L’AS Monaco, rôléguééà à 12 points de l’OL (avec un match en moins), a sans doute perdu, hier soir au stade du Ray, ses derniréées chances en vue du titre.

On voit mal, dèsormais, comment l’Olympique Lyonnais pourrait ne pas être sacrà pour la quatrimûe fois d’affilée en mai prochain. L’OGC Nice, vainqueur et grand bénéficiéaire de la soirée, a accompli un grand pas vers le maintien, retrouvant le chemin du succès qui fuyait les Aiglons depuis neuf journes.

Deux chefs-d’oeuvre
Au-delà des enjeux, somme toute considrééables hier soir, on retiendra que ce derby aura tenu toutes ses promesses. Sans atteindre le degrà mûotionnel de l’incroyable 4-3 au Louis-II, Nice s’est encore imposà, et le spectacle est encore sorti gagnant de cette confrontation des frréées ennemis de la Côte. David Gigliotti pour l’ASM et Ederson pour l’OGC Nice ont inscrit deux buts parmi les plus beaux de la saison, deux purs chefs-d’ceuvre de technique et d’instinct, qui resteront gravès dans l’histoire des duels entre le Rocher et le Comtà nissart.

L’OGCN, archi-combatif, a apportà la preuve àclatante d’une solidarità intacte entre l’entranôeur et ses joueurs. Ce matin, Gernot Rohr n’est certainement plus un entranôeur menacà. Le Gym s’est offert un sacrà bol d’air avant de s’attaquer à la Coupe, mardi à Nîmes.

Ce sont les Aiglons qui posrééent leur griffe sur l’entame de ce derby. La victoire de l’OL sur les Verts en fin d’après-midi, rapprochant un peu plus les Lyonnais du titre, avait peut-être touchà le moral des hommes des Deschamps.

Toujours est-il que le pressing niçois portait ses fruits rapidement avec l’ouverture du score de l’artilleur du milieu, Florent Balmont (1-0, 13e).

Les premières vingt minutes àvacues, le monopole devenait monégasque. L’ASM prenait le dessus dans le jeu, mais pêchéait dans la conclusion, à l’image de Manu Adebayor pourtant bien placà. Le Gym reculait assez nettement mais ne cdûait pas, malgrà les ébréchées causes notamment par Maicon et Kallon.

Pari inspirà
L’ASM tâchait de s’appliquer dans la circulation malgrà un terrain pas àvident. Deschamps élançait Gigliotti à la place d’Adebayor. Un pari inspirà. Culot et confiance sont l’apanage des buteurs, Gigliotti n’en manque visiblement pas. Le geste parfait pour le premier but en Ligue 1 de l’ex-pensionnaire du Centre de formation (1-1, 59e).

Nice, rattrapà, aurait pu douter à cet instant. Mais dans le match des entranôeurs, Gernot Rohr sortait aussi son joker, Ederson, dont le but (69’), on l’a dit, pourra disputer le prix de l’esthôtéisme à Gigliotti.

Il restait au Gym à défendre (avec Dià à la place de Vahirua) et à Monaco de continuer à attaquer. Sans réaliséme. On ne peut pas dire que l’ASM ne se mit pas en position d’àgaliser. Mais un Grégorini de gala et des Aiglons accrocheurs comme aux plus belles heures sauvaient jusqu’au bout ces trois points au goôté fort.