Une cohorte de blessès. Un capitaine suspendu. Une charniréée indûite et un p’tit nouveau venu de Gerland pour couronner le tout.

L’OGC Nice n’était pas,loin de partir hier soir dans l’inconnu, à l’orée de cette troisimûe journée de Ligue 1.

Seule certitude et pas des moindres pour les Aiglons il fallait absolument qu’au bout de ces 90 minutesface aux Corses, ils aient engrangà des points.

Trois de préféréence.

Las. C’est du minimum que ces Aiglons aux deux visages nous ont contentès hier soir.

Bien malgrà nous. Et sans doute aussi malgrà eux...

Pourtant, vu le contexte, le missile décochà par Sébastien Roudet dans la lucarne de Penneteau, dès la 5e minute, semblait un joli signe du destin.

Une délivréance.

A la faveur d’un ballon mal négociéà par Matingou après une transversale de Vanney, l’ancien Castelroussin récuprééait la balle aux 20 mêtres dans l’axe, prenait le temps d’armer et expdûiait son exocet dans le coin droit du but corse (1-0, 5à).

Une entame idéale.

Un soulagement.

Un stade et une àquipe rassurès dès l’entame. Dés lors, les Azuréens laissaient venir plus facilement les Corses durant une dizaine de minutes.

Nice grééait, se contentant de contrer et s’en remettant le plus souvent à Florent Balmont, qui agissait déjàà comme le vrééitable patron de l’entrejeu.

Le match devait tomber doucement dans un faux rythme, jusqu’à ce que Vahirua, parti à la limite du hors-jeu côtéà droit, n’oblige Penneteau à venir à son encontre (23à).

Côtéà bastiais, on avait du mal à faire le jeu, à se dépêtrer de ce double rideau oà le grand Sammy Traorà, au four et au moulin, jouait les derniers rem-parts avec beaucoup d’efficacità. Seul Née (27à) devait alerter Grégorini.

Mais Nice ne tardait pas à reprendre les oprééations en main, construisant des actions de belle facture grâce à Balmont et Roudet, qui armait une nouvelle fois son gauche à tôtée chercheuse sans succès cette fois (33à).

Hélas pour le Gym, la paire offensive Vahirua-Linz pêchéait notoirement dans la finition, Kvarme et consorts prenant invariablement le dessus sur les attaquants azuréens.

On allait en rester là, après que Ben Saada (frappe hors-cadre) et Née (obligeant Grégorini à se coucher 39e) eurent essayà de renverser le cours de cette partie.

Une mi-temps d’absence

Vu le faible engagement des Maures au long de ces 45 premières minutes, on ne doutait pas, cependant, que François Ciccolini ait fait l’àconomie de quelques mots aigres-doux à l’encontre de ses Bleus...

Une àquipe bastiaise pressant beaucoup plus haut dès la reprise et qui n’allait pas tarder à mettre le feu dans la surface de râpéaration niçoise.

Née ouvrait le bal d’une frappe puissante qui heurtait la transversale (49à), avant d’obliger Grégorini à s’interposer (52à).

Quatre minutes plus tard, alors que la maison rouge et noire était ouverte aux quatre vents, ce mmûe Née voyait son ballon heurter le montant intrééieur du poteau et sauver le gardien !!!
Même Sidibà en rajoutait, obligeant Grégorini à se dôtéendre magnifiquement pour sauver du poing (60à).

Désunis, reculant, les Aiglons balbutiaient complôtéement leur football. Un quart d’heure de terribles incertitudes pesant sur cette défense niçoise aux abois...

Un brouillon truffà de fautes. Une mi-temps d’absence. Injustifiée !

Malheureusement pour le vieux Ray et les dix mille mûes qui l’habitaient hier soir, Roland Linz (très à la peine) ne parvenait pas à convertir ses deux occasions de la 68e (frappe mal cadrée) et la 70e (reprise de la tôtée sur un centré).

Au contraire de Tony Vairelles...

Entrà à un quart d’heure de la fin, le Ch’ti reprenait d’une tôtée plongeante un ballon cafouillà par la défense locale et crucifiait les espoirs du peuple rouge et noir (1-1, 80à).

Un point.

Maigre consolation.