Cobos et Pitau plus tôt que prévu ?

Ils ont connu des dimanches plus joyeux que ce premier jour de décembre... Hier matin, José Cobos et Romain Pitau, les grands absents de la triste soirée ardennaise, ont retrouvé leurs coéquipiers à Charles-Ehrmann.

Le capitaine niçois et le milieu de terrain étaient aux soins tandis qu'une partie de l'effectif participait au décrassage.

« On ne cherche pas d'excuses avec les absences mais quand ils ne sont pas là... »

Gernot Rohr n'est pas allé au bout de son propos mais comme il en avait déjà témoigné la veille à chaud, l'Allemand s'est rendu à l'évidence : le rendement de sa formation a été cruellement déficient en l'absence de ces deux factotums.

Hors les éclopés vont encore manquer. Ils ne seront pas du match contre Ajaccio demain ni du déplacement à Créteil samedi.

Qu'on se rassure, tout n'est pas si noir.

En effet, les nouvelles en provenance de l'infirmerie sont meilleures que prévu. Le duo que l'on croyait « out » pour trois semaines à l'issue du match contre Rennes pourrait - il s'agit bien d'un conditionnel - être de retour plus tôt que prévu.

Vendredi soir, Romain a passé une IRM, car l'échographie ne s'était pas révélée suffisamment convaincante. Le résultat est de nature à rendre le sourire à l'ancien lensois : il n'y a pas de désinsertion de son muscle adducteur.

Si sa convalescence se poursuit sur les bases actuelles, Pitau a quelques chances d'être de retour pour le déplacement du Gym à Bordeaux (le 15 décembre).

Quant à José Cobos, il semble lui aussi se remettre sur pied plus vite que ce qu'on pouvait espérer. On ne veut pas vendre la peau de l'ours - pas plus que le joueur d'ailleurs - mais sa présence au stade Chaban Delmas n'est plus une utopie.

Celui qui avait adressé une belle lettre d'intention à ses coéquipiers avant le match de Sedan (France Soir édition de samedi) peut nourrir quelques raisons de reprendre sa plume.

Mais on le préfère encore balle au pied !

Pas vrai, José ?

Christophe Dépiot
Lundi 2 décembre 2002
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