Anin : «Un guerrier de plus»

Voilà c'est fait. Kevin Anin s'est engagé ce jeudi pour trois ans et demi en faveur de l'OGC Nice. Ce nouveau challenge, sur la Côte d'Azur, ravit le milieu de 25 ans.

« J'ai vécu un petit périple mais c'est fait, je suis là. Et je suis bien... Les gens ont été très gentils ici, et je suis heureux d'y être, a expliqué l'ancien Sochalien sur le site Internet du Gym. C'est un club qui me plait, qui a de l'ambition, représenté par des personnes de tempéraments. J'aime bien le public, aussi. C'est un beau challenge. (...) J'ai vu qu'il y a ici des gens simples, qui savent ce qui veulent, honnêtes... C'est le plus important. J'ai une bonne image de l'équipe. Pour avoir déjà joué contre eux, je sais que les Niçois sont des battants. Ça me plait. »

« Le même tempérament que les Niçois »

Anin, qui se définit comme « un guerrier de plus pour se battre, sauver le club, tout donner », est déterminé à conquérir sans plus attendre le coeur des supporters niçois. « Je sais qu'on a le même tempérament (il sourit). J'espère qu'on va passer du bon temps ensemble. En tout cas, de mon côté, je vais tout donner, mouiller le maillot pour faire plaisir aux passionnés. Car je sais que les Niçois le sont. »

« Je ne regrette rien »

Sa dernière apparition au stade du Ray, sous le maillot sochalien, est encore dans un coin de son esprit. « J'avais eu un petit problème sur le terrain, oui (exclu après avoir répondu à une provocation de François Clerc, le 5 février 2011, ndlr). Je suis quelqu'un de tempérament, sanguin. Mais surtout d'entier, qui dit ce qu'il a, a détaillé Anin, « des fois un peu maladroit » mais qui « ne regrette rien ». « Des histoires ont été sorties hors-contexte. Il m'est arrivé de vivre des périodes où je n'étais pas bien. Mais j'ai depuis fait table rase du passé, et je suis là pour avancer. »