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Interviews :

« On n'est pas pris au sérieux »

L'équipe, le 07/10/2002 à 15h35

ERIC ROY et les Niçois se sentent un peu méprisés. Ils y puisent une motivation supplémentaire.

- Après dix journée, vous occupez toujours le haut du classement. Nice peut-il ou doit-il désormais être plus ambitieux ?

Il est difficile de répondre à cette question, car, sur le papier et en étant très réaliste, je me dis qu'on n'a pas trop l'équipe pour jouer les trouble-fête. Maintenant, c'est vrai, on avance petit à petit, même si, tout au long de la semaine passée, après notre défaite à Sochaux (0-1), on a pu lire certains articles dans la presse qui évoquaient déjà le début de la fin. Des choses comme ça font que le groupe est peut-être encore plus motivé, mais on se dit également que, malgré nos bons résultats, on n'est pas vraiment pris au sérieux. C'est la raison pour laquelle on a toujours envie de prouver.

- Quand vous dites que vous ne possédez pas une équipe capable d'aller jusqu'au bout, vous parlez du manque d'expérience ?

Pas seulement. Je parle aussi au niveau quantitatif et qualitatif. Nous avons beaucoup de jeunes joueurs qui découvrent la L 1. Il y en a d'autres qui ont envie de se relancer et il y a également de vieux grognards qui ont toujours envie de prendre du plaisir. Bon, pour l'instant, ça fait un cocktail un peu détonant et ça marche bien, mais il ne faut pas oublier que nous venons de disputer la dixième journée. Il en reste encore vingt-huit. Pour l'instant, nous avons presque fait la moitié du chemin pour le maintien et c'est de cette façon qu'il faut voir la situation. On sait maintenant qu'on possède un petit pécule d'avance sur les premiers relégables. Le reste, l'ambition, on ne pourra vraiment y penser qu'à partir des mois de février ou mars. Pas avant !

- Le parcours de Nice continue pourtant à être très surprenant !

Par rapport à la logique, c'est bien, ce serait même un beau clin d'oeil parce que le sport ce n'est pas uniquement des chiffres ou des noms sur un papier. Le foot, c'est un sport collectif. Et jouer collectivement, c'est justement ce qu'on fait depuis le début de la saison. Ça paraît tout bête à dire, mais il y a beaucoup d'équipes qui ne le font pas. Alors qu'à Nice on essaye toujours de jouer les uns pour les autres. Pour le moment, cela nous réussit plutôt bien.

- N'avez-vous pas peur d'une certaine forme d'euphorie ?

Non, je n'ai pas encore vu l'équipe s'enflammer et je trouve ça assez prometteur pour la suite. Parce que si on commençait justement à se prendre au sérieux, ce serait peut-être le début de la fin. Après le match nul à Paris (1-1), j'ai même senti les joueurs assez déçus et cela m'a paru encourageant car cela prouve que le groupe a beaucoup d'ambition. Mais bon, encore une fois, le plus important pour le moment, c'est d'engranger des points. Je trouve d'ailleurs que ce Championnat est assez particulier.

« Pour le moment, on savoure »

- Que voulez-vous dire ?

J'ai l'impression que tout le monde peut battre tout le monde. Ça va être très serré et il n'est pas impossible que lors des dernières journées on se batte pour le maintien. Pour l'instant, je peux vous l'assurer, on savoure. Nous ne sommes pas du tout obsédés par ce fardeau d'être tout en haut. C'est au contraire beaucoup plus agréable de jouer dans ces conditions et de se battre pour rester au sommet. C'est en tout cas beaucoup plus confortable que de se trouver dans la situation inverse.

- Sur un plan plus personnel, aviez-vous envisagé une fin de carrière comme celle-là ?

Si on m'avait dit ça il y a seulement quelques semaines... Quand j'ai relevé ce challenge consistant à finir ma carrière à Nice, qui est mon club, ma région, là où j'ai été formé, quand j'ai vu tout ce qui s'est passé avant le début de la saison, la préparation perturbée, ce groupe qui s'est formé en seulement quinze jours, oui, c'est vrai, je n'aurais peut-être pas cru que début octobre nous serions leaders du Championnat. Maintenant, attention, nous n'avons volé aucun point. Nous savons que tout est encore possible, que tout peut arriver. Même lors du prochain match à Nantes

- Quelle est la vraie force de Nice ?

C'est de savoir qu'on peut battre tout le monde et que tout le monde peut nous battre. On est préparés à ça depuis le début de la saison. Donc rien ne peut plus nous surprendre... »






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Reims - Nice : 0-0

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Pts J V N D Diff
 3.    Monaco 52 28 15 7 6 +15
 4.    Lille 49 28 13 10 5 +17
 5.    Nice 44 28 12 8 8 +6
 6.    Lens 43 29 12 7 10 +6
 7.    Lyon 41 29 12 5 12 -7



  mer. 13/03 (21h10) PSG - Nice : 3 - 1
   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice


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