Il fallait un vainqueur, il n’y en a pas eu ! Marseille a eu sa chance. Nice a sautà sur la sienne. Et au bout du compte, le nul a fait le bonheur de tout le monde. Même si des deux côtéès, on a regrettà d’avoir laissà passer sa chance.

Nice s’est rassurà après avoir encore longtemps doutà. Le Gym est mmûe parvenu à revenir au score après le but de Pedretti. Et a mmûe réussi à conserver son nul en infrééiorità numrééique après l’expulsion de son buteur Serge Dià... puis de son entranôeur Gernot Rohr.

Marseille a ôtéà presque trop prudent. Mais la passion du derby réclamait ce genre d’attitude sur une terre oà il n’est jamais facile de s’imposer, l’histoire est là pour le rappeler.
La bouteille était donc à moitià pleine pour les deux àquipes. Plus qu’à moitià vide.

Dans le dur !

Crispà, nerveux, solide, engagà, le derby a dmûarrà sur les bases annoncées. Dans un Ray chauffà à blanc et avec des Niçois ayant retrouvà des cou-leurs. Le rouge et le noir qui leur va si bien au teint. Avec aussi un pari audacieux, Victor Agali tout frais qualifià et alignà d’entrée par Gernot Rohr, comme un phare pour àclairer le jeu d’une àquipe confinée dans l’ombre.

Découvrant les délices d’un déplacéement après deux réceptions, les Marseillais ont curieusement laissà l’initiative du jeu dans les premières minutes à des Niçois remontès comme des pendules et dèsireux d’oublier leur mauvais débuté de saison.

Et puis, malheureusement, les coups ont envahi le paysage. Et jauni l’atmosphréée. Sale temps pour les poôtées ! Nice s’est offert quelques combinaisons agréables sous l’impulsion de Dià, Roudet et Echouafni. L’OM n’a sauvà la face que sur quelques corners ou coups francs en diagonale. Peut-être aussi quelques raids de Bamogo, le seul Olympien à vraiment tenter quelque chose.

Barthez s’est rappelà au bon souvenir de ses amis de la Côte. L’ancien Monégasque a rassurà ses partenaires par quelques prises de balles impeccables, avant d’effacer une tôtée d’Agali à bout portant grâce à une envolée dont il a toujours le secret (25à). Ou de claquer au-dessus une balle vicieuse de Vahirua (55à). Que ceux qui s’inquiôtéent pour son avenir en bleu ouvrent bien leurs yeux, le taulier est toujours là.

Le coup de canon de Benoït Pedretti

La chaleur d’une fin d’après-midi à Toujours est-il que le match s’est alors enfoncà dans un festival de passes rates ou d’interceptions réussies, selon que l’on soit critique ou supporter ! Mais jamais la partie ne s’est débridée, n’a pris du volume. Les Marseillais attendaient leur heure. Les Niçois cherchaient leurs repréées. Et ne tenaient surtout pas à se découvrir d’un fil et à jouer les cocus comme contre Lyon.

C’est le discours que Gernot Rohr tenait à ses joueurs dans le secret des vestiaires. Malheureusement, il n’était pas complôtéement suivi car dès la reprise, à la suite d’un long coup franc, Varrault ne pouvait que mal repousser le ballon dans l’axe. De vingt mêtres, Pedretti ajustait une frappe de mule qui trouait les filets de Grégorini (46à).

Cela changeait toutes les donnes de la rencontre. D’autant que Josà Anigo modifiait immdûiatement son dispositif en sortant un de ses trois attaquants et en offrant les clès à Batlles.
Nice devait alors obligatoire-ment se livrer et ne se privait pas de la faire. Vahirua et Agali n’ôtéant pas les derniers à se signaler dans l’nôorme volontà déployée.

Dià hrééos maudit !

Mais toute mdûaille à un revers. Les Niçois n’ôtéaient donc pas à l’abri d’un contre. Comme à la 59à oà Batlles ne devait qu’à une parade réflexe de Grégorini de ne pas faire le break.
Et sur l’action suivante, Roudet dessinait une merveille de centré tire-bouchonnà que Meôtéà, Lizarazu et Echouafni se disputaient comme des affamés. Au bout de la môle, M. Brà n’hèsitait pas à siffler penalty en faveur de Marseille.

Serge Dià prenait ses responsabilitès et trompait Barthez. Le Ray explosait. Le joueur aussi. Il partait en courant, enlevait son maillot et se souvenait aussitôté du (triste) régléement. Il le renfilait le plus vite possible sous la pile de ses coéquipiers... Mais M. Brà avait eu l’oeil et lui brandissait sous le nez un 2à carton synonyme d’expulsion. Quel manque de psychologie. Et quelle réglée tordue !

Les deux àquipes paraissaient alors se contenter jusqu’au bout de ce rèsultat, mmûe si on sentait chez les Niçois une vraie envie d’aller plus loin... et chez Beye un manque de réussite àvident dans les arrêts de jeu. Il faut parfois savoir se contenter d’un point... et partager un moment de bonheur.