O.G.C.Nice - Stade Rennais : 0 - 0
Samedi 23 Novembre 2002 à 20h00
Lieu : Stade du Ray
Spectateurs : 12.235
Terrain : Bon
Equipe de Nice : Grégorini - Pamarot, Cobos (cap), Abardonado, Varrault - Bignà, Pitau (Scotto di Porfirio 79), E. Roy, Everson - Ayeli (Olufade 67, Gagnier 79), K. Diawara

Le résumé : Nice - Rennes : statu quo

A Nice (Stade du Ray): Nice et Rennes 0 à 0
Terrain: bon
Temps: pluvieux
Eclairage: bon
Spectateurs: 12.235
Arbitre: A. Hamer
Avertissements:
Nice: Pitau (21), Varrault (74)
Rennes: Delaye (23), Batlles (38)

Les àquipes:

Nice: Grégorini - Pamarot, Cobos (cap), Abardonado, Varrault - Bignà, Pitau (Scotto di Porfirio 79), E. Roy, Everson - Ayeli (Olufade 67, Gagnier 79), K. Diawara

Rennes: Cech - Grenet, Arribagà (cap), Diatta, Reveillére - Delaye (Maoulida 88), Echouafni, Batlles (Ma. Ndiaye 84), Bourillon, Sorlin (Monterrubio 82) - Piquionne



Rennes a obtenu un bon match nul de son déplacéement à Nice, leader du championnat (0-0). Volontaires et appliqués, les Rennais ont livrà une partie encourageante contre des Aiglons fatiguès et maladroits dans les derniers gestes.

Rennes tient le choc
Nice, surprenant leader, devait assumer un statut de favori, contre Rennes, bon dernier. Pour ce match, Gernot Rohr faisait confiance au mmûe groupe que celui qui avait gagnà à Auxerre il y a une semaine. Pour sa part, Halilhodzic alignait un 4-3-2-1 assez offensif. Delaye, Sorlin menaient le jeu à droite et à gauche alors que Piquionne jouait seul en pointe. L’objectif, tromper Grégorini, invaincu sur sa pelouse depuis le 28 août et la venue de Montpellier (2-1 pour Nice, ndlr.).

La premiréée occasion était d’ailleurs bretonne. Sorlin, servi au second poteau par Delaye, voyait sa tôtée frôléer le montant du but niçois (6e). On prend les mmûes et on recommence. Cette fois, le centré au cordeau de Sorlin, passait devant Piquionne, trop court (9e). Pressà haut, les Niçois sautaient leur milieu de terrain et ne parvenaient pas à s’approcher du but de Cech.
Seule solution pour les Aiglons, exploitès les nombreux coups francs concdûès par les Rennais. L’essai d’Everson effleurait le mur mais ne trompait pas Cech (23e). Côtéà Rennais, Battles enroulait bien sa frappe mais le portier local dôtéournait le cuir en corner (28e). La derniréée demi-heure de cette premiréée prééiode était à l’avantage des hommes de Rohr. Everson, servi par Diawara, puis suite à un raid solitaire, manquait la cadre à deux reprises (34e et 37e). L’arbitre sifflait donc la fin de cette premiréée prééiode relativement fermée sur ce score nul et vierge.

Des occasions mais pas de but
De retour des vestiaires, Rennes allait encore de l’avant. Piquionne s’àchappait sur la gauche. Il repiquait au centré et frappait de peu à côtéà (48e). Plutôt hachà en premiréée prééiode, le match devenait très rythmà et les deux àquipes se rendaient coup pour coup. Everson, encore lui, et toujours sur coup franc, sollicitait Cech. Ce dernier repoussait sur Diatta obligà de concdûer le corner (57e). Sur celui-ci, Abardonado , seul au second poteau, hrééitait du ballon mais l’envoyait dans les nuages (58e). Juste après l’heure de jeu, Ayeli, lancà par Diawara, frappait à bout portant sur Cech, infaillible (61e). Rennes n’était pas en reste. Delaye profitait d’un faux appel de Sorlin pour se mettre en position de tir. Il manquait le cadre (64e). Puis Battles déposéait un coup franc sur le tôtée de Piquionne. Grégorini veillait (70e).

Malgrà des signes de fatigue àvidents, Nice mettait la pression en cette fin de match pour forcer la décision. Everson dribblait deux joueurs dans la surface rennaise et centrait parfaitement au point de penalty pour Diawara. Au moment oà l’attaquant des Aiglons allait tirer, il glissait (79e). Rageant ! Encore plus rageant, cette tôtée de Gagnier, entrà en cours de jeu, qui mourait sur le montant de Cech, battu ! Rennes revenait donc de Nice avec un match nul mrééità et justifiait les craintes d’avant match de Gernot Rohr.

Propos d’après match :
Gernot Rohr: à C’était un match épigée et on n’a pas perdu ni pris de but. C’est une réelle satisfaction. En revanche, il nous a manquà un peu de folie pour prendre à défaut cette àquipe rennaise bien organisée. Les terrains commencent à être gras et cela fatigue d’autant plus les joueurs. Il va falloir penser à faire tourner l’effectif pour y faire face. à


Vahid Halilhodzic, entranôeur de Rennes: à Les joueurs se sont bien battus et ils n’ont rien à se reprocher. On a eu des occasions mais nous n’avons pas encore réussi à en convertir une en but. C’est dommage car ce soir on mrééitait de gagner. Désormais, il est important de marquer car pour sortir de cette situation il faut gagner. à

Notes des joueurs : (sur 10)

Jose Cobos : Il fut l’un des rares Ni?ois ? entrer dans le match par la bonne porte. Vaillant, agressif, il secoua l’ardeur des siens et les corps ennemis. Il resta ? ce haut niveau durant les 90 minutes. Tacles et relances cibl?s, il remit tr?s souvent le Gym dans le bon sens. Du tr?s bon Cobos. Comme d’habitude. (Note : 6)

Laurent Gagnier : Avec fougue, il termina les d?bats et pla?a une jolie t?te sur la base du poteau.
(Note : 6)

Noe Pamarot : Positionn? sur le c?t? droit de la d?fense, il commen?a par oublier Sorlin (5?) qui, heureusement pour les Ni?ois, ne sut cadrer sa reprise de la t?te. C’est le seul cadeau que le p?re No? fit aux Rennais. Par la suite, il se montra, en effet, intraitable. Rugueux. Rigoureux. Il tenta, mais en vain, de d?s?quilibrer l’ensemble adverse par des mont?es rageuses. (Note : 6)

Thibault Scotto : Il effectua dix minutes parfaitement coh?rentes. (Note : 6)

Romain Pitau : Le coeur en bandouli?re, il fut de tous les combats. Avec un engagement tel qu’il r?colta un petit carton jaun?tre. Ce qui ne l’emp?cha point de continuer ? faire un pressing effr?n? sur des Bretons sans cesse g?n?s par cet emp?cheur de tourner en rond... Il donna tout avant de c?der sa place ? SCOTTO qui effectua dix minutes parfaitement coh?rentes. (Note : 6)

Damien Gregorini : Apr?s une demi-heure plut?t paisible, il s’envola pour d?tourner un coup-franc missile de Batlles. La main gauche ferme, la manchette opportune, il fut salu? par tout un stade. Ce fut l? sa seule intervention d?licate. Puis, il resta en alerte pour ramasser tout ce qui tra?nait dans sa maison. (Note : 6)

Eric Roy : A l’image du milieu ni?ois, il connut une entame laborieuse. Mais ce fin tacticien s’accrocha pour commander une ligne qui jamais ne c?da. Intelligent, il garda toujours les id?es longues et la t?te froide. Parce qu’il avait s?rement conscience qu’un point vaut mieux qu’une grosse d?sillusion. Alors, il coupa les liaisons rennaises pour garder l’espoir intact. Bien vu. (Note : 6)

Cedric Varrault : Sans adversaire direct, il avait pour mission de contrer les intentions de Delaye. Ce qu’il fit, avec autorit?, sur une aile gauche o? il ne put, cependant, s’envoler afin d’apporter un " plus " offensif. (Note : 6)

Serge Ayeli : Il n’avait pas la t?che facile dans ce camp breton toujours embouteill?. Audacieux, explosif, il essaya bien de forcer le passage.
Mais il y avait toujours un pied rebelle pour lui barrer la route. Se cr?a une belle "occase" ? l’heure de jeu, mais les mains de Cech ne trembl?rent pas. Celui qui vient de se raser la boule ne doit pas se faire cheveux. La r?ussite viendra. (Note : 6)

Adekanmi Olufade : Malchanceux puisqu’il se blessa tr?s vite et finit la soir?e ? l’h?pital pour une radio de contr?le. (Note : 6)

Peirera Everson : Une fois encore, le gladiateur avait mang? du lion. Mais hier soir, il ne put devenir le roi de l’ar?ne. Actif, remuant, g?n?reux, il aura ?galement br?l? les gants de Cech sur un coup-franc canon. Auteur, ? la 79?, d’un slalom g?ant ponctu? d’une magnifique offrande pour Diawara, qui, h?las, glissa lors du geste final. Il serait devenu un passeur b?ni... Les cieux et le pr? tremp? ne l’ont pas voulu. (Note : 6)

Jacques Abardonado : Il ?tait charg? de ligoter Piquionne qui est une belle pi?ce. Les deux hommes se livr?rent un duel muscl?, intense. S?rieux, concentr?, d?termin?, "Pancho" se mit l’attaquant rennais dans la poche. Et on n’aper?ut plus le d?nomm? Piquionne. Le d?fenseur azur?en aurait pu d?livrer tout le Ray en fin de rencontre, mais sa vol?e se perdit dans un ciel de pluie. (Note : 6)

Kaba Diawara : Pr?cieux dans les airs, il se mua en une tour de contr?le, aiguillant pas mal de ballons dans l’espace. Altruiste, il n’h?sita jamais ? servir ses copains. Moins chanceux face au but, il ne put atteindre le bonheur d’un huiti?me pion. (Note : 6)

Yoann Bigne : Il d?bordait de vie et d’envie et r?vait de jouer un bien vilain tour ? ce Stade Rennais qui, cet ?t?, le poussa vers la sortie. Bondissant, on le vit m?me prendre trois ou quatre ballons de la t?te. Lui, le petit format. D’un retourn? inspir?, il mit le feu ? la surface d’en face sans pour autant ?clairer les visages amis. Combatif, il lutta jusqu’au bout pour la collectivit (Note : 6)