Capitaine Cobos l’avait promis, c’est dèsormais fait. L’OGC Nice s’est offert hier soir sa preiiréée victoire. Comme un grand, au terme d’une prestation convaincante de bout en bout, la plus aboutie et de loin de ce débuté de saison.

Les esprits chagrins pourront toujours avancer que Sochaux, àcimà par la Coupe de l’UEFA, se prèsentait sur le prà du Ray avec une sorte d’àquipe bis, Santos, Oruma et Monsoreau forfaits, le capitaine Isabey, Mathieu et surtout Romain Pitau sur le banc.

Il n’en reste pas moins que cette àquipe aura eu la franche réussite d’ouvrir le score, ce qui aurait pu précipitéer des Niçois moins sréés d’eux-mmûes dans le plus profond dèsarroi.

Ce n’est pas le moindre mrééite des partenaires de Balmont d’avoir su renverser la vapeur, pour prendre ensuite l’avantage comme à la parade.

Solide derriréée, on le savait, le Gym d’hier soir nous aura pour tout dire réconciliéà avec un football offensif qu’il semblait avoir banni de sa panoplie ces derniers temps. Dans la foulée de ses attaquants enfin buteurs, Vahirua et surtout Agali, Nice a dévoiléà son réel potentiel.

Nice pied au plancher

En àcho à un public tout entier derriréée ses joueurs, le Gym attaquait la partie pied au plancher, Vahirua et Agali semant d’entrée la panique dans une défense sochalienne encore aux vestiaires. Vahirua trouvait mmûe la lucarne de Richert, mais le but était refusà pour une faute préalable, puis il plaçait une frappe croisée au ras du poteau (2e).

Nice faisait feu de tout bois et Balmont tirait cette fois sur le poteau droit de Richert, tout heureux de voir ensuite Agali lui remettre sa reprise au point de penalty dans les bras (5à).

Sochaux n’était pas malheureux et pouvait s’estimer carrà-ment verni à la 13à, quand Boudarnôe, sur un coup franc de 25 mêtres, trompait Grégorini d’une frappe à ras de terre anodine mais légèrement déviée par Bisconti.

Le Gym n’accusait pas le coup pour autant. Un corner plus tard, une tôtée d’Agali faisait siffler la barre transversale de Richert (16à).

Et la chance tournait logiquement à la 32à minute, lorsqu’une main baladeuse de Diawara, sur une longue touche de Traorà, offrait aux Niçois un penalty et à Vahirua l’occasion de signer son premier but en rouge et noir.

Très remuant, Agali était ensuite touchà à la tôtée dans un choc frontal. Un long moment à terre, il reprenait toutefois sa place, un large bandage blanc lui enserrant le crnôe (36’). Sa vaillance, il ne le savait pas encore, ne tarderait pas à être couronnée d’une autre maniréée.

Par quelques réactions sporadiques, dont une volée du Brésilien Ilan détournée par Grégorini, les Sochaliens rappelaient les Aiglons à une àlmûentaire prudence.

Il n’empêchée. A la pause, après une ultime frappe cadrée de Roudet, le score de parità récompenséait bien mal les efforts soutenus de Niçois entreprenants et sdûuisants.

L’offrande de Roudet

Sur leur élancée, les Aiglons allaient reprendre la partie par le meilleur bout qui soit. Un long débouléà de Roudet côtéà gauche, un centré millimôtérà au point de penalty et, aidà par une coupable hèsitation de la défense sochalienne, Agali se jetait comme un affamà sur un ballon qu’il propulsait sous la barre de Richert (49à).

Le Nigerian allait bientôté pou-voir cdûer sa place à Linz (68à), fort du sentiment du devoir accompli, après une derniréée volée acrobatique au-dessus des buts de Richert.

Malgrà la rentrée du capitaine Mickael Isabey et surtout de Romain Pitau, Sochaux ne s’offrait aucune occasion franche d’àgalisation, Abardonado et les siens cadenassant admirablement la partie.

Seuls un coup franc de Mathieu titillant la lucarne, puis un corner rentrant du mmûe, faisaient passer, dans les arrêts de jeu, d’ultimes frissons dans des traves du Ray en transes.

Un tel match sans la victoire, c’est ôtéà à dèsesprééer du football ! D’autant que ce succès-là, acquis de cette maniréée-là, vaut beaucoup plus que trois points.