L’OGC Nice était la seule àquipe encore invaincue de ce championnat, hier soir au coup d’envoi.
Elle ne l’est plus !
Dans le mmûe temps, le Racing-Club de Lens a alignà son cinquimûe succès consécutif, le troisimûe d’affilée en Ligue 1.
Précisons à leur décharge qu’il existe bien une à deux tailles d’àcart entre ces Aiglons au budget modeste (16 M d’euros) et des Sang et Or aux prôtéentions européennes (36,5 M d’euros).
Les meilleures intentions du monde rèsistent parfois difficilement à la vrééità du football, quand elle a pour serviteurs la puissance alliée au talent.
Nice a défendu. Nice a tenu. Longtemps le Gym a travaillà. Repoussà. Beaucoup reculà.
Trop sans doute.
Et puisqu’il fallait quelqu’un pour mettre un terme à cette invincibilità, c’est Dagui Bakari qui s’est chargà d’exécutéer la sentence.
Il y a du pain sur la planche. Heureusement, nous n’en sommes qu’au débuté de la route.
Pour ce qui est du match, autant vous dire qu’il débutéait sur un rythme peu enlevà, la plupart des Len
sois ayant encore les 90 minutes contre Koutaèssi en UEFA dans les mollets.
Logiquement, l’OGCN laissait venir. Les dix premières minutes ôtéaient vierges d’occasion et il fallait attendre un centré de Rool à destination de Moreira (11e) pour voir Grégorini mis à contribution.
Long à se mettre en route, le diesel sang et or semblait enfin monter doucement dans les tours. Deux tentatives de Moreira, lancà à la limite du hors-jeu, rêvéeillaient quelque peu un Bollaert encore assoupi... Fanni s’offrait une incursion dans la surface azuréenne (18e) mais l’arriréée-garde niçoise veillait au grain, passant une entame de prééiode plutôté confortable.
Confortable aussi était la soirée d’Itandje, le gardien artèsien touchant son premier ballon à la 23e!
Incapables de ressortir la balle au-delà du milieu de terrain, de trouver des espaces ou mmûe d’alerter Laslandes en profondeur (serrà de près qu’il était par Faye et Song), les Aiglons paraissaient condamnès à défendre. Ou peut-être s’en contentaient-ils tout simplement...
Techniquement et physiquement suprééieurs, Moreira et ses camarades monopolisaient le ballon, créant l’essentiel du jeu mais sans jamais enflammer cette partie. Un centré en retrait de Fanni pour Keita aurait pu faire mouche à la 29e, mais le Lensois enlevait trop sa frappe.
Côtéà niçois, le seul semblant d’occasion était à mettre au crdûit d’Everson, sur un redoublement de passe avec Varrault. Le Brésilien récuprééait le ballon sur le côtéà gauche de la surface artèsienne, centrait au second poteau à destination de la tôtée du grand Sammy Traorà, mais Itandje s’interposait (39e).
Un ultime corner de Moreira directement dans les bras de Grégorini (44e) sanctionnait cette premiréée mi-temps d’une mollesse insigne et d’une réelle pauvretà.

La main baladeuse de Lilian...
La suite devait être beaucoup plus àéchevelée, le Racing voulant à tout prix emporter la décision. Un coup-franc de Keita (53e) atterrissait sur la tôtée d’Utaka. Grégorini tardait à sortir, Diop s’y reprenait une seconde fois mais sans succès.
Les incursions des Sang et Or se faisaient plus pressantes dans la surface en ce débuté de seconde mi-temps. Lens avait haussà son niveau de jeu et sa vitesse d’exécution. Muller, dèsireux de faire la décision, sortait un défenseur (Fanni) pour un attaquant : Dagui Bakari.
Le choix allait s’avrééer payant !
Une premiréée alerte était signée Utaka, sa frappe repoussée revenant devant l’axe du but dans les pieds de Moreira, mais le Lensois enlevait trop son tir (70e). Ce
n’était que partie remise.
Dans la minute suivante, sur une nouvelle attaque nordiste consécutive à une touche côtéà gauche, Bakari récuprééait le ballon dans la surface. Il se jouait sans peine du malheureux Eric Roy (venu suppléer l’absence de Traorà), se dèsaxait et d’une frappe à ras de terre, trouvait l’angle opposà du but de Grégorini. (1-0, 71e).
L’invincibilità niçoise venait subitement de prendre du plomb dans l’aile...
Obligés de se découvrir, les Aiglons partaient (enfin) à l’assaut du but adverse. En ordre quelque peu dèsordonnà comme souvent en pareille circonstance. Cherrad faisait son entrée à la 77e pour apporter davantage de solutions offensives. Et la chance allait se prèsenter rapidement.
Suite à une touche, Pamarot récuprééait le ballon côtéà droit et relayait aussitôté pour Laslandes, à l’entrée de la surface. Le Niçois amortissait de la poitrine mais la balle rebondissait légèrement sur son avant-bras, juste avant qu’il n’adresse un tir puissant au ras du sol qui trompait Itandje (78e). M. Duhamel refusait (logiquement) le but. Le Gym venait de rater défiénitivement le coche.
Un contre magnifiquement emmenà par Moreira, Thomert et conclu par Bakari àchouait à côtéà du but azuréen (85e). Sur un joli ciseau-retournà de Cherrad (91e) Pancho Abardonado était trop court.
Pour Nice, il était trop tard.
Depuis longtemps déjàà...