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Presse :

Rémy sans rancune

Sport24, le 08/02/2009 à 01h07

Formé à l’Olympique Lyonnais, Loïc Rémy aurait pu être l’attaquant que Lyon a cherché durant tout le mercato. C’est pourtant sans regrets que le joueur de 22 ans retrouvera son ancien club dimanche avec Nice.

Sidney Govou : 0 but. Fred : 2 buts. Kader Keita : 0 but. Frédéric Piquionne : 1 but. Le premier est out jusqu’à la fin de la saison. Le second s’entraîne avec la CFA. Les deux autres, épisodiquement utilisés, enchaînent les prestations catastrophiques, restant chacun sur une expulsion idiote contre Marseille et Saint-Etienne. Le mercato ? Faute de moyens et de pouvoir, l’OL a dû se résoudre à faire avec son effectif actuel, composant avec les blessures, pannes de confiance et spleens de ces joueurs. Pendant ce temps-là, Loïc Rémy, vendu 8 millions d’euros l’été dernier, s’éclate à Nice. 7 buts en 16 matches de Ligue 1, le jeune attaquant de 22 ans est devenu l’arme fatale des Aiglons. Celle qui aurait pu servir à Lyon cette année. «C’est toujours emmerdant de perdre de bons joueurs que tu as formés, surtout quand tu ne sais pas encore quel niveau ils peuvent atteindre», avouait récemment Bernard Lacombe, dans les colonnes de France Football.

Meilleur que Benzema
L’Olympique Lyonnais aurait pourtant dû se douter du potentiel du joueur repéré à Bron, la ville de Karim Benzema. A l’époque, Rémy est le jeune en devenir des Gones. «Karim, en fait, a explosé en moins de 16 ans. Avant ça, c’est vrai que je jouais plus que lui. Je me souviens d’un tournoi important, à Sens, où j’avais terminé meilleur buteur pendant que Karim rongeait son frein sur le banc». Puis, Benzema s’est révélé et Hatem Ben Arfa est arrivé. Les deux débuteront chez les pros à 17 ans. De la même génération 1987, Loïc Rémy doit attendre deux ans de plus pour découvrir la Ligue 1, lancé dans le grand bain par Gérard Houllier lors du derby contre Saint-Etienne, en octobre 2006. Dans l’ombre de ses deux compères, il cherche et obtient du temps de jeu à Lens, en janvier 2008, où il est prêté quelques mois après l’arrivée d’Alain Perrin. «Alain Perrin voulait me garder mais je me souviendrai longtemps de ce qu’il m’a dit le jour de notre entrevue : « écoute, on n’a pas besoin de toi mais on ne sait jamais ce qui peut arriver ». En gros, il me prenait pour une roue de secours. C’est là que j’ai appelé mon agent pour lui dire qu’il fallait que je parte ».

Appelé par Domenech
A Lens, c’est l’éclosion. S’il ne peut empêcher la relégation du club artésien, Rémy devient un titulaire indiscutable, marque dès son premier match et martyrise les défenses adverses. Le 24 mars, Raymond Domenech l’appelle pour remplacer Thierry Henry. Il affrontera le Mali à Charléty en équipe de France A’. Son prêt terminé, il revient à Lyon avec un nouveau statut, une nouvelle expérience. Mais sa valeur marchande a augmenté. « Sportivement, il aurait mieux valu le garder, c’est sûr, mais on peut quand même aussi se satisfaire de l’avoir vendu à un prix important alors qu’il n’avait disputé qu’une dizaine de matches en L1 », concède Bernard Lacombe. Avec 8 millions d’euros, il devient le transfert le plus cher de l’histoire de l’OGC Nice. La transaction est éclair. Il n’a même pas l’occasion de rencontrer Claude Puel, le nouvel entraîneur. « Il a eu des jeunes à Lille, et ça m’aurait peut-être aidé de côtoyer un entraîneur comme lui», regrette-t-il aujourd’hui.

« La porte n’est pas fermée »
Quelques semaines après, l’OL recrute Frédéric Piquionne pour 4,5 millions d’euros. La venue de l’ancien Rennais est un flop total (5 titularisations en 13 matches, 1 but). Rémy aurait pu avoir sa chance. Pourtant, il ne conserve aucun ressentiment envers son club formateur. « J’ignore s’ils regrettent de m’avoir vendu ou pas. Je n’étais peut-être pas là au bon moment ou je n’ai peut-être pas été assez performant dans les moments où il aurait fallu que je le sois. Mais la porte n’est pas fermée. Je n’éprouve ni amertume, ni rancœur à l’égard de cette expérience ». L’OL possède d’ailleurs une clause prioritaire de rachat, même si ce n’est pas le genre de la maison. Dimanche, il retrouvera son ancienne équipe pour la deuxième fois après le match houleux à l’aller (victoire de Lyon dans les arrêts de jeu sur un penalty contesté 3-2). Le terme de revanche n’appartient pas à son vocabulaire. Sauf pour lui-même. Malheureux lors de la séance de tirs au but contre Vannes mercredi en demi-finales de Coupe de la Ligue (1-1, 3-4 tab), il vient de connaître trois mois délicats, entre blessure et manque de réussite. Le moment est venu de donner des regrets à l’OL.

Florian Egly
Sport24







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Nice - Lorient : 3-0

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Pts J V N D Diff
 3.    Brest 53 30 15 8 7 +15
 4.    Lille 52 29 14 10 5 +18
 5.    Nice 47 29 13 8 8 +9
 6.    Lens 46 30 13 7 10 +7
 7.    Rennes 42 30 11 9 10 +8



   26e  sam. 16/03 (21h) Lens - Nice : 1 - 3
   27e  dim. 31/03 (15h) Nice - Nantes : 1 - 2
   28e  dim. 07/04 (15h) Reims - Nice : 0 - 0
   30e  ven. 19/04 (21h) Nice - Lorient : 3 - 0
   29e  mer. 24/04 (21h) Marseille - Nice
   31e  dim. 28/04 (15h) Strasbourg - Nice
   33e  ven. 10/05 (21h) Nice - Le Havre


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