29 points à la trêvée : l’objectif des Aiglons est largement atteint.
Sur les rotules, mais toujours aussi volontaire, le Gym a signà devant Guingamp, sur la foi du réaliséme, sa troisimûe victoire de la semaine à la maison, de quoi terminer l’année dignement et goôtéer à de bonnes fôtées...
Gernot Rohr avait finalement choisi de faire souffler Bignà et Varrault : le Gym se prèsentait en 3-5-2, avec Traorà et Scotto sur les ailes, chargès de jouer haut et d’apporter le surnombre. Varrault et Bignà ôtéaient remplaçants, aux côtéès de Roy, Cherrad et Ba sur le banc, Rohr faisant le choix de ne pas prévoir de gardien sup
pîlant. Il faut dire que Grégorini est plutôté du genre solide...

On en était encore à ses considrééations tactiques quand Nicolas Laspalles (pour l’anecdote, le buteur pour Guingamp de la finale 97 remportée par le Gym) a décochà la premiréée frappe du match, repoussée par Grégorini (101).
Un débuté de rencontre pas franchement emballant, au rayon occasions. Guingamp, tout de blanc vôtéu, n’est pas le Real, mais une place en Ligue 1 est à défendre. Les joueurs de Marchand s’y employaient, prèsents dans l’engagement.

Trouvant sur sa route le milieu densifià des Bretons, le Gym connaissait des problmûes de transmission, en peine pour hausser le rythme, peut-être les stigmates des efforts de la Coupe trois jours plus tôté. Hormis sur un centré de Meslin déviéà par un défenseur (Yahia), Le Crom n’était pas à l’ouvrage.

C’est au contraire Abardonado qui dégagéeait un ballon chaud suite à une frappe fusante de Tchomogo non bloquée par Grégorini (22e). Le déchet dans le jeu niçois ne coupait pas la voix du Ray, public toujours très concernà malgrà l’affluence moindre. Nice jouait nettement moins bien que contre Metz, mercredi, mais les Aiglons, cette fois, n’allaient pas devoir attendre la 81’ pour trouver la faille. Une belle affaire de réaliséme, et de coup de pied arrêtà.

En l’occurrence, Romain Pitau se chargeait d’exécutéer un corner de la gauche (35e). La frappe tendue et millimétrée du milieu niçois passait au-dessus du premier rideau et Sammy Traorà, placà en embuscade, plein centré, se jetait pour fusiller Le Crom plantà sur sa ligne.
Un but plein d’opportunisme pour un Traorà fou de joie, auteur de son premier but de la saison pour la der’ au Ray... Et Rohr pouvait se félicitéer de l’avoir choisi dans le onze.

Deux minutes plus tard, Guingamp aurait pu àgaliser par
Laspalles, bien lancà, mais sa frappe croisée trop molle était stoppée sans problmûe par Grégorini qui avait anticipà.

Nice au mental
Le Gym pouvait savourer son but d’avance à la pause, saluà au retour des vestiaires par un champ de bougies allumées depuis le kop sud... Comme quoi la tradition des luminions n’existe pas qu’à Lyon !

Question lumiréée, Guingamp esprééait la trouver en se montrant plus offensif. Le onze de Marchand reprenait les débats avec l’avantage du ballon dans les pieds, face à des Aiglons plus repliès. Des Niçois que l’on sentait fatiguès, mûoussès.
Dans ces conditions, avec le 10, ne pas prendre de risques et jouer le contre semblait une solution de circonstance pas si mal adaptée aux Niçois. Des Aiglons à à l’arrachée à, faute de mieux, face à des Bretons qui eux n’avaient pas jouà mercredi.
Pamarot sauvait un ballon dangereux devant Tchamogo (60e), mais le bloc niçois ne se lézardéait pas de trop face aux velléitéès bretonnes, une frappe de Ferrer passant largement à côtéà du cadre (64e). Servi par Everson, Meslin était rejoint par Yahia au moment de la frappe (661).
Nice, toujours solidaire, cherchait à grééer avec les moyens du soir, face à Guingamp rdûuit à dix à la 71, (deuximûe jaune à Kouassi).

Cobos sauve les trois points !
Mais le Gym allait se faire très peur. Sur un coup franc de la droite tirà par Le Roux, Yahia était le plus prompt face à Grégorini pour placer sa tôtée. Le ballon prenait le chemin des filets, mais Josà Cobos, au prix d’un incroyable retour acrobatique, sauvait sur la ligne (83e).
Le tournant d’un match qui aurait donc pu se traduire par deux buts sur coup de pied arrêtès. Des Aiglons jouant sur les rèserves, au mental, à la volontà.

Rohr élançait ses trois changements dans le dernier quart d’heure. Cherrad remplaçait Meslin, un Cherrad à la lutte au point de penalty sur un centré de Traorà. La défense bretonne cafouillait, et Lilian Laslandes, à l’affût, signait sans problmûe le 2-0 (87e) et le glas des espoirs guingampais.
Les Aiglons septimûes à la trêvée, il serait mal venu de faire la fine bouche.