Les Lionceaux en fête

Bien entrés dans le match, les Sochaliens ont attendu les arrêts de jeu de la première période pour ouvrir le score. Trois magnifiques buts ont ensuite complété cette soirée de gala.

Sochaux – Nice 4-0
Sochaux : Brown (46e), Boudebouz (66e), Martin (79e), Maiga (90e)

Battu la semaine passée dans les arrêts de jeu à Rennes, Sochaux voulait prendre les 3 points à Bonal pour se rattraper. D’entrée, ce sont les Sochaliens qui poussaient sur le but niçois. Acculés sur les 16 mètres, les Aiglons tenaient bon face à Maiga (4e), puis Boudebouz (14e). La rencontre se débridait après la demi-heure de jeu. Les attaquants faisaient feu de tout bois, Boudebouz ratait devant le but vide (29e), Brown (34e) puis Sablé (36e) faisaient travailler les gardiens. Dans les arrêts de jeu, un mouvement collectif donnait à Brown l’opportunité d’ouvrir le score sur un plat du pied droit dans la surface de vérité (1-0, 46e).

En seconde période, Sochaux continuait à venir pilonner le but d’Ospina, très en vue en première période. Le spectacle allait encore monter d’un cran. Brown manquait de réussite en tapant le poteau suite à un duel avec Civelli (64e). Deux minutes plus tard, Boudebouz réalisait une reprise volée pure sur un centre de Maurice-Belay (2-0,66e). Plus tard, Marvin Martin lui rendait hommage en signant lui aussi un chef d’œuvre. A 20 mètres, il piquait le cuir au dessus d’Ospina (3-0,79e). En toute fin de temps réglementaire, Maiga concluait son excellent match par un exploit individuel, et un but de l’extérieur du gauche (4-0,90e).

Le joueur du match
Très en vue en première période, Marvin Martin est l’auteur de l’un des buts somptueux de la soirée. Seul à 20 mètres, il choisit de tenter une feuille morte au-dessus du malheureux Ospina. Véritable régulateur du jeu, il forme un très bon duo avec Anin. Dans le jeu, il est plus régulier que Boudebouz, qui joue plus par fulgurances.

Tactique et coaching
Le 4-4-2 mis en place par Francis Gillot a rapidement pris la mesure de l’équipe adverse. Le jeu déployé sur les ailes a permis de livrer une belle prestation. Le duo axial Anin – Martin, un puissant récupérateur et un meneur de talent est assez audacieux en Ligue 1. En revanche, le 4-3-3 aligné par Eric Roy s’est avéré très timide, avec une première demi-heure passée dans son propre camp. Le coaching du technicien azuréen n’a pas changé la donne dans cette partie. Digard n’a pas rééquilibré le milieu, et les deux nouveaux attaquants n’ont guère eu d’opportunités.

On n’a pas aimé
L’attitude du bloc niçois d’entrée de match a montré le peu d’intentions offensives de Nice. Regroupés à 11 dans leur camp, les Aiglons sont rarement sortis de leur aire de jeu pour venir mettre le danger sur la cage de Dreyer. Le match de Ljuboja est l’un des révélateurs de cette mauvaise copie rendue par les hommes d’Eric Roy.

Matthieu Jennepin
Sport24