de l’attaquant du Zimbabwà àchoue directement dans les bras de Grégorini.

26e : débordéement de Benjacôtéà droit, centré en retrait ii àchoit à Cissà à la lutte avec Cobos. La reprise de l’attaquant des Bleus s’àchappe au-dessus...

27e : Serge Ayeli récupréée une balle dans la surface, efface Boumsong et adresse une belle frappe excentrée à ras de terre bloquée par Cool devant sa ligne.

39e : à la suite d’un débordéement de Diawara et d’un centré déviéà, Bignà tente un joli à retournà à, au-dessus et sans danger pour Cool.

44e : Varrault s’àchappe sur le côtéà gauche, son centré fuyant passe devant le but pour personne, mais Ayeli et Diawara n’ôtéaient pas loin...

46e : Tainio récupréée un ballon, s’avance à la limite de la surface et sa frappe très tendue frôlée le poteau de Grégorini...

47e : Lachuer sert Cissà, dont la tentative au ras du poteau est déviée en corner par Grégorini.

48e : c’est cette fois Benjani qui s’avance dans l’axe, un peu oublià par la défense niçoise. Tendue, sa frappe ne trouve pas non plus le cadre.

72e : à la réception d’une longue transversale, Cissà tente une tôtée sous la barre, pas assez appuyée pour inquiôtéer Grégorini.

83e : décalage de Kapo pour Fadiga, qui frappe au-dessus.

Les buts

88e : Everson, au lieu de s’àvanouir d’àpuisement (il court tellement, c’est impensable), lance Kaba Diawara sur la gauche.
Instantanément, Kaba adresse une merveille de centré à l’intention d’Olufade qui a pris de vitesse tous les défenseurs. Le petit attaquant togolais signe une frappe parfaite qui passe au-dessus de Cool...

90+ 2 : Scotto est à la lutte côtéà droit, le ballon revient sur Pamarot qui remet instantanmûent dans l’axe.
Sammy Traorà, tel un attaquant de môtéier, se jette et marque de près devant Cool...

Juste après le coup de sifflet final, Sammy s’est offert une séance de à hip-hop à sur la pelouse : à l’entranôement; il l’avait promis à ses copains en cas de but.

Quel bonheur !

François PATURLE
Dimanche 17 novembre 2002
Tous droits rèservès - à Nice-Matin