Comme la saison pass?e, l’OGC Nice est reparti avec un nul 2-2 de la Mosson.

Un point sans grande cons?quence au classement des Aiglons, mais qui en revanche fera du bien dans les t?tes.

II est vrai que le poids des d?faites d’affil?e (5) commen?ait ? s?rieusement peser sur le mental d’un groupe pas habitu? ? vivre ? pareil r?gime sec.

Sur la mani?re, il n’y a vrai-ment pas de quoi s’extasier sur cette sortie ni?oise de la Mosson. Un Gym o? Traor? avait ?t? pr?f?r? ? Bign? au milieu, Varrault occupant le couloir droit, tandis que L?onard surveillait le flanc gauche. Des Ni?ois bien p?les dans l’ensemble et domin?s par une ?quipe de Montpellier pourtant min?e par le doute.

Mais il y a sans doute des moments o? il faut savoir se contenter de peu. En tout cas, les joueurs de Rohr ont ?t? longue-ment ovationn?s par leurs supporters lors du d?crassage effectu? aussit?t apr?s la rencontre sur la pelouse de la Mosson.

Du c?t? de Montpellier, on doit se dire qu’il y a des saisons avec la poisse. Car Toulouse battu par Nantes, les joueurs de Nouzaret avaient l’occasion de s’offrir une bouff?e d’espoir en vue du maintien en cas de victoire. Un succ?s qu’ils croyaient ,logiquement tenir dans les dix derni?res minutes, sans cette reprise de la t?te de Godem?che contre-son-camp, imparable pour Viviani...

Un signe de f?brilit? qui fut aussi la marque des attaquants h?raultais. Car si les Aiglons ont ?t? souvent pris de vitesse par le jus de Mansar?, Bamogo ou Moullec, les prot?g?s de Nouzaret ont longtemps p?ch? dans la conclusion. Ainsi Bamogo trou-va la barre de Gr?gorini (3), puis Rouvi?re d?vissait sa frappe apr?s un d?gagement rat? de Varrault (17), Mansar? s’essoufflant au moment de la frappe apr?s un long slalom comme dans du beurre (18).

Et finalement, c’est le Gym, sur sa toute premi?re occasion, qui ouvrait le score par Geoge Ba. Une aubaine que les Ni?ois ne parvenaient pas ? conserver, la faute ? Bamogo qui se reprenait sur un exploit avant la pause.

La seconde p?riode offrait peu ou prou le m?me sc?nario. Le Gym s’accrochait, mais sans proposer grand-chose de bien folichon dans le jeu. Gr?gorini sauvait une fois son camp sur une reprise de Bamogo ? bout portant, mais ne pouvait rien sur le but de Lafourcade.

Men?, le m?rite du Gym fut de ne pas renoncer et d’investir enfin le camp de Montpellier, pour le r?sultat que l’on sait, soulageant les uns et condamnant sans doute d?finitivement les autres ? la Ligue 2.