Equilibre, vista, technique, opportunisme...

Il y a de tout cela dans la reprise gagnante de Ludovic Giuly, vendredi soir au Ray, dans le temps additionnel de la premiréée prééiode.

Pour le Gym, en tout cas, il n’y aura pas de nouvelle chance. 2-1 pour Monaco, la deuximûe mi-temps n’y changera rien.

Au-delà des habituelles spéculations (Pamarot aurait pu intervenir avant la frappe, Grégorini aurait pu mieux anticiper face au lutin monégasque à), il y a cette réalitéà : le geste du buteur monégasque respire surtout la classe pure du footballeur. Ici, pas question de tactique ou de savants schmûas : un très long ballon d’Ibarra, une dose de flair, une grosse louche de talent. Et basta
Voilà comment Monaco a fait la diffrééence, entre autres dôtéails importants, comme une maôtérise collective suprééieure et un milieu plus fringant sur la durée...

à Si vous faites le compte, Monaco ne s’est pas cràà beaucoup d’occasions. Mais cette àquipe est réaliséte, et on la sent en pleine confiance, sréée de sa force. Ils ont bien tenu le ballon et nous ont fait courir à, relevait le capitaine Josà Cobos, dans le vestiaire des vaincus. à Si on est dààus du rèsultat, c’est surtout par rapport au public, à nos supporters. Malgrà la défaite, ils nous ont applaudis à la fin. La preuve qu’on a tout donnà à.

Les Niçois croyaient pourtant avoir accentuà la pression sur leurs voisins avec l’ouverture du score de Cédric Varrault. Des Monégasques un peu attentistes au débuté, comme frappès du complexe niçois. Seul défenseur dégagéà des tâchées de surveillance sur l’une des trois pointes adverses, Varrault profitait donc d’une certaine libertà pour reprendre du droit au 2e poteau le centré de Philippe Léonard, le ballon passant sous le ventre de Flavio Roma (11’).

Flamme ôtéeinte
Après un coup franc de Léonard sur la transversale (13e), peut-être un tournant, les joueurs de Deschamps trouvaient dans une grande disponibilità et surtout dans des permutations incessantes la solution au marquage individuel à rouge et noir à.

Edouard Cissà àchappait, côtéà droit, à la vigilance d’Echouafni pour un centré en retrait millimôtérà que Dado Prso reprenait à ras de terre pour faire mouche (35e). Une àgalisation qui avait le don d’ôtéeindre quelque peu la flamme niçoise.

Monaco toutefois perdait coup sur coup deux atouts maêtres, Jréémûe Rothen sortant en se plaignant des adducteurs (35e) et le buteur croate en se tenant une cheville (42’).

C’était le moment choisi par Giuly pour ajuster son trait de gnôie...

Les hommes de Didier Deschamps n’avaient plus qu’à contrôléer des Niçois manquant cruellement d’arguments offensifs mais pas de bonne volontà, à l’image du milieu italo-argentin Franco Dolci et de l’attaquant Franck Padovani, deux stagiaires lancès dans le grand bain à la 65e.

Padovani, notamment, sans complexe tentait une frappe en pivot bloquée par Roma (67’).

Rohr : à On se passera de l’Intertoto à
Dans l’autre sens, il fallait un tacle décidà de Pamarot pour bloquer un 4 contre 2 (69’). La rencontre perdait en intensità, les Niçois paraissant marquès physiquement. Un scnôario rappelant celui du PSG. Cinq jours avant Chelsea, les hommes de Deschamps contrôlaient leur affaire sans trop de frayeur, se replaçant au passage dans la course au titre...

à Je n’ai rien à redire sur l’attitude de mes joueurs à, notait Gernot Rohr. à Le groupe n’a pas àvità une nouvelle défaite (la 5e de rang), mais il a prouvà son ôtéat d’esprit intact. La Coupe Intertoto risque de nous àchapper, mais je vous dirais que ce n’est pas une mauvaise chose. Les efforts de débuté juillet, en pleine chaleur, mon àquipe les paye aujourd’hui à.

à Sur certaines phases, on est encore un peu à verts à, on commet des erreurs de naïvetéà à, relevait aussi le coach niçois. à Quand les adversaires se nomment Lyon, Paris ou Monaco, il n’y a pas de honte à payer pour apprendre. J’ai ôtéà satisfait de la rentrée de nos jeunes, Dolci et Padovani. On pense à l’avenir à.

àIl n’y a pas du tout le feu à la maison à, concluait le prèsident Maurice Cohen. à On ne s’arrête pas à cette histoire de cinq défaites. Le plus important était que le public ne regrette pas sa soirée et que l’àquipe mette du panache. Je crois que cela a ôtéà le cas à.

Côtéà infirmerie, Meslin ne sera pas rôtéabli pour le déplacéement à Montpellier samedi. Au mieux, il fera sa rentrée le 12 mai, pour Nice-Toulouse au Ray.