Nice hier soir avait la flamme. Mais Lyon jamais ne s’est embras?. Tout juste les Aiglons purent-ils nous offrir quelques ?tincelles.
Constat d’?chec. D’impuissance surtout. Car cet OL " aulassisant " est saisissant de facilit?. Ecume de talents align?s au service du jeu.

Hier soir, l’argent fit loi sur la pelouse. Autre budget, autre monde. Nice a tent?. En vain. Car la raison du plus fort, h?las, fut la meilleure...
Pourtant, on assista ? un d?but de match bien emball? par les Ni?ois.

Et plut?t emballant, les deux ?quipes offrant du jeu rapide et se portant naturellement vers l’avant. D?s la 4e, un coup-franc avort? de Pamarot revenait ? L?onard c?t? gauche, dont la frappe passait ? c?t?. A la 9e, Everson y allait ? son tour d’un tir puissant mais hors cadre.

Si les Ni?ois, offraient un visage s?duisant, Echouafni et Bign? essayant notamment d’enflammer le match, on vit tr?s vite que l’OL n’usurpait pas son statut de leader.
Car le moindre ballon perdu au milieu de terrain remontait ? une vitesse m?t?orique devant le but de Gr?gorini, Carri?re et Dhorasoo jouant les rampes de lancement.
C’est du reste ce qui se produisit ? la 17e minute lorsque Carri?re s’?chappa sur le flanc gauche et adressa un centre ? destination de Luyindula.

Gr?gorini sortit au-devant de l’attaquant et se coucha mais ne put que repousser le ballon... dans les pieds d’Elber ! Une aubaine pour celui-ci, qui ne se fit pas prier pour taper en force et trouver le chemin du filet ni?ois (0-1).

Inutile de vous dire que le carioca plomba s?rieusement l’ambiance, m?me si le populaire sud tenta de rani-mer rapidement les coeurs.

D?s lors, oblig?s de se d?couvrir, les Aiglons n’en pr?taient que mieux le flanc aux contres. Lyon multipliait les combinaisons et les approches, Diarra frappant au-dessus (23e).
Face ? ces Rhodaniens d?veloppant un football s?duisant ? une touche, la vaillance - les Ni?ois n’en manquaient pas hier - ne suffisait pas.

Car encore fallait-il pouvoir tenir le ballon et l’offrir dans de bonnes conditions aux attaquants.
C’est peut-?tre ? cet effet que Rohr op?ra un r?ajustement tactique d?s la 38e, Simone entrant en lieu et place de L?onard.

L’Italien proposa imm?diatement des solutions et m?me une frappe appuy?e (45+1) mais le Gym regagna les vestiaires meurtri, sans avoir pu se construire en une mi-temps de r?elle occasion...

Citadelle imprenable
Mais les soldats du Ray n’abdiqu?rent pas. La reprise fut rouge et noire. Laslandes alerta Coupet par deux fois (51e) sans succ?s.

Nice poussait. Lyon contr?lait. Plut?t plus que moins. Carri?re, ?tant sorti sur blessure juste avant la pause, cela faisait toujours un ?cueil de moins au milieu. Simone s’av?rait un merveilleux relayeur.

Mais il demeurait difficile voire impossible d’investir la surface de r?paration des Gones, car les minutes avan?ant, ceux-ci avaient notablement recul?, s’en remettant ? un double rideau efficient.

Cette deuxi?me p?riode fut certes appliqu?e mais gu?re probante. Un ballon de Simone pour Everson qui d?vissa sa frappe (73e), un sauvetage de M?ller devant Laslandes (80e) : on faillit en rester l?, jusqu’? cette fautede M?ller sur Ba (dans la surface ?) ? la 89e.
Apr?s plusieurs minutes de palabres, Simone poussa le ballon pour Everson dont le tir puissant fut d?tourn? par Coupet.

Nice poussa comme jamais dans les arr?ts de jeu. Mais le leader ?tait hier soir une citadelle imprenable...