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Pancho n'est pas orphelin

Nice-Matin, le 20/02/2003 à 17h25

José Cobos suspendu, Noé Pamarot blessé, Pancho Abardonado reste le dernier titulaire de la meilleure défense de France Cela ne perturbe en rien le fier combattant qui pense que le groupe a toutes les qualités pour réussir en Corse.

Pancho Abardonado n'est pas du genre inquiet ! Le défenseur à la grinta largement au-dessus de la moyenne ne se sent pas orphelin avant d'aller à Bastia sans deux de ses meilleurs complices, José Cobos et Noé Pamarot.

La meilleure défense de France est pourtant décapitée sans son capitaine et sans son colosse-combattant. Mais Pancho relativise. « Inutile de dire qu'ils ont eu un rôle important et capital depuis le début de la saison. Mais Nice, cette année, c'est avant tout une question d'état d'esprit et de comportement, Et je suis certain qu'en Corse, ceux qui les remplaceront (Ndlr : Traoré et Eric Roy) seront largement au niveau. »

Comment l'un des Niçois les plus réguliers du début de saison pourrait-il douter alors que les dirigeants viennent de lui faire le plus beau des cadeaux en le déclarant parmi les priorités du recrutement de la prochaine saison ? « Un geste qui m'a profondément touché car il prouve que l'on compte sur moi et que je réalise donc une saison intéressante. Si l'affaire capote,' ce ne sera pas à cause de moi car je suis prêt à justifier la confiance des Niçois à mon égard et à faire tous les efforts nécessaires. La semaine prochaine on en saura plus mais j'ai bon espoir de rester ici. Et puis Nice et Marseille sont deux villes qui se ressemblent beaucoup, le sud c'est le sud. Une heure de voiture, ce n'est rien ! »

Le joueur le plus aimé !

Discret dans la vie, « énorme » sur une pelouse, l'homme n'est pas à un paradoxe près.Et quand Bernard Ginés, le préparateur physique parle de lui, ce n'est que compliments et reconnaissance du travail bien fait. « Je le connaissais depuis les moins de 17 ans quand j'étais à Toulon et lui à l'OM. C'était déjà un patron, un chef, un guerrier et ses qualités défensives étaient évidentes. Pour un coach, c'est un joueur rêvé car il est toujours partant pour travailler, jamais blessé et toujours à 1 écoute. C'est probablement un des joueurs les plus aimés au club et ce n'est pas un hasard. »

Eric Roy qui a pas mal bourlingué dans sa riche carrière n'éprouve aucune appréhension avant d'aller croiser le fer en Corse, à ses côtés. « il n'y a aucune pression particulière car nous avons tous la volonté de continuer dans la même voie, Entouré de Sammy et de Pancho, on fera le maximum pour gommer les incertitudes d'une défense new-look. C'est aussi une question de concentration, de communication, de réglages à mettre en place. Le challenge est vraiment intéressant a relever car en plus il y a danger :en cas de victoire, les Corses vont nous passer devant. Ça doit motiver tout le monde ! »

Furiani, pelouse fétiche

Pancho ne veut pas entendre parler de ce scénario catastrophe et revenir les mains vides de Bastia. « On reste sur un nul chez nous contre Sochaux et on doit essayer de rattraper le temps perdu dans une ambiance chaude que j'apprécie toujours. Et puis Furiani, c'est spécial pour moi : c'est la pelouse où j'ai joué mon premier match en D1 avec l'OM. Et je n'avais pas perdu ! »
La camaraderie, la fidélité, la solidarité sont des qualités primordiales aux yeux du défenseur. « C'est un minimum pour réussir dans un sport collectif. C'est aussi un minimum pour que je me sente à l'aise dans un groupe et que je parvienne à donner le maximum sur un terrain. Cette saison, c'est la marque de fabrique de Nice et il ne faut pas aller chercher ailleurs les clés de notre réussite. Mais quand on connaît un peu Gernot Rohr qui avait aussi cette image quand il était joueur, il ne faut pas s'étonner que l'équipe lui ressemble. Le message est passé au-delà de toute espérance. A Lorient, dans un autre registre, c'était déjà pas mal et cela nous avait permis d'aller chercher une coupe de France mais aussi malheureusement de descendre en 02. »

A Marseille, personne n'a oublié le « minot ». Même si les bons résultats actuels de l'OM, les réussites de Lebœuf, Van Buyten, Ecker ou Meïté n'en font peut-être plus une priorité. « iI y a toujours eu des contacts, des visites, des articles, des reportages sur mon parcours. Marseille, c'est ma ville mais je suis professionnel et je dois privilégier mon temps de jeu. Je n'ai plus l'âge de rester sur le banc tout le temps ! Je ne veux pas de garanties mais je ne veux pas que les dés soient pipés non plus. Les dirigeants niçois, eux, ne cachent pas qu'ils veulent s'appuyer sur le même groupe qui a fait ses preuves. Jl n'est d'ailleurs pas figé et Sammy (Traoré), Cedric (Mionnet) et Oumar (Bakari) ou Serge (Die) ont prouvé que l'on pouvait s'y intégrer sans problème. C'est un signe qui ne trompe pas. »

Cet homme est vraiment de l'or en barre. Et les Marseillais ne savent pas ce qu'ils perdent en lui tournant le dos. Les dirigeants, pas les supporters qui ont toujours adoré ceux qui mouillaient le maillot jusqu'à le tordre au coup de sifflet final.

Pancho Abardonado comprend mieux maintenant pourtant l'on dit souvent que nul n'est prophète en son pays !

Yves MERENS.
Jeudi 20 Fevrier 2003
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