Cinq rencontres sans d?faite. Un nouveau point de pris.
Nice poursuit son bonhomme de chemin en Ligue 1. Mais hier soir, il a manqu? ce brin de panache qui aurait pu conduire les Aiglons ? ramener davantage qu’une unit? et faire un petit bond au classement. Nice a sans doute ?t? trop sage. Et bien na?f si l’on s’en tient ? cette entame de match.

Sept minutes de mise en route, de ? round d’observation ? comme on dit dans le jargon. Et puis cette action anodine qui aboutit ? un corner transform? en... but ! Il y a des soirs comme ?a. O? l’on se dit que le sort est contraire et le destin bien malicieux. Partis pour quadriller avec application le terrain en attendant de contrer, les Aiglons se retrouv?rent ni-une ni-deux, oblig?s de courir apr?s le score !

Mombaerts et le ? T?f?c? ? n’avaient sans doute r?v? plus beau prologue. Des Toulousains gu?re enthousiasmants, ? une ou deux combinaisons pr?s. Oblig?s de courir apr?s le score, les Ni?ois se d?couvrirent plus volontiers, monopolisant peu ? peu le ballon. Sans jamais toutefois mettre Revault ? contribution. Le match sombrait doucement dans un rythme monocorde et monotone.

Devant l’impuissance du syst?me et l’urgence de la situation, Gernot Rohr n’attendit pas au-del? de la 33, minute pour sortir un milieu d?fensif (Di?) et le remplacer par un second attaquant (Laslandes).

Comme un fait expr?s, coup sur coup, le Gym se cr?a deux belles occasions. La premi?re ? la 36, sur un centre de Pitau renvoy? par la d?fense qui arriva sur Cherrad, lequel apr?s un amorti frappa instantan?ment, obligeant Revault ? d?tourner en corner. La seconde ? la 38, lorsque Traor? centra en retrait pour Echouafni, lanc? comme une fus?e et qui r?alisa une magnifique vol?e, h?las hors cadre...

Nice aurait pu se refaire un destin mais la chance ne voulut pas sourire. Loin de l? m?me. C’est plut?t ce destin qui sembla s’acharner lorsque juste avant la pause, M. Fautrel siffla un deuxi?me carton jaune ? l’adresse de Malek Cherrad ! L’attaquant ni?ois sortit du terrain (45?). S’en suivirent quelques instants houleux o? l’on faillit en venir aux mains...

Le passage des deux ?quipes aux vestiaires n’arrangea pas grand-chose. Car d?s la reprise, la tension ?tait mont?e de deux crans ! Nice, r?duit ? dix, se retrouvait de nouveau avec un seul attaquant, Laslandes. On n’entrevoyait gu?re d’issue favorable ? ce sch?ma.
Mais le sort, d?cida encore de s’en m?ler. Car c’est d’un coup de pied arr?t? que vint la d?livrance azur?enne lorsqu’un coup-franc de Pitau fut repris avec maestria par Echouafni aux vingt m?tres.

Il restait une demi-heure de jeu.

C’est Toulouse qui l’occupa d?s lors ? tenter de renverser en vain le cours du match. Eduardo s’enfon?a c?t? droit mais oublia Faur? l?g?rement d?cal? (66?). Balmont frappa un coup-franc de la gauche pour Eduardo au centre de la surface, mais Gr?gorini s’interposa avec brio juste devant sa ligne (86?).
Enfin, c’est le poteau qui sauva le Ni?ois, sur une t?te de Puig qui aurait pu d?finitivement colorer d’un peu de rose, le moral de cette ?quipe qui para?t d?finitivement mal embarau?e. Et sur ce que l’on vit hier soir, sans trop d’arguments pour changer un destin contraire...