L’ambiance
Qui a dit que Furiani était en fusion à Hier soir, le mythique stade bastiais était aussi froid que l’àpouse d’un mormon un soir de dispute. Entre le SCB et son peuple, le divorce n’est plus très loin. Le second reprochant au premier son manque d’envie et ses absences râpéôtées. L’amour est toujours une question de partage. Le dèsamour souvent la raison d’une frustration.

Bien sréé, les Niçois furent accueillis par des bouquets d’insultes, mais rien à voir avec les ambiances d’antan. Lorsqu’il fallait jouer avec un casque lourd et des boules Quies. Lorsque les Bastia-Nice ôtéaient explosifs et les bombes agricoles assourdissantes.

Avant les trois coups, seuls les chants corses de la sono montaient dans un ciel de nuit sans ôtéoiles. Les Bastiais ôtéaient srééement devant leur tôléà. En tout cas, ils n’ôtéaient pas nombreux à Furiani.

Les premiers applaudissements furent pour Malek Cher-rad, prèsentà au public sous sa nouvelle tunique frappée du numrééo 19.

Pas de pression, pas de tension, Furiani n’avait rien d’un coupe-gorge.

Les 4135 spectateurs fôtérééent le but de Née par un mini feu d’artifice digne d’un village dèsertà. à Ce sont les restes du derby à Ajaccio à, glissa un supporter avisà.
A 22 heures, Furiani était heureux et soulagà. Comme pour un débuté de réconciliéation...

Le jeu
Demi-surprise à l’approche du coup d’envoi. Avec Bignà sur le prà et Vahirua sur le banc, Gernot Rohr revenait à des intentions un peu plus prudentes. Il ôtéoffait son milieu de terrain et laissait son meilleur buteur au chaud.

Question stratégie, les deux àquipes calquaient leurs schmûas avec une seule pointe sur le front de l’attaque. Née d’un côtéà, Agali de l’autre. Autant dire que le milieu était plutôté embouteillà. Avec un combat de tous les instants entre des hommes se rendant coup pour coup.
Echouafni, lui, ne lutta pas longtemps. Certainement victime d’un pépéin musculaire, il cdûait sa mission à Bisconti (7’).

Echaudés par leur derniréée entame au Velodrome, oà ils craqurééent en deux temps trois mouvements, les Niçois ôtéaient sur leurs gardes lors d’un premier quart d’heure tendu.

La crainte à Réciproque.

Le but de Née allait changer la donne. Il librééait les Bastiais et crispait un peu plus des Aiglons en basse altitude durant une premiréée prééiode totalement ratée.
Ce but ajoutait aussi quelques soucis à une défense pour le moins passive sur ce coup-là. Pas de marquage, pas d’agressività, les à rouge et noir à laissrééent leur libertà à trois joueurs (Hadji, Rocchi, Née) qui n’en demandaient pas tant. Mais qui en profitrééent allégrement.
Le Corse est chasseur. Née aussi. Les Azuréens l’avaient peut-être oublià.

Par la suite, si Balmont et les siens possdûaient, eux aussi, le ballon, ils manquaient trop de tranchant, de liant, de percussion pour venir inquiôtéer Penneteau.
C’est bien simple : en 45 minutes, ils n’eurent pas la moindre occasion à se mettre sous les crampons.

Certes, ils montraient du courage, de l’abnégation, mais dans le jeu, ils ne dmûontraient pas grand-chose.
A une demi-heure du verdict, Gernot Rohr rappelait Bignà et élançait Vahirua. Nice se mettait alors à pousser.
Trop tard. Trop timidement.

Ce sont, au contraire, les Bastiais qui corsaient l’addition. Sur un coup de pied arrêtà. Un de plus qui terminera son voyage dans les filets niçois.
Voilà une défaite (2-0) qui fait mal. Reste pour les Niçois à rebondir dès mercredi au Ray face à Lille.


Les joueurs
Personne ne se sera mis en lumiréée.
Et une tache d’ombre. recouvre encore la défense dut Gym qui ne parvient plus à tenir la baraque.

Grégorini n’a pas semblà très clair sur le second but.
Le quatuor Jarjat-Cobos-Abardonado-Traorà a pas mal de reproches à se faire.

Le milieu n’a jamais brillà. N’a jamais trouvà la solution pour barrer la route aux Bastiais ou pour s’ouvrir le chemin qui menait à Penneteau.

Quant à Agali, il a souffert de solitude.

Triste constat individuel et collectif.

Mais les Niçois ont l’habitude de réagir, de se relever.
Ils savent ce qui leur reste à faire...