Une soir?e glaciale. Et des sueurs froides pour couronner le tout !!!

Nice a jou? hier soir avec le feu lors des dix ultimes minutes qui auraient d? pr?c?der sereinement, une bonne douche bien chaude, apr?s un match ma?tris? de bout en bout.

Pourtant Montpellier n’est pas Metz. Mais un but encaiss? sur penalty ? 4 minutes du coup de sifflet final aura bien failli nous g?cher la soir?e...

Disput?e par un mercure au trente-sixi?me dessous et face ? des tribunes sans voix (gr?ve des Ultras), l’entame aurait tout aussi bien pu engourdir le Ray.

Mais les Aiglons nullement paralys?s par la fra?cheur ambiante, avaient fait le choix de se montrer d?gourdis. Imposant rapidement leur football, le ballon ?voluait en permanence dans la moiti? de terrain h?raultaise.

Avec quasiment trois attaquants (m?me si Robert d?crochait plus souvent qu’? son tour), Bernardet avait opt? pour le contre. Mais Nice avait beau contr?ler le jeu et poss?der majoritairement la balle, il fallait attendre la 8? minute pour voir une superbe combinaison entre Laslandes et Pitau aboutir ? destination de Meslin, l’attaquant ni?ois ?tant pris de vitesse par la d?fense adverse.

Une d?fense limit?e ? trois hommes mais soutenue par un milieu de terrain ?voluant en position tr?s recul?e. Si bien que les espaces se faisaient rares en ce d?but de match. Il fallait du reste une frappe surpuissante de Pamarot (coup-franc) pour voir Riou se d?tendre enfin (15?).

Vous dire que l’on se r?galait serait os? mais le match ?tait plut?t agr?able ? suivre, par la seule volont? des Aiglons, les Montp?lli?rains nous offrant le visage de victimes d?sign?es car attentistes.

Un raid solitaire de Bertrand Robert dans l’axe trouvant Gr?gorini sur sa route (21?) ?tait le seul acte de bravoure de cette formation qu’on a connue plus conqu?rante.

Du coup, ce qui promettait d’arriver arriva...

Butant sur le milieu renforc? de Montpellier, Nice obtenait un nouveau coup-franc, ? trente m?tres environ du but de Riou, l?g?rement sur la droite. Everson prit son ?lan et enroula superbement sa frappe. Le ballon n’avait plus qu’? aller mourir dans le coin droit du but de Riou ! (1-0, 23?)

R?compense logique du labeur entrepris depuis le coup d’envoi. Comment Montpellier, oblig? de se d?couvrir, allait-il r?agir ? En fait de r?action h?raultaise, c’est une magnifique combinaison entre Laslandes et Scotto, qui permettait ? Pitau de piquer une t?te au premier poteau c?t? gauche, obligeant Riou ? d?tourner inextremis (27?).

Un coup-franc de Laigle audessus (291), une incursion de Bamogo : tout cela ?tait trop sporadique... Nice allait en profiter pour assurer et se rassurer. Meslin r?cup?rait un ballon sur le flanc gauche, se jouait de Gathuessi et partait dans une ?chapp?e solitaire.

Arriv? dans la surface, il crochetait Riou et avec altruisme, servait Laslandes en retrait. Lex-Bordelais temporisait et trouvait intelligemment l’angle oppos? du but h?raultais. (2-0,
35?).

Laslandes rate le coche

Nice avait fait l’essentiel du jeu et s’en trouvait r?compens?, regagnant les vestiaires avec le sentiment du travail bien fait.

Vous pensez bien, d?s lors, que les hommes de Bernardet ne pouvaient revenir sur la pelouse qu’avec un minimum de fiert? chevill?e aux crampons. La physionomie du match n’en fuit pas pour autant transfigur?e.

Lon vit certes, un peu plus de maillots blancs venir colorer la surface de Gr?gorini, mais finalement, Nice ne s’en sortait pas plus mal, profitant des contres qui s’offraient.

Quelques ballons dont ne surent malheureusement pas profiter Laslandes et Meslin, ce qui aurait mis d?finitivement le Gym ? l’abri de toute crainte.

Car Nice s’offrit encore quelques occasions, comme cette superbe passe en retrait de Meslin pour Laslandes (77?). H?las, seul devant Riou, Lilian ?crasa trop sa frappe, repouss?e par le gardien h?raultais.
Dans l’intervalle, Montpellier avait tout de m?me ouvert quelques br?ches, comme cette t?te de Bamogo bien capt?e par Gr?gorini (63?) ou un corner d’Assoumani dans les bras du Ni?ois (67?).
On s’acheminait tout droit vers une sortie sous les vivas quand Scotto d?s?quilibra Bamogo dans la surface de r?paration... On ?tait ? la 85?, M. Derrien siffla un penalty, que Bamogo se chargea imm?diatement de transformer en but (Gr?gorini pris ? contrepied).

Montpellier crut alors en sa bonne ?toile. Retrouva l’?me qui lui fit d?faut quatre-vingt minutes durant et se rua comme un seul homme, ? l’assaut du but ni?ois. Rouvi?re eut m?me le ballon de l’?galisation au bout du pied (frappe ? la 90? fr?lant le montant du poteau)...

Mais le Gym ne m?ritait pas de ne pas gagner ce match.

Et l’on en resta heureusement l? !