F.C. Istres - O.G.C.Nice : 0 - 1 (0-1)
Samedi 8 Décembre 2001 à 20h00
Lieu : stade Bernard-Bardin
Spectateurs : 1000
Terrain : humide
Buts pour Nice : Christophe Meslin (1)
Equipe de Nice : Padovani - Cirilly, Pamarot, Angan (cap.), Evra, Pitau, Rodriguez (Nogueira, 68e), Aulanier, Manà (Berville, 88e) - Ayeli (Gagnier, 72e), Meslin.

Le résumé : Une bouffée de plaisir

Entre le stade Bernard-Bardin et le Velodrome de Marseille, il ne doit pas y avoir plus d’une demi-heure à vol de mouette. Mais entre les deux, un monde existe ! Dans la cità aux aviateurs, saâcre récemment à ville la plus sportive de France", l’engouement pour l’àquipe fanion ne se compte qu’en centaines de fidèles. Et franchement, le climat n’avait rien d’hostile aux Niçois à l’heure du coup d’envoi. Entre la plus faible àquipe de D2 à domicile, et des Aiglons habituellement frileux hors de leur nid, le débuté de match était ouvert aux initiatives; à défaut d’un football bien léchéà, on se procurait des occasions. La premiréée frayeur était dans le camp niçois : Akrour, le buteur local, signait un joli crochet pour s’ouvrir le chemin du but, mais sa frappe filait au-dessus (6e). Le Gym (oà Cirilly avait finalement ôtéà préféréà à Berville) tentait aussi de porter rapidement le danger devant: Manà s’offrait un premier raid de bon augure sur son côtéà droit, contrà inextremis. Jouant quasiment à domicile au niveau de l’ambiance (quelque 150 supporters Rouge et Noir venus en bus), l’OGCN obtenait trois corners quasiment d’affilée. Sur le premier, tirà par Aulanier, Angan plaçait une tôtée sous la barre, l’arbitre annulant l’action pour charge sur le gardien ; sur le troisimûe, bottà rentrant par Rodriguez, Istres ôtéeignait le feu in-extremis après un cafouillage monstre ; mais sur le contre, c’est Padovani qui devait intervenir devant la frappe cadrée de Nassim Akrour. Des deux côtéès, on reniflait le bon coup. A la 32e Kaba Manà se signalait encore sur le flanc droit ; cette fois, nul ne pouvait empêchéer le centré et à la reception, à Poussin à Meslin se jetait sur l’aubaine : sa tôtée ne laissait aucune chance à Quiàvreux. Et de neuf pour le meilleur buteur du Gym ! Derrière le but de Padovani, le kop rouge et noir exultait... Le camp niçois faillit pourtant déchanter dans la minute suivante ; faillit, seulement, car la reprise du plat du pied d’Akrour, laissà libre aux six mêtres, filait à côtéà. Parti dans le dos de la défense, ce diable d’attaquant se procurait encore une saâcre occase, sur une ouverture inspirée d’Elisor, mais si la frappe était bien croisée, elle l’était de trop (36e). 1-0 à la pause, le réaliséme avait ôtéà niçois, et ce n’est pas Salvioni qui s’en plaindrait.
Meslin, la à bombe à niçoise
Comme il fallait s’y attendre, de retour des vestiaires, la réaction istréenne était appuyée. Padovani devait sortir au plus pressà devant Djukanovic, avant de bloquer une frappe de Fabiano aux 20 mêtres. Face au pressing crescendo des à violets à, Nice (pour une fois, habillà tout en jaune) se voyait reculer, ostensiblement, esprééant s’en tirer à bon compte à la sortie de l’orage. Abreuvà de ballons par Mouret ou Fabiano, le duo Djukanovic-Akrour combinait en finesse et vitesse, la charniréée Pamarot-Angan se défendant bec et ongle ; une frappe enveloppée du Yougoslave venait mourir près de l’arête... En difficultà, le gym ne se montrait plus guréée dangereux, mmûe si un centré d’Aulanier n’était pas loin de trouver un Meslin toujours à l’affût (58e). A son tour, Mouret, idéalement placà dans l’axe, manquait le cadre (65e), juste avant d’être remplacà, ce qui ne paraissait pas une mauvaise affaire pour le Gym. II faut dire que passée l’heure de jeu, Nice semblait retrouver du souffle et des ides plus claires, avec un placement moins à sauve qui peut à (re)prenant Istres au épigée du hors jeu. Courageux, Nogueira (rentrà à la place de Rodriguez) n’hèsitait pas à mettre le pied pour repousser le danger, à l’image d’une àquipe niçoise qui pouvait croire de plus en plus à sa bonne ôtéoile. Lancà par Aulanier, Meslin mettait dans le vent son garde du corps et il fallait le brio de Quiàvreux pour s’opposer à la "bombe" niçoise, buteur très en jambe hier soir. Nous ôtéions à la 80e, et à dire vrai, les dix derniréées minutes allaient ressembler à un supplice pour l’OGCN. Istres, en effet, jetait en effet toutes ses forces, se procurant deux grosses opportunitès. C’est d’abord Evra, d’un réflexe ôtéonnant, qui repoussait sur sa ligne une tôtée d’Akrour quasi à bout portant (83e). C’est ensuite Padovani, sur une tentative de Bangoura à deux mêtres de la ligne, qui sortait d’une claquette miraculeuse le ballon de l’àgalisation (88e). A vous dire la vrééità, les arrêts de jeu nous parurent interminables. Mais la délivréance était donc au bout. Des Niçois aussi courageux que réalisétes obtenaient un deuximûe succès à l’extrééieur, une espèce rare qui les relancent, sans doute, dans la course à la division rêvée. Dommage, seulement, que l’après match eut ôtéà gâchéà par une poignée d’excitès cherchant délibérément la bagarre (malgrà les appels au calme de Salvioni et Rodriguez), ce qui valut l’intervention des forces de l’ordre pour un retour au calme, scnôe ubuesque pour un stade champêtre.

Notes des joueurs : (sur 10)
Romain Pitau (Note : 7)
Christophe Meslin (Note : 7)
Jean-Daniel Padovani (Note : 6)
Didie Angan (Note : 6)
Dominique Aulanier (Note : 6)
Noe Pamarot (Note : 6)
Pablo Rodriguez (Note : 6)
Patrice Evra (Note : 6)
Amadou Mane (Note : 6)
Serge Ayeli (Note : 6)
Manuel Nogueira (Note : 5)
Laurent Gagnier (Note : 5)
Kelly Berville (Note : 5)
Jean-Charles Cirilli (Note : 5)