Fabrice Bocquet : Bilan, mercato, projet Inéos

Fabrice Bocquet était l'invité de 100% Aiglons ce lundi soir pour dresser le bilan de la saison et se projeter sur la suivante. Alors que faut-il retenir ? Le directeur général du Gym a notamment annoncé une décision forte concernant l'Allianz Riviera et donne le cap sur le mercato.

Concernant la problématique des supporters et tu taux de remplissage à l'Allianz Riviera, un des pires de Ligue 1, le club va prendre une mesure drastique et assez inédite : fermer une grande partie du 3e anneau du stade sur tous les matchs, même les grosses affiches, pour créer selon Fabrice Bocquet, un "sentiment de rareté" concernant les places, qui partiront plus vite. Mais aussi pour afficher davantage de guichets fermés, sans tomber dans la sanction pour ceux qui s'abonnent et ne viennent pas à certains matchs. Une expérience stade qui va conserver quelques nouveautés de cette saison spéciale 120 ans, comme le coup de canon pour célébrer les victoires alors qu'il faudra encore attendre pour voir des sièges rouge et noir, trop cher, pas la priorité.

L'investissement il sera possible en revanche sur le mercato. C'est l'autre annonce forte du DG du club dans 100% Aiglons. Oui le Gym peut acheter avant de vendre, ce qui n'était pas le cas l'été dernier, quand Thuram et Todibo avaient dû partir avant de recruter. Même si on sera proche des profils des mercatos récents dans le sens des arrivées. Pas de transfert à 10 ou 15 millions d'euros. Plutôt des coups à moindre coût comme Abdi ou Ndombélé pour renforcer un effectif qui va sans doute perdre Santamaria, prêté et bientôt rendu au Stade Rennais, même si la décision ne lui a pas encore été communiquée.

On a d'ailleurs bien compris que personne n'est intransférable dans le sens des départs pour renflouer des caisses qui sont quand même moins vides qu'ailleurs grâce à l'actionnaire Inéos, que Fabrice Bocquet imagine bien rester encore de longues années. Pas de vente, en tout cas pas dans l'immédiat. Malgré cette banque missionnée pour trouver d'éventuels investisseurs, malgré les déclarations parfois lunaires de Jim Ratcliffe et ce manque de visibilité sur les intentions de l'actionnaire. Pas de nouvelle ère dans l'air !