L’on aurait tant voulu vous dire que face ? ses contradictions, en une fin de saison contrari?e o? semble poindre davantage chaque jour le d?samour, cette ?quipe ni?oise sut prendre hier soir sa destin?e en mains.
Faisant fi des derni?res approximations. Des nombreuses interrogations.

Il n’en fut rien, au long notamment d’une premi?re mi-temps calamiteuse et d’un deuxi?me acte ? peine plus convaincant.

Face ? des Alsaciens ?voluant en bloc compact, agressifs sur le porteur du ballon, les Aiglons ne nous offrirent hier soir que crispations. Un ersatz de football durant les 45 minutes initiales. Ou plut?t un jeu ? reculons. Fait de passes avort?es et de ballons en retrait. Au point que le Ray n’attendit m?me pas la demi-heure de jeu pour se mettre ? siffler !

Incapable de construire, de d?stabiliser cette Alsace en r?sistance, le Gym s’en remettait ? quelques initiatives lointaines et personnelles sign?es Balmont (19e) ou Di? (33’).

Strasbourg attendait son heure. Ponctuait cette parodie de mi-temps de quelques contres plus ou moins bien sentis : Arrache (3e), Johansen (17e, 29e).

Toujours les m?mes d?mons...

Devant de telles absences, une telle inconsistance, le public n’eut gu?re d’autre alternative qu’une nouvelle bord?e de sifflets lorsque M. Moulin renvoya les Aiglons ? leurs doutes.

Leurs d?mons.

Il ?tait difficile de faire pire. Aussi les Ni?ois firent-ils moins mal par la suite.

Voire mieux pour ce qui eut trait ? l’engagement. Les duels. Bisconti, Di? et quelques autres se charg?rent de redonner un peu d’?me ? cette ?quipe, autant qu’? cette deuxi?me mi-temps. De cet abysse de doutes ressortirent d?s lors quelques ballons en profondeur que Vahirua et Meslin (relay? par la suite par Jankauskas), ne surent jamais exploiter ! La partie prit du rythme. Un semblant de volume. Mais le temps d?j? s’amenuisait. Les minutes se rar?fiaient. Si bien qu’hier soir, une fois encore, pour n’avoir pas os? ou su prendre ce match par le bon bout, pour n’avoir pas assur? le dernier geste (Vahirua seul dans la surface 90e + 3e), l’avenir de Nice s’inscrit toujours ce matin en pointill?s.