Les Niçois, vainqueurs à Monaco (1-0) mardi, se sont qualifiés pour la finale de la Coupe de la Ligue qui se disputera au Stade de France au printemps. Pancho Abardonado a été une nouvelle fois l'un des grands artisans du triomphe des Aiglons. Interview
- Pancho, qu'est ce qui s’est passé dans votre tête au coup de sifflet final ?
Dans ces moments là , tout se bouscule. Nous avons réalisé une performance magnifique. Nous l'avons mérité. C'était un très beau match entre deux bonnes équipes, mais un derby ne tient pas à grand chose. Nous avons eu la réussite. Désormais, nous allons bien profiter et nous allons nous remettre au travail jeudi car nous avons un grand match à faire contre le Mans.
- Qu'est ce qui a fait la différence ? Votre envie ?
Oui, sans doute. Mais il faut reconnaître que Monaco nous a posé beaucoup de problèmes. Ils ont une grande équipe, mais nous en voulions plus. Nous sommes venus chercher la victoire.
- Qu'est ce que cela vous fait d'emmener ces supporters au Stade de France ?
C'est magnifique. Cela fait plusieurs années qu'ils nous soutiennent et ce soir ils sont récompensés. Je suis content pour eux.
- La finale est encore loin…
Ah oui ! Il reste encore pas mal de matches de championnat. La priorité du club c'est le championnat, il ne faut pas l'oublier. Nous allons nous y remettre dès samedi.
- Est-ce un handicap de jouer la finale pratiquement deux mois après ?
Non, car nous avons un groupe qui vit très bien. Le coach aura les mots pour faire la différence entre la Ligue 1 et la coupe.
- Un petit mot sur le duel avec Vieri ?
Je me suis régalé. Il aurait pu marquer sur son retourné. C'est vraiment un grand joueur et moi j'ai pris du plaisir à jouer contre lui.
- Et avec Di Vaio, on a vu que cela a chauffé entre vous ?
Non, il n'y a rien eu. C'était un match d'hommes.
Vincent Bellanger
Sport24