Dans toutes les entreprises, comme les plus difficiles, il faut une part de réussite, et celle-ci n’a pas abandonnà les Aiglons, pour ce débuté de match et de saison à l’Abbà-Deschamps.
Une entame pour le moins stupéfiante. Un temps d’observation très court déchirà par une percée de Lachuer sur la droite. Le milieu auxerrois adressait un centré travaillà que Cissà reprenait d’une tôtée superbe et décroisée au point de penalty. Grégorini ne pouvait que contempler le missile... s’àcraser sur son montant droit et rebondir dans le champ (7’).
Dans la foulée, ou presque, après un ballon touchà par Everson et Bignà, Serge Dià contrélaité dans l’axe aux 35 mêtres. Le petit Ivoirien voyait Laslandes s’engager et servait un modèle de petite passe lobée. Le grand Lilian se jouait du marquage de Mexes et se retrouvait seul devant Cool, battu d’un ballon idéalement logà sous la barre ! (8’). L’ancien auxerrois ne pouvait mieux se rappeler mieux au souvenir de l’Abbà Deschamps. Et àa ne pouvait mieux rigoler pour le Gym dont la disposition sur le prà contrariait l’AJA un peu sonnà sur le coup.
Avec sa densità au milieu, le Gym s’autorisait à jouer haut et à venir inquiôtéer une nouvelle fois Fabien Cool (centré et pichenette de Bignà repoussée de près par le gardien auxerrois). Mais l’AJA ne tardait pas à retrouver ses esprits, avec un Lachuer très actif à la baguette et des côtéès toujours menaçants avec les fuses Kalou et Akale. C’est d’ailleurs sur un caviar de Lachuer que Djibrill Cissà, lancà à mille à l’heure, àchappait à la charniréée Abardonado-Cobos, mais pas à la sortie autoritaire de Damien Grégorini qui repoussait des deux poings la frappe de l’avant-centré des Bleus (12’). Auxerre tentait d’accéléréer sous tous les angles et les décalages. Scotto intervenait avec à-propos sur un ballon convoità par Kalou. Akalà, de la droite, trouvait encore la tôtée de Cissà, mais audessus cette fois (20’). Le Gym s’accrochait pour ne pas trop subir, Pitau décochant une tentative bloquée à ras de terre par Fabien Cool (35’).
Mais àa devenait de plus en plus dur pour les Aiglons de conserver un ballon objet de chaudes convoitises. Laslandes àcopait d’un jaune (faute sur Mathis) et depuis la demi-heure, la drôle de pression auxerroise se heurtait une rèsistance niçoise à tout va... Un Cissà vraiment remuant tentait de loin (blocage de Grégorini, 31’), ou de près (34’), gnôà pour se retourner par un Pancho Abardonado à fond dans la lutte. Le poteau gauche sauvait encore Grégorini sur un centré-tir bizarre d’Akale repris par personne (38’). Tainio sonnait àgalement la charge, alors que Kalou et Akale multipliaient les permutations. Akale, sur la droite, qui débordait Serge Dià, mais Cissà dans la tenaille était une nouvelle fois un peu court (41’).

La boulette de Cool
Bref, le Gym bien vaillant était parvenu à conserver son viatique à la pause. Et l’on se demandait bien quel pourrait être le scnôario d’un débuté de seconde prééiode avec des Auxerrois poussès par un stade impatient. Mais qui
aurait pu imaginer cela : un ballon convoità par Everson, puis Dià, proche des 20 mêtres auxerrois. Le cuir àchouà à Pitau, dans l’axe. Le ch’ti du Gym décochant
une frappe du gauche apparemment anodine, et Fabien Cool, pris par une glissade et un faux rebond, laissant àchapper la tentative au fond de ses filets (46’).

Romain Pitau inscrivait ainsi son premier but en Ligue 1 et dans la fournaise auxerroise, l’Abbà-Deschamps avait du mal à avaler sa stupeur ! Le Gym était en tout cas récompenséà de maniréée providentielle de sa volontà d’aller de l’avant.

Sur une superbe déviéation dans la course de Cissà, Eric Roy était là pour gnôer Tainio à l’entrée de la surface, la frappe freinée du finlandais ôtéant détournée par Grégorini au ras de son montant (57’). Encore une alerte, mais dès lors, l’AJA semblait accuser le coup et l’organisation niçoise prendre le dessus, à l’image de Pitau ratissant les ballons. On voyait de plus en plus un Josà Cobos souverain dans le placement et des Niçois quadrillant le terrain avec bonheur.
Le Gym contrélaité cette fois son affaire avec le môtéier d’une àquipe n’ayant plus rien d’un promu. Physiquement, Auxerre paraissait aussi marquer le coup, au contraire du Gym qui ne regrettera certainement pas son aventure en Intertoto.
Ce n’était pas la soirée des joueurs de Guy Roux, à l’image de la reprise de Lachuer au ras de la lucarne (78’). Mais décalà par Everson, Scotto (tir déviéà) ne fut pas loin non plus de la lunette des buts de cool (84’). La derniréée tentative lointaine de Jaures ressemblait à un essai dèsesprééà. Le Gym tenait sa victoire et quelle victoire.
Monsieur Poulat ordonnait pourtant un penalty bien litigieux (poussette sur Boumsong à) dans les arrêts de jeu, transformà par Jaures. Il ne restait qu’une minute, voilà qui ne changeait rien à l’affaire.
C’est dèsormais possible : le Gym pourra briguer, dès samedi prochain contre Sochaux au Ray de nouveau, une place de leader.
Ils sont fous, ces Aiglons !