Delle : « Je ne vais pas m'arrêter là-dessus »

Confirmé par Claude Puel en tant que gardien numéro un de l'OGC Nice devant David Ospina, Joris Delle a convaincu le technicien azuréen grâce à ses belles prestations livrées depuis la reprise du Championnat. «Attention, tout peut aller très vite», tempère néanmoins avec prudence l'ancien Messin.

Le départ avorté de David Ospina cet été aurait pu redistribuer les cartes. Placé sur le banc de touche par Claude Puel dans l'attente d'un départ, le gardien colombien, titulaire dans le but niçois la saison passée, n'a en effet pas vu de club satisfaire aux exigences des Aiglons. Séduit par les récentes performances de Joris Delle, qui a défendu son but «avec un certain brio», le nouvel entraîneur de l'OGCN a donc tranché en maintenant l'international Espoirs (8 sélections) âgé de 22 ans au rang de numéro un dans la hiérarchie.

«Comme ça toute ma carrière»

«C'est plutôt une bonne nouvelle, mais je ne vais pas m'arrêter là-dessus, nous assure l'ancien portier du FC Metz, débarqué début juillet après huit ans passées dans son club formateur. Je dois encore confirmer ce statut au fil des matches et des entraînements pour démontrer que je mérite ce temps de jeu. Ce sera comme ça toute ma carrière, j'ai cette mentalité-là, je ne me repose pas sur mes acquis car je sais que tout peut aller très vite dans le football. Il n'y a que mon niveau et mes performances qui influenceront les futurs choix du coach, la concurrence joue pour tout le monde.»

«Aucune certitude à mon arrivée»

Après «une saison quasiment blanche» en Lorraine (10 matches de Ligue 2 et un match de Coupe de la Ligue, ndlr) et une relégation en National à la clé, Delle a désormais tout pour s'épanouir du côté du Stade du Ray. Ses cinq rencontres de Ligue 1 disputées depuis la reprise et la dixième place du club azuréen au classement sont autant de signes encourageants. «Tout démarre très bien, se réjouit-il. Quand je suis arrivé à Nice, je n'avais vraiment aucune certitude, je suis parti de Metz avec mes ambitions. Comme je savais qu'Ospina était en instance de départ, j'ai tenté ma chance, sans me demander s'il allait partir ou non. Aujourd'hui, cela me sourit, et j'espère que ça va continuer ainsi !»

Clément LACORD
France-Football